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Une crise politique... et des grèves ?
C dans l'air- Décryptage & investigation
- 1 h 6 min
- Français
- indisponible
- tous publics
Toujours pas de fumée blanche. Cinq jours après son arrivée en tête aux législatives, le NFP n'a pas avancé encore de nom pour Matignon. Les propositions individuelles, en revanche, se multiplient : hier, les insoumis proposaient quatre personnes : Clémence Guetté, Manuel Bompard, Mathilde Panot ou... Jean-Luc Mélenchon. Une confusion totale donc, qui inquiète de part et d'autres, notamment François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France qui, face à ce "choc d'incertitude", appelle à ne pas "creuser les déficits". Si la gauche patine, la restructuration du Parlement continue avec la création d'un nouveau groupe, celui des "purgés" de LFI, nommé L'Après (Association pour une République écologique et sociale). En macronie, on profite aussi de ce temps de latence : Bruno Le Maire continue ses coupes budgétaires, Macron rassure l'Otan sur ses prérogatives internationales, Gabriel Attal se porte candidat au poste de président du groupe Renaissance à l'Assemblée. Du côté des syndicats, la CGT Cheminots appelle à des rassemblements devant les préfectures et l'Assemblée nationale pour exiger la mise en place d'un gouvernement issu du Nouveau Front populaire. Ils appellent Macron à "entendre le résultat des urnes". Des actions pourraient avoir lieu le jeudi 18 juillet, à une semaine seulement du début des Jeux olympiques dont la sécurité, dans ce contexte, inquiète à plusieurs égards. Pendant ce temps, en Italie, la Rai a créé la polémique en cessant de couvrir le second tour des législatives françaises lorsqu’il est apparu que le RN arrivait troisième. La chaîne publique, surnommée "TéléMeloni", a en effet préféré diffuser un reportage sur un festival identitaire. L'opposition politique accuse le groupe audiovisuel de ne pas avoir voulu froisser Giorgia Meloni, la cheffe du gouvernement et figure de l'extrême droite italienne. Alors, combien de temps encore Gabriel Attal peut rester à Matignon ? Quel peut être le poids des syndicats dans ce moment politique ? La polémique actuelle autour de la Rai est-elle justifiée ? Les invités : Bruno Jeudy, Directeur délégué et éditorialiste - "La Tribune Dimanche" Alix Bouilhaguet, Éditorialiste politique - France Télévisions Mathieu Plane, Économiste - OFCE (Observatoire Français des Conjonctures Économiques) Bernard Sananès, Politologue – Président de l’Institut de sondage Elabe
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Toujours pas de fumée blanche. Cinq jours après son arrivée en tête aux législatives, le NFP n'a pas avancé encore de nom pour Matignon. Les propositions individuelles, en revanche, se multiplient : hier, les insoumis proposaient quatre personnes : Clémence Guetté, Manuel Bompard, Mathilde Panot ou... Jean-Luc Mélenchon. Une confusion totale donc, qui inquiète de part et d'autres, notamment François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France qui, face à ce "choc d'incertitude", appelle à ne pas "creuser les déficits".
Si la gauche patine, la restructuration du Parlement continue avec la création d'un nouveau groupe, celui des "purgés" de LFI, nommé L'Après (Association pour une République écologique et sociale). En macronie, on profite aussi de ce temps de latence : Bruno Le Maire continue ses coupes budgétaires, Macron rassure l'Otan sur ses prérogatives internationales, Gabriel Attal se porte candidat au poste de président du groupe Renaissance à l'Assemblée.
Du côté des syndicats, la CGT Cheminots appelle à des rassemblements devant les préfectures et l'Assemblée nationale pour exiger la mise en place d'un gouvernement issu du Nouveau Front populaire. Ils appellent Macron à "entendre le résultat des urnes". Des actions pourraient avoir lieu le jeudi 18 juillet, à une semaine seulement du début des Jeux olympiques dont la sécurité, dans ce contexte, inquiète à plusieurs égards.
Pendant ce temps, en Italie, la Rai a créé la polémique en cessant de couvrir le second tour des législatives françaises lorsqu’il est apparu que le RN arrivait troisième. La chaîne publique, surnommée "TéléMeloni", a en effet préféré diffuser un reportage sur un festival identitaire. L'opposition politique accuse le groupe audiovisuel de ne pas avoir voulu froisser Giorgia Meloni, la cheffe du gouvernement et figure de l'extrême droite italienne.
Alors, combien de temps encore Gabriel Attal peut rester à Matignon ? Quel peut être le poids des syndicats dans ce moment politique ? La polémique actuelle autour de la Rai est-elle justifiée ?
Les invités :
- Bruno Jeudy, Directeur délégué et éditorialiste - "La Tribune Dimanche"
- Alix Bouilhaguet, Éditorialiste politique - France Télévisions
- Mathieu Plane, Économiste - OFCE (Observatoire Français des Conjonctures Économiques)
- Bernard Sananès, Politologue – Président de l’Institut de sondage Elabe
Présenté par : Maya Lauqué
Maison de production : France Télévisions / Maximal Productions