Trump : il revient…
C dans l'air- 1 h 3 min
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Deux ans après l’élection présidentielle, Donald Trump et les Républicains appellent à faire déferler une "immense vague rouge" sur les élections américaines de mi-mandat, qui se tiennent demain aux États-Unis, convaincus de pouvoir l’emporter. Avec à la clé : le contrôle du Congrès et la limitation de la capacité de Joe Biden à faire adopter des lois pour la seconde partie de son mandat, mais aussi, la préparation de la prochaine présidentielle. Ce scrutin est vu en effet par beaucoup comme un possible "tremplin" pour la candidature en 2024 du milliardaire qui a laissé ces derniers jours peu de place aux doutes sur ses ambitions et pourrait même se déclarer dès le week-end prochain. Et ce alors que le gouverneur de Floride Ron DeSantis, en pleine ascension, apparaît de plus en plus comme un possible candidat républicain en 2024.
Du côté des démocrates, on jette également toutes ses forces dans la dernière ligne droite pour tenter de convaincre et de mobiliser les électeurs. Des candidats qui ont beaucoup fait campagne ces derniers mois sur l’avortement, la Cour suprême des États-Unis ayant dynamité fin juin le droit des Américaines à interrompre leur grossesse. Cette décision de la plus haute juridiction du pays a offert aux démocrates une embellie cet été dans les enquêtes d’opinion, alimentant les spéculations sur leur possible victoire lors de ce scrutin, traditionnellement défavorable au parti du président en place. Mais avec une inflation à 8% la question du pouvoir d’achat s’est imposée aux États-Unis et l’économie est devenue la priorité des Américains. Ce qu’ont bien compris les républicains qui ne parlent que de cela depuis des semaines.
Résultat : dans les derniers sondages, l’avance de certains candidats démocrates s’est bien réduite. Alors pour tenter de reprendre la main dans des élections qui s’annoncent très serrées après une campagne marquée par les menaces de mort et les violences, Joe Biden et son prédécesseur Barack Obama ont multiplié ces derniers jours les meetings, exhortant à "voter" pour protéger la "démocratie".
40 millions d’électeurs ont déjà voté par anticipation mais on s’attend comme il y a deux ans à une vague de contestation des résultats qui ne seraient pas favorables aux républicains. Nombre de dirigeants proches de leur champion Donald Trump, lequel n'a jamais reconnu sa défaite à la présidentielle de novembre 2020, se sont dit prêts à contester les résultats. C’est le cas par exemple, de la candidate Kari Lake au poste de gouverneur en Arizona. Elle a refusé de dire qu'elle respecterait un résultat en forme de défaite face à son adversaire démocrate dans cet État divisé du sud des États-Unis. Même chose dans le Wisconsin (nord) où le sénateur républicain sortant Ron Johnson n'a pas dit qu'il s'inclinerait en cas de défaite face au démocrate Mandela Barnes.
Alors qu’est-ce qui a changé, deux ans après l’arrivée de Joe Biden à la Maison-Blanche ? Quels sont les enjeux de ces midterms ? Donald Trump va-t-il faire son retour ? Ron DeSantis peut-il le détrôner à la tête du parti ? Et quel impact le rachat de Twitter par Elon Musk peut-il avoir sur la démocratie américaine ?
Invités :
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé