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Matignon : l'hypothèse Cazeneuve
C dans l'air- Décryptage & investigation
- 1 h 10 min
- Français
- indisponible
- tous publics
Il parlera "en temps voulu et dans le bon cadre". C'est par ces mots qu'Emmanuel Macron a commenté, depuis la Serbie, la situation politique française. "Je fais tous mes efforts (...) pour aboutir à la meilleure solution pour le pays", a-t-il ajouté. Une réponse aux critiques reçues ces derniers jours, qui l'accusent de procrastiner depuis les élections législatives.En attendant, les candidatures pour Matignon se multiplient. Ségolène Royal s'est dite "disponible" pour "essayer de constituer un gouvernement d'union". Le maire PS de Saint-Ouen, Karim Bouamrane, s'est dit "en capacité" d'être un "Premier ministre de compromis". Les Insoumis, de leur côté, continuent de brandir une menace de destitution d'Emmanuel Macron. Mathilde Panot a aussi indiqué avoir saisi le Conseil constitutionnel au sujet des ministres démissionnaires exerçant la fonction de député et ce, "au nom de la violation de la séparation des pouvoirs".Mais le nom qui ne cesse de revenir pour Matignon est celui de Bernard Cazeneuve, l'ancien Premier ministre de François Hollande. Cette possibilité exacerbe les dissonances déjà présentes au Parti socialiste, réuni actuellement à Blois pour ses universités d'été. Les expressions se multiplient en effet au sein du parti pour prôner une prise de distance avec La France insoumise, et le refus de censurer tout gouvernement qui ne serait pas emmené par Lucie Castets.Pendant ce temps, de l'autre côté de la Manche, le nouveau Premier ministre travailliste ne bénéficie d'aucun état de grâce. À peine installé à Downing Street, Keir Starmer a dû faire face à des émeutes racistes emmenées par des groupuscules d'extrême-droite. Les problèmes économiques restent aussi très important dans le pays. Le premier budget du gouvernement Starmer promet d'être « douloureux », a-t-il prévenu, évoquant notamment la réduction des dépenses publiques ou l’augmentation des impôts.Alors, qui va être choisi par Macron au poste de Premier ministre ? Le PS va-t-il se déchirer ? Quelle analyse porter sur les premières semaines de Keir Starmer à Downing Street ?Les experts :BRICE TEINTURIER - Directeur général IPSOSCECILE CORNUDET - Editorialiste politique aux EchosANTOINE OBERDORFF - Journaliste politique à L’OpinionBRUNO JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste à La Tribune Dimanche
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Il parlera "en temps voulu et dans le bon cadre". C'est par ces mots qu'Emmanuel Macron a commenté, depuis la Serbie, la situation politique française. "Je fais tous mes efforts (...) pour aboutir à la meilleure solution pour le pays", a-t-il ajouté. Une réponse aux critiques reçues ces derniers jours, qui l'accusent de procrastiner depuis les élections législatives.
En attendant, les candidatures pour Matignon se multiplient. Ségolène Royal s'est dite "disponible" pour "essayer de constituer un gouvernement d'union". Le maire PS de Saint-Ouen, Karim Bouamrane, s'est dit "en capacité" d'être un "Premier ministre de compromis". Les Insoumis, de leur côté, continuent de brandir une menace de destitution d'Emmanuel Macron. Mathilde Panot a aussi indiqué avoir saisi le Conseil constitutionnel au sujet des ministres démissionnaires exerçant la fonction de député et ce, "au nom de la violation de la séparation des pouvoirs".
Mais le nom qui ne cesse de revenir pour Matignon est celui de Bernard Cazeneuve, l'ancien Premier ministre de François Hollande. Cette possibilité exacerbe les dissonances déjà présentes au Parti socialiste, réuni actuellement à Blois pour ses universités d'été. Les expressions se multiplient en effet au sein du parti pour prôner une prise de distance avec La France insoumise, et le refus de censurer tout gouvernement qui ne serait pas emmené par Lucie Castets.
Pendant ce temps, de l'autre côté de la Manche, le nouveau Premier ministre travailliste ne bénéficie d'aucun état de grâce. À peine installé à Downing Street, Keir Starmer a dû faire face à des émeutes racistes emmenées par des groupuscules d'extrême-droite. Les problèmes économiques restent aussi très important dans le pays. Le premier budget du gouvernement Starmer promet d'être « douloureux », a-t-il prévenu, évoquant notamment la réduction des dépenses publiques ou l’augmentation des impôts.
Alors, qui va être choisi par Macron au poste de Premier ministre ? Le PS va-t-il se déchirer ? Quelle analyse porter sur les premières semaines de Keir Starmer à Downing Street ?
Les experts :
BRICE TEINTURIER - Directeur général IPSOS
CECILE CORNUDET - Editorialiste politique aux Echos
ANTOINE OBERDORFF - Journaliste politique à L’Opinion
BRUNO JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste à La Tribune Dimanche
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé
Maison de production : France Télévisions / Maximal Productions