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Quelles sont les étapes d’une FIV ?

Stimulation ovarienne, déclenchement de l’ovulation… LMDM vous explique comment fonctionne une fécondation in vitro.

La fécondation in vitro (FIV) consiste à reproduire, dans un laboratoire, la fécondation et le début du développement embryonnaire. Nous vous détaillons les différentes étapes.

Étape 1 : la stimulation ovarienne

À chaque cycle menstruel, les ovaires d’une femme libèrent un ovule fécondable. Lors d’une FIV, on va chercher à produire plus d’ovules matures, ce qui va nécessiter de stimuler plus fortement l’activité des ovaires.

La patiente doit donc suivre un traitement qui peut durer plus ou moins 15 jours. Elle va prendre un médicament qui va servir à bloquer son cycle naturel pour contrôler l’ovulation et la déclencher au moment adéquat.

En parallèle, elle va devoir prendre, quotidiennement une hormone qui va aider au développement de follicules, qui contiennent les ovocytes, et donc favoriser la fécondation. Ce dernier traitement est souvent administré sous forme d’injections.

Durant cette période, la patiente est suivie par un contrôle échographique pour bien surveiller la stimulation.

Étape 2 : Le déclenchement

Lorsque les follicules sont prêts, c’est-à-dire, que l’on est sûr qu’ils font la bonne taille (entre 16 et 22 millimètres), la patiente reçoit une dernière injection qui va déclencher l’ovulation. Le recueil des ovocytes va alors avoir lieu 32 à 38 heures plus tard.

Étape 3 : le prélèvement            

Le recueil des ovocytes, ou prélèvement, se fait sous anesthésie locale ou générale le surlendemain du déclenchement. Le spécialiste va identifier les follicules grâce à une échographie puis, à l’aide d’une aiguille il va les aspirer.

Cette opération peut nécessiter une courte hospitalisation pour la patiente, souvent en hôpital de jour.  

Étape 4 : la fécondation

Le jour même du prélèvement, les ovocytes sont confiés au biologiste qui va sélectionner ceux qui sont en état d’être fécondés.

Dans le même temps le laboratoire récupère l’échantillon de sperme, qui a été prélevé plus tôt. Chaque ovocyte est alors mis en présence de spermatozoïdes mobiles (entre 50 000 et 100 000). Ils sont alors transférés dans un incubateur. La fécondation peut s’observer 20 heures plus tard.

Étape 5 : le transfert d’embryons

Les embryons, obtenus grâce à la fécondation, sont ensuite transférés dans l’utérus de la patiente à l’aide d’un cathéter. Pas besoin d’anesthésie pour cette étape. La patiente est allongée en position gynécologique, reçoit l’embryon, puis, doit patienter une trentaine de minutes.

En France on recommande le transfert d’un seul embryon lors de la première tentative, mais cela peut aller jusqu’à 2. Une exception à 3 embryons peut avoir lieu en cas d’échecs répétés.

Étape 6 : la grossesse

Quand l’embryon est transféré il va falloir qu’il s’implante à la paroi de l’utérus pour se développer. Pour cela il lui faut du temps. La patiente va ensuite faire une prise de sang, 10 à 15 jours après le transfert. Elle saura alors si l’embryon s’est bien accroché, et si, elle est enceinte. Si c’est le cas elle passera une échographie 1 mois après le transfert pour confirmer la grossesse.

Dans le cas où l’embryon ne se serait pas implanté, les règles de la patiente vont se déclencher. Elle pourra alors discuter avec les spécialistes d’un futur transfert. Car si la FIV n’a pas fonctionné, elle a permis aux médecins et biologistes d’en savoir plus sur le fonctionnement reproductif du couple et de pouvoir s’adapter avec plus de précision encore pour la prochaine.

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