Paralympiques 2024 : la 75e médaille française pour Nélia Barbosa et un objectif atteint pour les Bleus... Ce qu'il faut retenir de la dernière journée

Avec 75 médailles, dont 19 en or, la délégation française a réussi son pari de se classer dans le top 8 mondial de ces Jeux paralympiques.

Cette fois, c'est bel et bien fini. Avant l'apothéose de la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques, la France a tiré son propre bouquet final, dimanche 8 septembre, en parvenant à se maintenir dans les huit premières nations, rang longtemps menacé ces derniers jours. Mais, au-delà de cette performance sportive, c'est bien l'engouement populaire autour de ces Jeux, ainsi que leur organisation, qui auront marqué la quinzaine.

Ce qui aura fait dire à Andrew Parsons, le président du Comité paralympique international, quelques heures avant la cérémonie de clôture, que Paris était désormais "la nouvelle référence, dans tous les aspects", des lieux de compétition à l'expérience des athlètes en passant par le village paralympique.  

La journée des Français : de Patouillet à Barbosa, la boucle est bouclée

Les dames à l'honneur. Les Bleus avait débuté ces Jeux paralympiques avec une médaille d'argent grâce à Marie Patouillet, ils les ont conclus avec une médaille du même métal avec Nélia Barbosa. Une façon symbolique de terminer ces neuf jours de compétition en beauté. A 25 ans, la Française s'est dépouillée pour aller cueillir l'ultime breloque bleue sur 200 m en paracanoë (catégorie KL3).

La perf' du jour : la Suisse, reine du marathon 

Avec deux fers de lance de cette trempe, la Suisse était quasiment injouable sur le marathon. Chez les hommes, Marcel Hug s'est imposé en conservant son titre et en remportant au passage sa quatrième médaille à Paris. Mais sa compatriote Catherine Debrunner, dans la même catégorie (T54), a fait encore mieux : victoire dans le marathon et sixième médaille dans ces Jeux, dont 5 en or ! 

La belle histoire du jour : Rosario Gangloff, 32 ans après

Certes, c'est la pire des places. La quatrième. Mais cela ne ternit en rien l'exploit de Rosario Gangloff. La doyenne de la délégation française à Paris a terminé au pied du podium du marathon à 59 ans ! Initialement sixième, elle a même récupéré deux places après le déclassement de deux concurrentes. Qu'importe, ces faits de course ne changent rien à la portée de l'exploit de la Narbonaise, seule Tricolore engagée dans l'épreuve T12.

Déjà présente aux Jeux paralympiques de Barcelone, en 1992, la multichampionne de France s'est accrochée, avec son guide Mathieu Leroux, pour boucler ce marathon en 3 heures et 13 minutes. "C’était un parcours très difficile pour moi. Ma cuisse droite a pris une contracture et j’ai trébuché", racontait-elle à l'arrivée au micro de France Télévisions. "J’ai fini la course et c’est très important pour moi. Je suis allée jusqu’au bout, je suis fière de mes enfants qui sont dans le coin, mes parents qui sont au paradis, mes guides… Profitez de la santé et vive la France". 

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