« Très grande victoire à l'Assemblée nationale pour les droits des femmes. » Le Premier ministre Gabriel Attal célèbre sur Twitter le vote des députés en faveur de l’entrée de l’IVG dans la Constitution.
Très grande victoire à l'Assemblée nationale pour les droits des femmes.
— Gabriel Attal (@GabrielAttal) January 30, 2024
Je salue l'adoption, presque à l'unanimité, du projet de loi visant à inscrire le droit à l'IVG dans notre Constitution.
Le mardi 30 janvier 2024, 493 députés de l’Assemblée nationale ont adopté, en première lecture, le projet d’inscrire dans la Constitution la liberté des femmes à recourir à l’Interruption Volontaire de Grossesse. 30 parlementaires se sont tout de même opposés au texte et 26 autres se sont abstenus.
Une "liberté garantie"
« La loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse ». C’est ainsi que le Gouvernement compte garantir cette liberté pour chacune des femmes. En l’inscrivant dans la Constitution, l’IVG sera beaucoup plus compliquée à remettre en cause à l’avenir. Une nécessité en vue de la régression de certains pays sur ce sujet. En France aussi, les anti-IVG restent nombreux et continuent de menacer cette liberté votée en 1975, notamment grâce à l’ancienne ministre de la Santé, Simone Veil.
Prochaine étape : le Sénat
La prochaine étape reste le passage de ce texte devant le Sénat dans les semaines à venir. Si ce dernier vote en sa faveur, un troisième scrutin aura lieu, réunissant députés et sénateurs. Trois cinquièmes des votes seront nécessaires pour une adoption finale.
Rappelons qu’en France, selon plusieurs études un tiers des femmes auront recours à l’IVG au moins une fois dans leur vie.