Dans un courrier consulté par Franceinfo, le Ministre de la santé assouplit les conditions d’accès à l’avortement. En effet, il indique aux médecins que la détresse psychosociale pourra être un motif de recours tardif, c’est-à-dire au-delà de 12 semaines, à l’IVG par aspiration. Cette détresse sera reconnue comme motif si elle met en péril la santé de la mère.
Il s’agit selon lui de s’assurer que « toutes les femmes puissent trouver une solution d’accès à l’IVG pendant cette période ». C’est un moyen de répondre aux associations telles que le planning familial qui s’inquiétaient de la menace que représente le confinement pour l’accès à l’IVG. Alors que plusieurs d’entre elles réclament un allongement des délais de 14 à 16 semaines d’aménorrhée, Olivier Véran s’est dit « sensible à un allongement du délai légal » mais estime qu’il s’agit d’un sujet « trop important pour être traité dans l’urgence ».
Précisons par ailleurs que le recours à l’IVG médicamenteuse a quant à lui été allongé de 7 à 9 semaines d’aménorrhées.