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Urgences surchargées, patients en danger ?
C dans l'air- 1 h 4 min
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Jeudi, 200 personnels des services d’urgence ont défilé à Paris pour défendre une profession qu’ils jugent méprisée. Et cette manifestation n’est qu’une partie d’une grande mobilisation commencée il y a trois mois et pour laquelle 80 hôpitaux de France sont en grève afin de réclamer plus de moyens pour les services d’urgence ainsi que des hausses de salaire. Selon les informations dévoilées par Mediapart ce matin, une grève générale de 150 hôpitaux est à attendre pour le mardi 11 juin. La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a annoncé jeudi le lancement d'une mission de « refondation » des services d'urgences, accompagnée d’un soutien financier aux établissements connaissant des surcroîts d'activité, lors du Congrès des urgentistes organisé à Paris. Cette annonce n’a pas suffi à calmer la colère du personnel hospitalier, le président des urgentistes Christophe Prudhomme est allé jusqu’à parler d’une « vaste blague ». La ministre reste donc sous pression alors que son projet de loi Santé est examiné par le Sénat depuis le début de la semaine. Ce projet de loi Santé passera notamment par le développement des maisons de santé afin de lutter contre les déserts médicaux. Le Premier ministre Édouard Philippe avait déclaré au mois de février qu’il voulait que ces maisons de santé, dans lesquelles l’ensemble du personnel est salarié y compris les médecins, deviennent « la norme ». La France comptait déjà 910 maisons de santé pluridisciplinaires (MSP) début 2018, avec plus de 300 en cours de création. Reste donc à savoir si un effort suffisant sera fait en parallèle pour les services d’urgence, confrontés à une hausse considérable de leur charge de travail en 20 ans : le nombre de patients pris en charge aux urgences est en effet passé de 10 millions en 1996 à 21 millions en 2016. Comment le gouvernement peut-il calmer la colère des urgentistes ? Faut-il réformer en profondeur notre système de santé ? Quelles solutions innovantes, notamment grâce à l’intelligence artificielle, pourraient simplifier le quotidien des professionnels de santé ? Invités : • Jean Viard, sociologue, directeur de recherche au CNRS. • Melanie Gomez, journaliste santé pour Europe 1. • André Grimaldi, professeur d’endocrinologie à la Pitié Salpêtrière et ancien chef du service de diabétologie. • Jean-Paul Hamon, médecin généraliste, président de la Fédération des médecins de France.
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Jeudi, 200 personnels des services d’urgence ont défilé à Paris pour défendre une profession qu’ils jugent méprisée. Et cette manifestation n’est qu’une partie d’une grande mobilisation commencée il y a trois mois et pour laquelle 80 hôpitaux de France sont en grève afin de réclamer plus de moyens pour les services d’urgence ainsi que des hausses de salaire. Selon les informations dévoilées par Mediapart ce matin, une grève générale de 150 hôpitaux est à attendre pour le mardi 11 juin.
La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a annoncé jeudi le lancement d'une mission de « refondation » des services d'urgences, accompagnée d’un soutien financier aux établissements connaissant des surcroîts d'activité, lors du Congrès des urgentistes organisé à Paris. Cette annonce n’a pas suffi à calmer la colère du personnel hospitalier, le président des urgentistes Christophe Prudhomme est allé jusqu’à parler d’une « vaste blague ». La ministre reste donc sous pression alors que son projet de loi Santé est examiné par le Sénat depuis le début de la semaine.
Ce projet de loi Santé passera notamment par le développement des maisons de santé afin de lutter contre les déserts médicaux. Le Premier ministre Édouard Philippe avait déclaré au mois de février qu’il voulait que ces maisons de santé, dans lesquelles l’ensemble du personnel est salarié y compris les médecins, deviennent « la norme ». La France comptait déjà 910 maisons de santé pluridisciplinaires (MSP) début 2018, avec plus de 300 en cours de création.
Reste donc à savoir si un effort suffisant sera fait en parallèle pour les services d’urgence, confrontés à une hausse considérable de leur charge de travail en 20 ans : le nombre de patients pris en charge aux urgences est en effet passé de 10 millions en 1996 à 21 millions en 2016.
Comment le gouvernement peut-il calmer la colère des urgentistes ? Faut-il réformer en profondeur notre système de santé ? Quelles solutions innovantes, notamment grâce à l’intelligence artificielle, pourraient simplifier le quotidien des professionnels de santé ?
Invités :
• Jean Viard, sociologue, directeur de recherche au CNRS.
• Melanie Gomez, journaliste santé pour Europe 1.
• André Grimaldi, professeur d’endocrinologie à la Pitié Salpêtrière et ancien chef du service de diabétologie.
• Jean-Paul Hamon, médecin généraliste, président de la Fédération des médecins de France.
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé