Émission du mercredi 25 décembre 2019
Le Pitch - Cinéma- Émissions culturelles
- 1 min 59 s
- tous publics
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LA VÉRITÉde Hirokazu Kore-eda
Avec Catherine Deneuve, Juliette Binoche et Ethan Hawke
Fabienne, icône du cinéma, est la mère de Lumir, scénariste à New York. La publication des mémoires de cette grande actrice incite Lumir et sa famille à revenir dans la maison de son enfance. Mais les retrouvailles vont vite tourner à la confrontation : vérités cachées, rancunes inavouées, amours impossibles se révèlent sous le regard médusé des hommes. Fabienne est en plein tournage d’un film de science-fiction où elle incarne la fille âgée d’une mère éternellement jeune. Réalité et fiction se confondent obligeant mère et fille à se retrouver...
En 2018, Hirokazu Kore-eda avait remporté, au festival de Cannes, la Palme d'or pour « Une Affaire de famille ». Un an et quelques mois plus tard, le réalisateur japonais revient avec « La Vérité », son premier long métrage français qui traite à nouveau de sa thématique favorite : les relations familiales. Il confie : « Si j’ai osé relever le défi ambitieux qu’est le tournage d’un premier film à l’étranger, dans une langue qui n’est pas la mienne et entouré d’une équipe totalement française, c’est parce que j’ai eu la chance de rencontrer des acteurs et des collaborateurs qui ont exprimé le désir de faire un film avec moi. C’est Juliette Binoche qui a provoqué la première étincelle. Nous nous connaissions déjà depuis un moment lorsqu’elle est venue au Japon en 2011 et qu’elle a émis l’idée qu’on fasse un jour quelque chose ensemble. »
À l’origine du scénario de « La Vérité », il y a une pièce que Hirokazu Kore-eda avait commencée à écrire en 2003 et qui racontait une nuit dans la loge d’une comédienne de théâtre en fin de carrière. Le cinéaste a finalement transformé cette pièce en scénario de film pour raconter l’histoire d’une actrice de cinéma et de sa fille qui a renoncé à devenir actrice. Au cours de ce travail de réécriture, il a interrogé Catherine Deneuve et Juliette Binoche à plusieurs reprises sur ce qu’est le jeu d’acteur et ce sont leurs mots qui ont nourri le scénario.
Le cinéaste parle de ses acteurs. « Pendant le tournage, Ethan Hawke m’a dit : 'L’important quand on fait un film, ce n’est pas de parler la même langue mais de partager la même vision du film.' Ces mots m’ont été d’un immense soutien et m’ont permis de garder le cap sans perdre confiance en moi.
Grâce à Ethan, la jeune Clémentine Grenier qui n’avait jamais mis les pieds sur un plateau de cinéma a naturellement trouvé sa place, laissant apparaître une personnalité et une présence débordantes de vie. C’est ensemble que nous avons dirigé Clémentine, Ethan devant la caméra et moi derrière.
Je voulais un film qui ne soit pas seulement grave mais aussi empreint d’une certaine légèreté, où drame et comédie cohabitent comme c’est le cas dans la vie. J’espère que l’alchimie entre les acteurs et le regard amusé de l’enfant réussissent à donner le ton juste.
Je ne peux conclure ces quelques mots sans avoir parlé de Catherine Deneuve qui, sans jamais se plaindre des changements incessants de textes, a su garder intact le plaisir de jouer. Voir mon film s’ajouter à sa filmographie - aussi prestigieuse que l’histoire du cinéma français - est à la fois une source de fierté et d’appréhension. Sur le plateau, Catherine était joyeuse, adorable, délicieusement facétieuse, à tel point que toute l’équipe est littéralement tombée sous son charme.
Si un vent de fraîcheur, de gaité et de liberté souffle sur le film alors même qu’il se déroule en grande partie en intérieur dans une maison de famille, c’est incontestablement parce que le charme et la bienveillance de Catherine et Juliette l’irradient de bout en bout. »
CATS de Tom Hooper
Avec Francesca Hayward, Jennifer Hudson, Taylor Swift et Idris Elba
L'adaptation de la comédie musicale Cats. Une fois par an au cours d’une nuit extraordinaire, les Jellicle Cats se réunissent pour leur grand bal. Leur chef, Deuteronome, choisit celui qui pourra entrer au paradis de la Jellicosphère pour renaître dans une toute nouvelle vie.
« Cats », la comédie musicale dont la longévité exceptionnelle n’a eu d’égal que son succès, a débuté sur les planches du West End de Londres en 1981, où elle a été jouée plus de 9000 fois pendant un chiffre record de 21 ans. Adaptée du livre de T.S Elliot, Le Guide Des Chats Du Vieil Opossum, elle a fait sensation et a raflé le prix du meilleur spectacle musical aux Oliver Awards ainsi qu’aux Evening Standards Awards.
En 1983 son adaptation américaine sur Broadway, raflait plus de 7 Tony Awards dont celui de la meilleure comédie musicale, et a été jouée pendant près de 18 ans. Depuis sa création ce spectacle exceptionnel n’a jamais quitté le haut de l’affiche et a été joué dans plus de 50 pays, en 19 langues, devant près de 81 millions de spectateurs.
« Cats » est considérée comme la comédie musicale la plus mythique de tous les temps.
Tom Hooper a voulu adapter la comédie musicale sur grand écran.
Un casting diversifié pour ce film : James Corden, Judi Dench, Jason Derulo, Idris Elba, Jennifer Hudson, Ian McKellen, Taylor Swift et Rebel Wilson se partageront l’affiche aux côtés de Francesca Hayward, l’étoile du Royal Ballet de Covent Garden à Londres qui fait ici ses premiers pas à l’écran. Viendront se joindre à la distribution : Robbie Fairchild (« Un Américain À Paris »), Laurie Davidson (« Will »), Larry et Laurent Bourgeois, plus connus dans le Hip Hop sous le nom de leur duo, les Twins, Mette Towley (vue dans les clips de Rihanna), le premier danseur du Royal Ballet de Londres Steven Mc Rae et la star en herbe de la chanson Bluey Robinson.
Sur la célèbre musique d’Andrew Lloyd Weber, les meilleurs danseurs de la planète exécuteront un ballet signé par le chorégraphe Andy Blankenbuehler, dans cette adaptation destinée à une nouvelle génération, mêlant à des décors incroyables, des effets spéciaux à la pointe de la technologie et des styles de danses aussi variés que le classique, le hip hop, le jazz, le Street Dance ou les claquettes.
** BONUS **
LES INCOGNITOS de Nick Bruno et Troy Quane
Le super espion Lance Sterling et le scientifique Walter Beckett ont des personnalités radicalement opposées. Lance est relax, cool et il a du style. Walter est … tout l’inverse. Certes, il n’est pas très à l’aise en société mais son intelligence et son génie créatif lui permettent d’imaginer les gadgets impressionnants que Lance utilise sur le terrain. Alors qu’une mission tourne mal, Walter et Lance vont devoir unir leurs forces. Si ce duo excentrique ne parvient pas à s’entraider, le monde est en danger !
Les réalisateurs, Troy Quane et Nick Bruno, étaient enchantés à l’idée de faire découvrir les films d'espionnage aux enfants. Il était donc essentiel pour eux que les film « Les Incognitos » contienne tous les passages obligés du genre : des destinations internationales exotiques, une photographie à couper le souffle, de grandes scènes d’action, des gadgets futuristes et une magnifique bande originale avec un thème inoubliable. Ils ont passé en revue les meilleurs films du genre pour plonger dans cette atmosphère sophistiquée et stylée. Ils ont ensuite imaginé ce qui se passerait s’ils remplaçaient les héros de l’histoire par un pigeon et ils ont découvert que, plus les pièges étaient élaborés et réalistes, plus il était amusant d'introduire un pigeon dans l'intrigue.
Nick Bruno explique : « On ne voulait pas en faire une parodie. On voulait faire un vrai film d’espionnage mais en animation ». Troy Quane ajoute : « On s’est tous les deux lancés dans ce projet incroyable : un homme est transformé en pigeon, c’est du délire ! »
« Ce qui était formidable dans le scénario et qui rendait l’idée de Walter aussi géniale, c’est que les pigeons sont vraiment des créatures extraordinaires et constituent une parfaite couverture. On les trouve dans toutes les villes du monde. Personne ne fait attention à eux. Les gens ne savent même pas qu’ils sont là. Ils sont cachés même quand ils sont à découvert. Ils ont les yeux sur le côté de la tête si bien qu'ils ont une vision à 360° et, à tout moment, ils voient à la fois votre tête et leurs fesses, donc impossible de les prendre par surprise », explique Nick Bruno.
« Ils font partie des oiseaux les plus rapides du monde. Du fait de cette rapidité, ils voient aussi à une vitesse plus importante que nous, donc, à leurs yeux, tout a l’air d’être au ralenti. Par exemple, ils perçoivent les rayons UV, un niveau de luminosité que l’œil humain ne distingue pas. Ça a l’air d’une blague, mais c’est vraiment la couverture idéale pour un espion. Personne ne vous remarque. Vous êtes équipés de gadgets intégrés. C’est une idée de génie, comme tous les autres gadgets de Walter », poursuit Troy Quane.
En rendant hommage aux grands classiques du cinéma d’espionnage, le chef-décorateur Michael Knapp a imaginé toutes les destinations exotiques aux quatre coins du monde traversées dans le film – de Washington au Japon en passant par la Riviera Maya [au Mexique] et la mer du Nord – tout en évoquant un monde bien contemporain auquel les spectateurs peuvent s’identifier. Le QG des espions du film est un espace génial, fidèle à l’idée que l’on s’en fait. C'est ainsi qu'il est camouflé sous le grand miroir d’eau du Washington Monument, à la vue de tous mais invisible !
Les couleurs et l’éclairage du film ont fait l'objet d'une longue réflexion. Knapp a mis au point une symbolique des couleurs dans laquelle les oranges et jaunes plus chauds représentent le travail d’équipe et la communauté. Une nuance de turquoise chaude incarne l'Agence, tandis qu’une nuance froide de bleu indique l’isolation. Knapp précise : « À travers nos décors et nos éclairages, on a constamment cherché à cadrer nos personnages en usant de jeux de couleurs, de lumières et d'ombres marquées, qui permettaient de découper leur silhouette ou de mettre en valeur leurs formes sculpturales stylisées. On a systématiquement tenté de mettre en exergue la dimension graphique de nos images ».
La musique est l'un des éléments fondamentaux du cinéma d'espionnage pour installer une atmosphère stylée, tout comme l'action, la tension dramatique et le suspense. Pour la bande-originale, la production a engagé le compositeur Theodore Shapiro. La première mission complexe confiée à Shapiro par Bruno et Quane a consisté à imaginer un thème héroïque qui évoque immédiatement Lance Sterling, tout comme on sait immédiatement, dès les premières notes, qu'on regarde un film de « James Bond » ou de la saga « Mission : Impossible ». Bruno se souvient : « Teddy possède ce rare talent grâce auquel il peut associer drame et comédie. Il sait dénicher l'humour sans affaiblir la gravité de la scène. J'ai été particulièrement sensible au thème de la mère de Walter, qu'on ne voit qu'au début du film mais dont on sent malgré tout la présence tout au long de l'histoire ».
Le monteur musical Tom Drescher a joué un rôle décisif au sein de l'équipe de Shapiro. Lui-même ornithologue, il a su créer des sonorités à partir de chants d'oiseau qui ont été intégrées à la bande-originale.
Pour le film, la production a collaboré avec Audi pour créer le véhicule hi-tech idéal du super-agent Lance Sterling : l'Audi RSQ e-tron. Modèle futuriste totalement imaginaire et spécialement mis au point pour le film, l’Audi RSQ e-tron est une voiture de sport à deux places entièrement électrique qui réunit plusieurs technologies inaugurées au sein de véritables Audi de série.