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La gauche l'emporte...Et maintenant on fait quoi ?
C dans l'air- Décryptage & investigation
- 1 h 7 min
- Français
- indisponible
- tous publics
C'est un coup de théâtre que personne n'avait vu venir : l'alliance de gauche du Nouveau Front populaire est arrivée en tête des législatives anticipées, avec 182 sièges à l'Assemblé contre 163 pour les macronistes, et 143 pour le RN. Peu de monde aurait misé sur une telle performance le 9 juin dernier, quand la dissolution a été décidée avec, à gauche, une désunion des plus totales aux Européennes. Savourant hier ce score dès 20h05, Jean-Luc Mélenchon a appelé Macron a nommé un Premier ministre issu du NPF pour appliquer son programme sans "subterfuge, arrangement ou combinaison". Une prise de position qui divise à gauche alors que la nécessité d'une coalition semble incontournable. C'est aussi le profil de Mélenchon qui pose problème dans un contexte où la France insoumise, avec 75 députés, sort majoritaire du NPF. Clémentine Autain, qui ne siègera pas parmi les Insoumis, appelle à voter pour choisir un candidat à Matignon, et surtout à attendre qu'un "nouveau groupe politique non caporalisé se crée" au sein de l'Assemblée. Du côté du Rassemblement national, la désillusion est sévère. Donné pourtant vainqueur, le parti n'accède ni à la majorité absolue ni à la majorité relative. L'impréparation de certains candidats semblent avoir plombé la campagne d'entre-deux-tours, comme un front républicain particulièrement efficace face à ce parti qui fait encore peur. Une "alliance du déshonneur", a dénoncé Jordan Bardella qui, s'il n'ira pas à Matignon, voit tout de même son parti revenir plus fort que jamais à l'Assemblée. "Notre victoire n'est que différée" estime Marine Le Pen. Enfin, du côté des macronistes, l'impression d'avoir sauvé les meubles domine. Avec un score plus élevé que prévu, la coalition du centre continue d'exister. C dans l'air a suivi la soirée électorale de Vincent Thiébaut (Horizons) qui a sauvé son siège en Alsace. Ensemble ressort toutefois affaibli de ces élections, si bien que Gabriel Attal a remis ce matin sa démission. L'Élysée lui a demandé de rester "pour l'instant", et pour la "stabilité" du pays". Avec une Assemblée divisée en trois blocs sans majorité, le risque de paralysie est, en effet, réel. Alors, comment expliquer la victoire inattendue du NPF ? Pourquoi le RN subit-il un tel revers ? Quel avenir pour le macronisme ? Nos invités : - Jérôme Jaffré, Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF - Soazig Quéméner, Rédactrice en chef - "La Tribune Dimanche" - Hervé Gattegno, Directeur de la rédaction - Radio Classique - Jérôme Fourquet, Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP
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C'est un coup de théâtre que personne n'avait vu venir : l'alliance de gauche du Nouveau Front populaire est arrivée en tête des législatives anticipées, avec 182 sièges à l'Assemblé contre 163 pour les macronistes, et 143 pour le RN. Peu de monde aurait misé sur une telle performance le 9 juin dernier, quand la dissolution a été décidée avec, à gauche, une désunion des plus totales aux Européennes.
Savourant hier ce score dès 20h05, Jean-Luc Mélenchon a appelé Macron a nommé un Premier ministre issu du NPF pour appliquer son programme sans "subterfuge, arrangement ou combinaison".
Une prise de position qui divise à gauche alors que la nécessité d'une coalition semble incontournable. C'est aussi le profil de Mélenchon qui pose problème dans un contexte où la France insoumise, avec 75 députés, sort majoritaire du NPF. Clémentine Autain, qui ne siègera pas parmi les Insoumis, appelle à voter pour choisir un candidat à Matignon, et surtout à attendre qu'un "nouveau groupe politique non caporalisé se crée" au sein de l'Assemblée.
Du côté du Rassemblement national, la désillusion est sévère. Donné pourtant vainqueur, le parti n'accède ni à la majorité absolue ni à la majorité relative. L'impréparation de certains candidats semblent avoir plombé la campagne d'entre-deux-tours, comme un front républicain particulièrement efficace face à ce parti qui fait encore peur. Une "alliance du déshonneur", a dénoncé Jordan Bardella qui, s'il n'ira pas à Matignon, voit tout de même son parti revenir plus fort que jamais à l'Assemblée. "Notre victoire n'est que différée" estime Marine Le Pen.
Enfin, du côté des macronistes, l'impression d'avoir sauvé les meubles domine. Avec un score plus élevé que prévu, la coalition du centre continue d'exister. C dans l'air a suivi la soirée électorale de Vincent Thiébaut (Horizons) qui a sauvé son siège en Alsace. Ensemble ressort toutefois affaibli de ces élections, si bien que Gabriel Attal a remis ce matin sa démission. L'Élysée lui a demandé de rester "pour l'instant", et pour la "stabilité" du pays". Avec une Assemblée divisée en trois blocs sans majorité, le risque de paralysie est, en effet, réel.
Alors, comment expliquer la victoire inattendue du NPF ? Pourquoi le RN subit-il un tel revers ? Quel avenir pour le macronisme ?
Nos invités :
- Jérôme Jaffré, Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF
- Soazig Quéméner, Rédactrice en chef - "La Tribune Dimanche"
- Hervé Gattegno, Directeur de la rédaction - Radio Classique
- Jérôme Fourquet, Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP
Présenté par : Caroline Roux
Maison de production : France Télévisions / Maximal Productions