Française des Jeux : pourquoi vendre la machine à cash ?
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À partir de ce jeudi 7 novembre, débute la privatisation de la Française des Jeux. À l’issue de l’opération, l’État, qui possédait 72 % de l’entreprise, restera actionnaire minoritaire à hauteur de 20 %. Concrètement, jusqu’au mercredi 20 novembre, les actions de la Française des Jeux vont être mises en vente, notamment auprès des particuliers. La FDJ est une entreprise très rentable : son chiffre d’affaires a augmenté de 5 % par an en moyenne au cours des vingt-cinq dernières années et le groupe a distribué 130 millions d’euros de dividendes l’an dernier.
Il s’agit d’un pari budgétaire pour l’État qui va perdre 93 millions d'euros de dividendes annuels mais espère profiter de plus d'un milliard d'euros de recettes immédiates. Mais aussi d’un test pour la politique de privatisation relancée par Emmanuel Macron. La loi Pacte, promulguée par le chef de l’État, prévoit en effet, pour alimenter un fonds de 10 milliards d’euros consacré à l’innovation, l’ouverture au capital privé de la Française des Jeux mais aussi d’Engie et du gestionnaire des Aéroports de Paris qui se heurte à un référendum d’initiative partagée…
Aujourd’hui, l’exécutif espère faire de la privatisation de FDJ un "succès populaire". Mais quel va être le comportement des petits porteurs, mis à mal par la crise de 2008 et inquiets de la décote des dernières privatisations comme Orange (ex France Telecom) ou EDF ? Pour inciter les particuliers à tenter le pari, le gouvernement offre un bonus : 2 % de décote sur les titres s’ils sont conservés 18 mois et une action gratuite pour dix achetées.
Cela suffira-t-il à attirer les petits porteurs ? Acheter l’une des 191 millions d’actions vaut-il le coup ? Pourquoi le gouvernement lance-t-il la privatisation de la Française des Jeux ? Est-ce une bonne ou mauvaise opération pour l’État ? Avant la privatisation de la Française des Jeux, plusieurs vagues de cessions d’entreprises publiques ont été réalisées en France depuis les années 1980. Quel est le bilan de ces précédentes privatisations ? Enfin pourquoi le projet de privatisation des Aéroports de Paris est-il au centre d’une bataille politique ?
Invités :
• Dominique Seux, directeur délégué de la rédaction du quotidien Les Échos.
• Mathieu Plane, économiste à l’OFCE.
• Cécile Crouzel, chef adjointe du service Entreprises du Figaro.
• Sophie Fay, Grand reporter pour L’Obs.
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé