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Covid, crise : la chute de Trump ?
C dans l'air- 1 h 8 min
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Donald Trump reporte un meeting de campagne dans le New Hampshire, officiellement à cause d'une "tempête tropicale". N'essaye-t-il pas plutôt d'éviter une nouvelle polémique ? A Tulsa, le 20 juin dernier, il a fait un meeting devant plusieurs milliers de partisans. Il ne portait pas de masque. Son public aussi d'ailleurs. Résultat : deux semaines après sa venue, le nombre de cas de coronavirus a doublé dans la ville ! En 24 heures, le pays a enregistré plus de 65 000 cas supplémentaires. Pourtant, le président américain persiste à dire que cette augmentation est due à un meilleur dépistage. Les Américains sont de plus en plus critiques : 33% de la population seulement approuve sa gestion de la crise sanitaire. Sur la corde raide pour novembre ? Son adversaire démocrate Joe Biden est, en tout cas, donné favori. Et d'autres difficultés attendent Donald Trump : la Cour suprême a jugé que le procureur qui enquête sur le financement de sa campagne électorale en 2016 pouvait avoir accès à ses déclarations d'impôts. Celles-ci ne devraient néanmoins pas être dévoilées avant l’élection présidentielle. En revanche, impossible pour lui d'empêcher la parution du livre de sa nièce, Mary Trump, qui sort dans quelques jours. Déjà best-seller, ce portrait explosif porte un titre explicite : "Trop et jamais assez : comment ma famille a créé l'homme le plus dangereux au monde". Dans son propre camp, l'actuel président est désavoué. Des vidéos visionnées des millions de fois discréditent son bilan et ses décisions. Derrière celles-ci, un petit groupe de stratèges républicains appelé « The Lincoln Project ». Ils se présentent comme "modérés" et veulent empêcher à tout prix sa réélection. Même s'il affectionne les réseaux sociaux, Donald Trump y est régulièrement tourné en ridicule. Sur le réseau Tik Tok, une comédienne appelée Sarah Cooper s'est rendue célèbre grâce à lui et au doublage de ses discours. En reprenant ses déclarations les plus polémiques ou péremptoires, elle en montre l'absurdité. Après la mort de George Floyd et les protestations contre le racisme à travers tout le pays, la mémoire de l'esclavage refait surface. Les militants du mouvement Black Lives Matter tentent de faire tomber les statues d’hommes d’Etat controversés. Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des représentants, a ordonné de décrocher quatre portraits de confédérés dans les couloirs du Congrès américain. En Virginie, la ville de Richmond, ancienne capitale du sud esclavagiste, a commencé à déboulonner les statues de commandants de l'armée sudiste. Ce mercredi, le Mississippi a retiré le symbole confédéré de son drapeau, le dernier à arborer les couleurs des anciennes troupes esclavagistes. L'étendard a été abaissé pour la dernière fois, sous les applaudissements du public. Enlever ces symboles peut-il aider les Américains à se tourner plus sereinement vers l'avenir ? Donald Trump a-t-il encore sa chance aux prochaines élections ? Les événements de ces derniers mois vont-ils changer le visage des Etats-Unis ? Invités - Anne-Lorraine Bujon, directrice de la rédaction de la revue “Esprit” - Laure Mandeville, grand reporter au "Figaro" et auteur de "Qui est vraiment Donald Trump ?" - François Durpaire, historien, spécialiste des États-Unis - Laurence Nardon, chercheuse, spécialiste des États-Unis à l'IFRI - Nicole Bacharan, politologue spécialiste des Etats-Unis et auteur de "Le monde selon Trump"
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Donald Trump reporte un meeting de campagne dans le New Hampshire, officiellement à cause d'une "tempête tropicale". N'essaye-t-il pas plutôt d'éviter une nouvelle polémique ? A Tulsa, le 20 juin dernier, il a fait un meeting devant plusieurs milliers de partisans. Il ne portait pas de masque. Son public aussi d'ailleurs. Résultat : deux semaines après sa venue, le nombre de cas de coronavirus a doublé dans la ville ! En 24 heures, le pays a enregistré plus de 65 000 cas supplémentaires. Pourtant, le président américain persiste à dire que cette augmentation est due à un meilleur dépistage. Les Américains sont de plus en plus critiques : 33% de la population seulement approuve sa gestion de la crise sanitaire. Sur la corde raide pour novembre ? Son adversaire démocrate Joe Biden est, en tout cas, donné favori.
Et d'autres difficultés attendent Donald Trump : la Cour suprême a jugé que le procureur qui enquête sur le financement de sa campagne électorale en 2016 pouvait avoir accès à ses déclarations d'impôts. Celles-ci ne devraient néanmoins pas être dévoilées avant l’élection présidentielle. En revanche, impossible pour lui d'empêcher la parution du livre de sa nièce, Mary Trump, qui sort dans quelques jours. Déjà best-seller, ce portrait explosif porte un titre explicite : "Trop et jamais assez : comment ma famille a créé l'homme le plus dangereux au monde".
Dans son propre camp, l'actuel président est désavoué. Des vidéos visionnées des millions de fois discréditent son bilan et ses décisions. Derrière celles-ci, un petit groupe de stratèges républicains appelé « The Lincoln Project ». Ils se présentent comme "modérés" et veulent empêcher à tout prix sa réélection. Même s'il affectionne les réseaux sociaux, Donald Trump y est régulièrement tourné en ridicule. Sur le réseau Tik Tok, une comédienne appelée Sarah Cooper s'est rendue célèbre grâce à lui et au doublage de ses discours. En reprenant ses déclarations les plus polémiques ou péremptoires, elle en montre l'absurdité.
Après la mort de George Floyd et les protestations contre le racisme à travers tout le pays, la mémoire de l'esclavage refait surface. Les militants du mouvement Black Lives Matter tentent de faire tomber les statues d’hommes d’Etat controversés. Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des représentants, a ordonné de décrocher quatre portraits de confédérés dans les couloirs du Congrès américain. En Virginie, la ville de Richmond, ancienne capitale du sud esclavagiste, a commencé à déboulonner les statues de commandants de l'armée sudiste. Ce mercredi, le Mississippi a retiré le symbole confédéré de son drapeau, le dernier à arborer les couleurs des anciennes troupes esclavagistes. L'étendard a été abaissé pour la dernière fois, sous les applaudissements du public.
Enlever ces symboles peut-il aider les Américains à se tourner plus sereinement vers l'avenir ? Donald Trump a-t-il encore sa chance aux prochaines élections ? Les événements de ces derniers mois vont-ils changer le visage des Etats-Unis ?
Invités
- Anne-Lorraine Bujon, directrice de la rédaction de la revue “Esprit”
- Laure Mandeville, grand reporter au "Figaro" et auteur de "Qui est vraiment Donald Trump ?"
- François Durpaire, historien, spécialiste des États-Unis
- Laurence Nardon, chercheuse, spécialiste des États-Unis à l'IFRI
- Nicole Bacharan, politologue spécialiste des Etats-Unis et auteur de "Le monde selon Trump"
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé