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Le XV de France n'arrive pas à relever la tête. Deux semaines après leur victoire presque inespérée en Ecosse, les Bleus ont été accrochés par l'Italie (13-13) sur la pelouse du stade Pierre-Mauroy de Lille, dimanche 25 février. Les Bleus, qui concèdent le premier match nul de leur histoire contre les Italiens dans le Tournoi, sont même passés tout près de la correctionnelle puisque Paolo Garbisi a loupé la pénalité de la victoire après la sirène.
C’est un poteau qui a été célébré par le public du stade Pierre-Mauroy comme un essai libérateur. La sirène passée d’une minute, l’Italie s’est retrouvée avec une première victoire historique en terre française dans le Tournoi au bout du pied de Paolo Garbisi, après une nouvelle pénalité contre les Français. Légèrement décalé à gauche, sous les sifflets du public, le néo-Toulonnais a vu sa tentative fracasser les perches. De quoi éviter le pire, une défaite embarrassante pour les Bleus, mais sceller un match nul qui n’arrange pas plus le camp tricolore, et qui le replonge dans ses doutes.
Un poteau salvateur
Déjà pas gâtés par la venue du XV de France en match de poules de la Coupe du monde en septembre dernier, avec une victoire poussive et sans panache contre l’Uruguay, le public lillois va sans doute repartir une nouvelle fois déçu du stade Pierre-Mauroy. Devant leurs yeux rarement impressionnés, les Bleus ont livré une prestation très peu convaincante pour leur troisième sortie dans ce Tournoi.
Eux qui voulaient continuer à goûter à la victoire, et peut-être se rassurer sur le plan de l’élan offensif, n’ont fait ni l’un, ni l’autre. Face à la lanterne rouge, ils n’ont jamais vraiment réussi à mettre en place leur jeu et à trouver de la continuité. Ils ont fait preuve de trop de déchet et ont multiplié les approximations (19 turnovers concédés).
Plombés par le bunker transformé en carton rouge contre Jonathan Danty au retour des vestiaires, ils ont vu l’Italie progressivement se libérer et mettre la pression dans leurs 22. C’est au bout d’une action bien construite qu’Ange Capuozzo est venu inscrire le long de la ligne l’essai qui a permis aux hommes de Gonzalo Quesada de recoller au score. Pendant dix dernières minutes folles, devant un public en furie, ils se sont bien jetés à l'attaque pour tenter de reprendre les devants, mais ils sont passés tout près du scénario catastrophe, en offrant à leurs adversaires la balle de match sur une ultime pénalité, finalement manquée.
Les Bleus, plus que jamais sous pression
De quoi effacer l'entame sur les chapeaux de roues des Bleus, qui avaient montré de bonnes intentions dans les premières minutes de jeu. Après la première mêlée dans les 22 mètres des Transalpins, ils avaient mis la pression sur plusieurs relais jusqu’à ce que le capitaine Charles Ollivon puisse aplatir sur la ligne (7e), un essai validé par l’arbitrage vidéo. Finalement la seule embellie offensive de l'après-midi.
Il s'agit du premier match nul entre les deux nations dans le Tournoi, alors que les Bleus restaient sur une série de 14 victoires de rang face à leurs voisins transalpins. Avec ce résultat, la France stagne à la quatrième place du classement général. Elle se déplacera sous pression au pays de Galles, qui pourrait la dépasser en cas de victoire à Cardiff dans deux semaines.
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