Sécheresse : comment répondre à l'urgence
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Jusqu'au 15 août. L'estimation de Météo France sur la durée de cette troisième vague de chaleur en France a de quoi inquiéter. Démarrée le 31 juillet, celle-ci est particulièrement longue et souligne la réalité du changement climatique. Un épisode de chaleur intense qui devrait atteindre un pic caniculaire ce vendredi dans la plus grande partie du pays. Et seules les régions situées le long de la Manche devraient rester sous les 30 degrés.
Un épisode historique où, malgré les orages ici et là, la sécheresse se poursuit. Depuis la mi-juillet, l'indice d'humidité des sols est tombé au-dessous de celui enregistré lors de la grande sécheresse de 1976. Et avec des végétations aussi sèches, le risque d'incendie augmente partout, même en Bretagne où 300 hectares viennent de brûler ce week-end dans le Finistère et le Morbihan.
Dans ce contexte, plus de cent communes sont déjà privées d'eau potable. Une situation préoccupante qui a poussé la Première ministre Elisabeth Borne d'activer une cellule de crise. Mais les solutions se cherchent aussi localement. Sur l'île de Molène, au large de Brest, on transforme l'eau de mer en eau potable grâce à un "osmoseur" qui filtre les minéraux indésirables. Si elle fonctionne, cette initiative est cependant coûteuse et énergivore. Elle abîmerait aussi les milieux marins, le rejet en mer du reliquat d'eau étant plus chaud et plus salé que l'eau récupérée.
Enfin, en Ardèche, la forêt communale de Banne reprend vie après que 80 hectares sont partis en fumée en 2014. Si les traces de l'incendie ont disparu, il faudra attendre encore une vingtaine d'années pour retrouver des arbres d'une dizaine de mètres de hauteur. Le village de Banne a fait le choix de replanter partiellement, une décision qui n'était pas indispensable à la régénération naturelle de la forêt.
Alors, comment se protéger de ces vagues de chaleur ? Quelles solutions l'Etat peut-il apporter aux territoires les plus touchés ? La pénurie d'eau potable peut-elle se généraliser à tout le pays ? Quelles sont nos capacités pour surmonter les dégâts de ces chocs environnementaux ?
Invités :
- Emma Haziza, hydrologue
- Amandine Richaud-Crambes, ingénieure urbaniste, directrice de la « Fabrique des mobilités »
- Philippe Dessertine, directeur de l’Institut de Haute Finance
- Emmanuelle Souffi, journaliste au Journal du dimanche
- Jean Valadier (par Skype), maire d’Argences en Aubrac et Président de la communauté de communes Aubrac Carladez et Viadène
Présenté par : Bruno Duvic