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Élisabeth Borne : Première ministre, jusqu'à quand ?
C dans l'air- 1 h 5 min
- Français
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Élisabeth Borne restera-t-elle en poste ? Ce n'est pas la volonté des Français. Un sondage BVA publié hier indique en effet qu'une large majorité d'entre eux se disent favorables à un changement de chef du gouvernement. La défiance à l'encontre de la Première ministre est particulièrement forte du côté des opposants à la majorité présidentielle. Le président de la République va-t-il alors la remercier, à l’approche du 14 Juillet ? Le moment pourrait s’y prêter : un changement de Première ministre permettrait de tourner la page, au moins de façon symbolique, de la difficile séquence de la réforme des retraites, incarnée par Élisabeth Borne. Cette date marquera la fin des "cent jours" qu'Emmanuel Macron lui avait laissés pour apaiser le pays, après la difficile séquence de la réforme des retraites... En pleine réflexion, le chef de l'État multiplie les consultations ces derniers jours ; il a échangé avec l’ancien Premier ministre Édouard Philippe en début de semaine, mais également avec Nicolas Sarkozy, reçu à l’Élysée le 6 juin dernier. Plusieurs scénarios se dessinent : Tout d'abord, l'hypothèse d'un nouveau coup de barre à droite. Après un an de législature dans la douleur, faute de majorité absolue à l’Assemblée nationale, Emmanuel Macron pourrait tenter une opération séduction des députés LR en choisissant un Premier ministre issu de leurs rangs. C’est en tout cas ce que lui a soufflé Nicolas Sarkozy: " Quand la France penche à droite, il faut nommer un Premier ministre de droite ", a conseillé l’ancien président, selon des propos rapportés par L’Express. Emmanuel Macron pourrait être tenté de choisir un Premier ministre issu de son carré de fidèles. Parmi eux, un nom revient plus que d’autres : Julien Denormandie. L'ancien ministre de l’Agriculture, reconverti dans le privé depuis mai 2022, était déjà là en 2016 lors du lancement de la première campagne d'Emmanuel Macron. Richard Ferrand, l'ancien président de l’Assemblée nationale, est parfois également cité, malgré sa défaite aux dernières élections législatives. Pas si facile, donc, d'envisager de remplacer Élisabeth Borne. D'autant que le banc de touche n’est pas pléthorique. Les prétendants sont loin de se bousculer. Un problème de personnel auquel le président de la République fait face depuis sa première élection en 2017. Déconsidéré, le poste de Ministre ne fait plus autant rêver. Les coups à prendre sont en effet nombreux. La tâche est difficile et est moins considérée par les citoyens. Une équipe de C dans l'air a suivi Olivia Grégoire en déplacement sur le terrain. La ministre se confie sur la réalité du poste. Du côté de l'opposition de gauche, une nouvelle assemblée représentative de La France insoumise est organisée aujourd'hui à La Bellevilloise, à Paris. Ce rendez-vous réunit des représentants de la base, tirés au sort, et la direction afin d'évoquer l'avenir du mouvement et notamment la perspective des élections européennes. Mais la crise est loin d’être terminée pour le premier mouvement de gauche. En décembre, les historiques de LFI découvraient que la nouvelle direction s’était faite sans eux. Jean-Luc Mélenchon était alors accusé de verrouillage généralisé. Si pendant la bataille des retraites, les critiques ont été mises sous l’éteignoir, elles refont aujourd'hui surface. À la base, d nombreux militants s’en vont, dégoûtés par l’affaire Quatennens et le soutien que lui maintient Jean-Luc Mélenchon. Qui pour remplacer Élisabeth Borne ? Pourquoi est-il parfois si difficile pour Emmanuel Macron de recruter ses ministres ? La France Insoumise peut-elle s'affranchir de Jean-Luc Mélenchon ?
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Élisabeth Borne restera-t-elle en poste ? Ce n'est pas la volonté des Français. Un sondage BVA publié hier indique en effet qu'une large majorité d'entre eux se disent favorables à un changement de chef du gouvernement. La défiance à l'encontre de la Première ministre est particulièrement forte du côté des opposants à la majorité présidentielle.
Le président de la République va-t-il alors la remercier, à l’approche du 14 Juillet ? Le moment pourrait s’y prêter : un changement de Première ministre permettrait de tourner la page, au moins de façon symbolique, de la difficile séquence de la réforme des retraites, incarnée par Élisabeth Borne. Cette date marquera la fin des "cent jours" qu'Emmanuel Macron lui avait laissés pour apaiser le pays, après la difficile séquence de la réforme des retraites... En pleine réflexion, le chef de l'État multiplie les consultations ces derniers jours ; il a échangé avec l’ancien Premier ministre Édouard Philippe en début de semaine, mais également avec Nicolas Sarkozy, reçu à l’Élysée le 6 juin dernier.
Plusieurs scénarios se dessinent :
Tout d'abord, l'hypothèse d'un nouveau coup de barre à droite. Après un an de législature dans la douleur, faute de majorité absolue à l’Assemblée nationale, Emmanuel Macron pourrait tenter une opération séduction des députés LR en choisissant un Premier ministre issu de leurs rangs. C’est en tout cas ce que lui a soufflé Nicolas Sarkozy: " Quand la France penche à droite, il faut nommer un Premier ministre de droite ", a conseillé l’ancien président, selon des propos rapportés par L’Express.
Emmanuel Macron pourrait être tenté de choisir un Premier ministre issu de son carré de fidèles. Parmi eux, un nom revient plus que d’autres : Julien Denormandie. L'ancien ministre de l’Agriculture, reconverti dans le privé depuis mai 2022, était déjà là en 2016 lors du lancement de la première campagne d'Emmanuel Macron. Richard Ferrand, l'ancien président de l’Assemblée nationale, est parfois également cité, malgré sa défaite aux dernières élections législatives.
Pas si facile, donc, d'envisager de remplacer Élisabeth Borne. D'autant que le banc de touche n’est pas pléthorique. Les prétendants sont loin de se bousculer. Un problème de personnel auquel le président de la République fait face depuis sa première élection en 2017.
Déconsidéré, le poste de Ministre ne fait plus autant rêver. Les coups à prendre sont en effet nombreux. La tâche est difficile et est moins considérée par les citoyens. Une équipe de C dans l'air a suivi Olivia Grégoire en déplacement sur le terrain. La ministre se confie sur la réalité du poste.
Du côté de l'opposition de gauche, une nouvelle assemblée représentative de La France insoumise est organisée aujourd'hui à La Bellevilloise, à Paris. Ce rendez-vous réunit des représentants de la base, tirés au sort, et la direction afin d'évoquer l'avenir du mouvement et notamment la perspective des élections européennes. Mais la crise est loin d’être terminée pour le premier mouvement de gauche.
En décembre, les historiques de LFI découvraient que la nouvelle direction s’était faite sans eux. Jean-Luc Mélenchon était alors accusé de verrouillage généralisé. Si pendant la bataille des retraites, les critiques ont été mises sous l’éteignoir, elles refont aujourd'hui surface.
À la base, d nombreux militants s’en vont, dégoûtés par l’affaire Quatennens et le soutien que lui maintient Jean-Luc Mélenchon.
Qui pour remplacer Élisabeth Borne ?
Pourquoi est-il parfois si difficile pour Emmanuel Macron de recruter ses ministres ?
La France Insoumise peut-elle s'affranchir de Jean-Luc Mélenchon ?
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé