Dr Faiza Bossy - Botulisme : faut-il se méfier de nos conserves ?
L'invité de C dans l'air- 10 min 6 s
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Dr Faiza Bossy, Médecin généraliste
Les professionnels de santé sont en alerte après « dix cas cliniquement évocateurs de botulisme alimentaire » en France, en lien avec la consommation de conserves artisanales de sardines dans un restaurant bordelais.
« Potentiellement 25 personnes auraient consommé ces bocaux », indique Thierry Touzet directeur adjoint de la direction départementale de protection des populations (DDPP) de la Gironde. Ces conserves artisanales de sardines, fabriquées par l’établissement bordelais le Tchin Tchin Wine bar, sont pointées du doigt après un total de douze cas évocateurs de botulisme alimentaire dont un vient de conduire au décès d’une patiente de 32 ans en Île-de-France. A ce stade, dix cas sont recensés en France et deux à l’étranger – en Espagne et en Allemagne – mais qui relèvent du foyer d’intoxication bordelais.
Le ministère de la Santé a émis une alerte urgente à l’adresse de professionnels de santé, ce mardi, pour les informer de « dix cas cliniquement évocateurs de botulisme alimentaire » et avertissant que « la survenue d’autres cas, dans les prochains jours, en lien avec cet établissement n’est pas exclue ».
Les cas de botulisme sont très rares, avec 15 à 20 cas par an en France, mais selon la quantité de toxines ingérée et l’état de santé des malades, les pronostics vitaux peuvent être engagés. L’administration d’un antidote, le plus tôt possible après l’apparition des symptômes « peut permettre de raccourcir le temps d’hospitalisation », précise le ministère de la Santé dans sa communication aux soignants.
En France, la réserve d’antitoxiniques est sous le contrôle de l’Armée car un risque terroriste lui est associé. Un stock a été prépositionné à Bordeaux, après cette intoxication collective.
Le Dr de Faiza Bossy reviendra sur cette d’affaire et cette course contre la montre pour retrouver d’autres cas potentiels…
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé