Déjà prises au printemps 2020 lors du premier confinement, le gouvernement a décidé de réinstaller les mesures dérogatoires concernant les interruptions volontaires de grossesses (IVG) médicamenteuses.
Lundi 9 novembre, le ministre de la Santé Olivier Véran a ainsi déclaré dans un communiqué que l’IVG médicamenteuse pourra être accessible par téléconsultation. Elisabeth Moreno, ministre déléguée auprès du Premier ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, s’est félicité de cette décision :
« L’accès à l’IVG est un droit inaliénable, synonyme d’émancipation et de libération pour les femmes. Le gouvernement garantit son accès sans entrave et en sécurité. »
Les adaptations durant le confinement sont les suivantes :
Allongement du délai
Le délai pour recourir à une IVG médicamenteuse hors milieu hospitalier est assoupli et passe de 7 à 9 semaines d’aménorrhée, soit de 5 à 7 semaines de grossesse.
Téléconsultation
Si la femme le souhaite et que le praticien estime que c’est possible, l’ensemble des consultations nécessaires à l’IVG médicamenteuse pourront être réalisés sous forme de téléconsultations.
- Une première téléconsultation d’information et de remise des ordonnances.
- Une téléconsultation de prise du médicament qui arrête la grossesse. La femme pourra alors aller chercher le médicament en officine en lien avec son médecin ou sa sage-femme. Le second médicament devra être pris 36 heures à 48 heures après le premier.
- Une troisième téléconsultation de contrôle dans les 14 à 21 jours qui suivent.