Ont-ils voulu tuer Poutine ?
C dans l'air- 1 h 7 min
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"Une tentative d'assassinat". C'est l'accusation portée contre l'Ukraine par la Russie depuis hier. Kiev aurait ciblé Vladimir Poutine au cours d'une attaque "terroriste" aux drones. Mais alors que les éléments tangibles sont peu nombreux, les théories vont bon train : est-ce une attaque lancée depuis l'Ukraine ? Un geste de contestation interne ? Une attaque "sous fausse bannière" lancée par les Russes eux-mêmes pour justifier de futures actions ?
Aujourd'hui, le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a mis en garde Moscou contre toute utilisation de cette attaque présumée contre le Kremlin comme un prétexte pour intensifier son offensive militaire en Ukraine. "Nous appelons la Russie à ne pas utiliser cela comme une excuse pour poursuivre l'escalade de la guerre", a-t-il déclaré.
La situation continue donc de se tendre dans le conflit russo-ukrainien, et Vladimir Poutine, souvent décrit comme paranoïaque et replié sur lui-même, semble avoir de plus en plus peur pour sa sécurité. Toutefois, malgré cette "attaque terroriste" dénoncée par le Kremlin, le défilé militaire du 9 mai (célébrant la victoire sur l'Allemagne nazie en 1945) est maintenu à Moscou.
Pendant ce temps, la traque des oligarques russes continue. Mais l'efficacité des sanctions qui leur sont infligées est remise en question. Au Royaume-Uni, une enquête du Times et Transparency International révèle que leur portée est en tout cas limitée. En cause notamment : les proches des personnes visées qui seraient souvent épargnés. L'utilisation de sociétés écrans seraient aussi un moyen pour ces milliardaires de contourner les sanctions.
Enfin, en Estonie, les fortes tensions avec la Russie continuent. Après les expulsions mutuelles de leurs ambassadeurs en janvier dernier, la situation ne s'arrange pas. Une véritable "dérussification" est à l'oeuvre à l'oeuvre à Tallinn, où on enlève tous les symboles russes, reliquats de cinquante années de domination soviétique. Malgré une forte population russophone, l'enseignement du russe sera aussi proscrit à partir de l'an prochain dans les écoles du pays.
Alors, qui est derrière cette attaque aux drones sur le Kremlin ? Quelles conséquences sur la guerre ? Que deviennent les oligarques russes ? L'Estonie a-t-elle peur d'être la prochaine sur la "liste" de Poutine ?
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé