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Un Premier ministre à gauche... ou à droite ?
C dans l'air- Décryptage & investigation
- 1 h 6 min
- Français
- indisponible
- tous publics
Et maintenant, comment faire ? C'est la grande question depuis que les Français n'ont donné aucune majorité claire à l'Assemblée. Si la gauche est arrivée en tête avec 182 députés, elle est en effet très loin des 289 sièges nécessaires pour gouverner sans risque d'être renversé. Ce mardi, les députés élus du Nouveau Front populaire ont fait leur arrivée à l'Assemblée, et le sujet de quelle coalition créer, de quel nom proposer pour Matignon, est omniprésente. Si Manuel Bompard affirme que Jean-Luc Mélenchon "continue de faire partie des options", d'autres noms circulent comme l'écologiste Marine Tondelier, la socialiste Johanna Rolland ou les ex-insoumis Clémentine Autain ou François Ruffin. Mais, l'incertitude est totale, car rien n'oblige Emmanuel Macron à donner les clés de Matignon à la gauche. Certains, comme Gérald Darmanin, plaident pour une coalition prenant pour base une alliance du camp présidentiel avec les LR. Pendant ce temps, au RN, l'heure est au ménage. Gilles Pennelle, le directeur en charge du recrutement, a démissionné. Celui qui a supervisé le "plan Matignon" mis en place pour se préparer à des élections anticipées paie les dérapages de certains candidats. L'enjeu est de mieux se préparer dans le cas d'une nouvelle dissolution dans un an. Pour comprendre ce qui se joue, C dans l'air est allé à la rencontre de Benjamin Morel, constitutionnaliste, qui estime que la nouvelle Assemblée nationale rendra tout gouvernement très instable. Pour lui, les seules coalitions possibles sont celles allant "des LR au Verts" ou "des Communistes à Horizons". Mais le risque d'une déception des électeurs est grand. Enfin, du côté des petits patrons, on commence à s'inquiéter de cette instabilité qui se dessine en France. Le programme économique du Nouveau Front populaire, et notamment certaines mesures comme l'augmentation du SMIC à 1600 € net, fait parfois craindre le pire. Alors, quel Premier ministre va être proposé par le NFP ? Macron peut-il tenter une alliance avec la droite ? Comment est reçu le programme de la gauche auprès des petits patrons ? Nos invités : Cécile Cornudet - Éditorialiste politique aux Échos Jean Garrigues – Historien, président de la commission internationale d'histoire des assemblées Olivier Beaumont - Grand reporter au service politique du Parisien - Aujourd’hui en France Brice Teinturier - Directeur général délégué, institut de sondages Ipsos
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Et maintenant, comment faire ? C'est la grande question depuis que les Français n'ont donné aucune majorité claire à l'Assemblée. Si la gauche est arrivée en tête avec 182 députés, elle est en effet très loin des 289 sièges nécessaires pour gouverner sans risque d'être renversé. Ce mardi, les députés élus du Nouveau Front populaire ont fait leur arrivée à l'Assemblée, et le sujet de quelle coalition créer, de quel nom proposer pour Matignon, est omniprésente.
Si Manuel Bompard affirme que Jean-Luc Mélenchon "continue de faire partie des options", d'autres noms circulent comme l'écologiste Marine Tondelier, la socialiste Johanna Rolland ou les ex-insoumis Clémentine Autain ou François Ruffin. Mais, l'incertitude est totale, car rien n'oblige Emmanuel Macron à donner les clés de Matignon à la gauche. Certains, comme Gérald Darmanin, plaident pour une coalition prenant pour base une alliance du camp présidentiel avec les LR.
Pendant ce temps, au RN, l'heure est au ménage. Gilles Pennelle, le directeur en charge du recrutement, a démissionné. Celui qui a supervisé le "plan Matignon" mis en place pour se préparer à des élections anticipées paie les dérapages de certains candidats. L'enjeu est de mieux se préparer dans le cas d'une nouvelle dissolution dans un an.
Pour comprendre ce qui se joue, C dans l'air est allé à la rencontre de Benjamin Morel, constitutionnaliste, qui estime que la nouvelle Assemblée nationale rendra tout gouvernement très instable. Pour lui, les seules coalitions possibles sont celles allant "des LR au Verts" ou "des Communistes à Horizons". Mais le risque d'une déception des électeurs est grand.
Enfin, du côté des petits patrons, on commence à s'inquiéter de cette instabilité qui se dessine en France. Le programme économique du Nouveau Front populaire, et notamment certaines mesures comme l'augmentation du SMIC à 1600 € net, fait parfois craindre le pire.
Alors, quel Premier ministre va être proposé par le NFP ? Macron peut-il tenter une alliance avec la droite ? Comment est reçu le programme de la gauche auprès des petits patrons ?
Nos invités :
Cécile Cornudet - Éditorialiste politique aux Échos
Jean Garrigues – Historien, président de la commission internationale d'histoire des assemblées
Olivier Beaumont - Grand reporter au service politique du Parisien - Aujourd’hui en France
Brice Teinturier - Directeur général délégué, institut de sondages Ipsos
Présenté par : Caroline Roux
Maison de production : France Télévisions / Maximal Productions