Épidémie : jusqu'ici tout va bien ?
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Alors que la France s'est engagée dans sa deuxième semaine de déconfinement, et que se profile le week-end de l’Ascension, les autorités sanitaires appellent à la plus grande prudence. "Déconfiner ne signifie pas la fin de l’épidémie. Au contraire, avec le recul des mesures de confinement il est établi que le risque de contact avec le virus augmente. Or nous le savons, le virus est toujours là, il est dangereux et meurtrier", a déclaré hier Jérôme Salomon, pour alerter sur le risque de déplacements trop nombreux et un relâchement dans l’application des mesures sanitaires.
"Le risque de reprise épidémique et la vitesse de propagation de l’épidémie ne sont liés qu’à nos comportements humains, qu’à nous. Nous avons le pouvoir de maitriser l’épidémie", a insisté le directeur général de la Santé, avant de rappeler l’importance de "se faire tester au moindre doute".
Depuis le début du déconfinement, plus de 25 clusters ont été identifiés sur le territoire, dont un à Lille où une campagne de dépistage massive, concernant près d'un millier de fonctionnaires, est actuellement menée au sein du commissariat central de la ville après l'identification de trois cas de Covid-19 positifs.
D’autres campagnes ont également lieu dans les Côtes d’Armor et dans le Loiret, après la confirmation d’une centaine de cas dans deux abattoirs, l’un au Mené, l’autre à Fleury-les-Aubrais.
Pour autant, après plus d’une semaine de déconfinement, le ralentissement de l’épidémie se poursuit en France. Selon le dernier bilan fourni mardi par les autorités sanitaires, 143.427 cas de Covid-19 ont été confirmés depuis le début de la pandémie dans le pays et 28.022 personnes en sont décédées, dont 131 au cours des dernières 24 heures. Par ailleurs, le nombre de malades du nouveau coronavirus en réanimation est toujours au-dessous de 2 000, précisément 1 894 cas graves, dont 69 nouvelles admissions en 24 heures.
Dans ce contexte, la France poursuit avec prudence son déconfinement tandis qu’en Europe d'autres pays comme l’Allemagne, l’Italie ou l’Espagne accélèrent. Néanmoins la crainte d’une seconde vague occupe partout les esprits alors que la courbe des cas remonte dans plusieurs pays asiatiques et qu’elle dépasse le seuil du demi-million en Amérique latine, dont près de la moitié au Brésil.
Alors faut-il craindre une deuxième vague ? Quelle est la situation en France ? Pourquoi des foyers d’infection apparaissent-ils dans les abattoirs ? Comment fonctionne une brigade sanitaire ? À partir de quand pourra-t-on dire que le déconfinement a réussi ? Se dirige-t-on vers un second tour des élections municipales en juin ?
Invités :
- Jean-Paul Hamon, médecin généraliste, président de la fédération des médecins de France
- Sophie Aurenche, journaliste au service Reportages à RTL
- Bruno Lina, professeur de virologie au CHU de Lyon, membre du conseil scientifique
- Daniel Lévy-Bruhl, épidémiologiste – Santé Publique France
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé