Poutine/Biden : l’escalade
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L’escalade continue en Ukraine, au 65e jour de l’invasion russe. La capitale ukrainienne, Kiev, a été la cible de frappes hier soir, en pleine visite du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres. "Cela en dit long sur la véritable attitude de la Russie envers les institutions internationales", a déclaré le président Volodymyr Zelensky, dans une vidéo postée sur sa chaîne Telegram. "Par cet acte odieux de barbarie, la Russie démontre une fois de plus son attitude envers l'Ukraine, l'Europe et le monde", a quant à lui fustigé sur Twitter le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kouleba. Un aveu d’échec pour Antonio Guterres. Selon lui, le Conseil de sécurité de l'ONU a "échoué à empêcher et mettre fin" à la guerre en Ukraine. "Le Conseil de sécurité a échoué à faire ce qui était en son pouvoir pour empêcher et mettre fin à cette guerre", a déclaré Antonio Guterres aux côtés du président ukrainien Volodymyr Zelensky, estimant que c'était "source d'une grande déception, frustration et colère".
Il a toutefois assuré jeudi que l'organisation faisait "tout son possible" pour évacuer les civils coincés dans "l'apocalypse" de Marioupol, ville ukrainienne détruite par les combats avec les forces russes. Car si Kiev a été frappée hier soir, au sud du pays, les combats sont d’une extrême violence. A l’Est, l’armée russe intensifie son offensive. "Les occupants effectuent des frappes pratiquement dans toutes les directions", avec une activité particulièrement intense dans les régions de Kharkiv et dans le Donbass, a souligné l’état-major ukrainien.
Aux États-Unis, le président Joe Biden demande, pour accentuer son soutien à l’Ukraine, une rallonge de 33 milliards de dollars au Congrès qui servirait à fournir plus d'armes mais aussi de la nourriture et des médicaments. Cet argent permettrait aussi de faire fonctionner les écoles et les hôpitaux, de payer les retraites et de venir en aide à des millions de réfugiés.
Avec ce conflit, le mystère s’épaissit toujours un peu plus sur le pouvoir de Vladimir Poutine. Des rumeurs entourent l’état de santé du président russe mais pas seulement. Selon un récent rapport des services de renseignement américain, ce dernier serait plus isolé que jamais. Il serait même mal informé de la réalité de la guerre, selon la CIA. Ses proches conseillers seraient terrifiés à l'idée de lui dire la vérité et lui-même n'accordait plus sa confiance qu’à un cercle très restreint. Cet isolement, réel ou supposé, peut avoir une influence sur le déroulement de la guerre.
Où l’escalade de cette guerre en Ukraine va-t-elle s’arrêter ? De qui est aujourd’hui composé le cercle proche de Vladimir Poutine ? Comment les familles mixtes russo-ukrainiennes vivent-elles ce conflit fratricide ?
- Général Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire française auprès des Nations Unies
- Benjamin Haddad, politologue et directeur Europe du think tank Atlantic Council
- Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie / NEI - IFRI - Institut français des relations internationales
- Elsa Vidal, rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - RF
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé