Blancs comme neige
13h15, le dimanche...- 46 min
- tous publics
Du même programme
- 13h15, le dimanche... 13h15, le dimanche... Ni vus ni connus diffusé le 18/06 | 48 min
- 13h15, le dimanche... 13h15, le dimanche... A l'ombre de la Lune diffusé le 24/09 | 45 min
- 13h15, le dimanche... 13h15, le dimanche... Abeilles : to bee or not to be diffusé le 14/01 | 45 min
- 13h15, le dimanche... 13h15, le dimanche... Les Folies fermières diffusé le 19/05 | 35 min
L’ours polaire incarne à lui seul tous les défis environnementaux, à commencer par le réchauffement climatique. La glace est son territoire de chasse. Il est donc le premier à souffrir de la réduction de la banquise. Mais aussi de l’exposition aux polluants ou de l’exploitation des ressources naturelles dans la région.
Plus qu’un animal, l’ours est désormais un symbole. C’est aussi un enjeu politique. Classée « espèce vulnérable » pour les Américains, il est toujours chassé par les Inuits au Canada ou au Groenland. Le nombre d’ours est lui-même en question. 20 000, 25 000, voir 30 000 pour certains. Car si certaines populations d’ours sont en déclin, d’autres se maintiennent dans certaines régions du Grand Nord.
On peut passer des semaines à traverser l’Arctique sans en voir un seul. Mais il est une ville au Canada où l’on est à peu près certain d’en apercevoir. Churchill, dans la province du Manitoba, compte 850 habitants et à peu près autant d’ours qui chaque automne rodent autour du village en attendant que la glace se forme sur la baie d’Hudson.
Pour nous qui le voyons de France, l’ours polaire est une abstraction. L’icône a remplacé l’animal. Pour ces Canadiens de la Baie d’Hudson, c’est un animal familier, un danger constant, et un émerveillement tout à la fois. Parce que la façon dont nous regardons l’ours raconte notre rapport à la Nature.
Un reportage de Florent Muller, Frédéric Capron et Matthieu Parmentier
Présenté par : Laurent Delahousse