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C dans l'air

Trump : un attentat... et des failles ?

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Décryptage & investigation

1 h 6 min

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Samedi soir, alors qu’il tenait un meeting en Pennsylvanie, Donald Trump a été visé par des tirs et touché à l’oreille. Il a été aussitôt évacué par des agents du Secret Service, chargés de la sécurité des présidents et anciens présidents. Avant de quitter l’estrade sur laquelle il se tenait, le candidat républicain a brandi le poing et a semblé crier le mot "fight" (combat, NDLR). L’image a depuis fait le tour du monde et la trumpania est en force dans le pays. Le milliardaire, blessé à l’oreille, est lui arrivé hier soir à Milwaukee dans le Wisconsin où doit se tenir la convention républicaine. "Pas question qu’un tireur m’impose un changement de calendrier" a-t-il expliqué sur son réseau social "Truth Social". L’ancien président a donc tenu son agenda d’autant qu’il doit être investi officiellement par son parti pour la présidentielle de novembre prochain. Un candidat républicain désormais mystifié par ses partisans qui a appelé au "calme" mais ne se prive pas de surfer sur cette tentative d’assassinat. "Je ne devrais pas être ici, je devrais être mort" a assuré Donald Trump dans une interview au New York Post. C'était une "expérience très surréaliste", a-t-il également déclaré alors que les investigations se poursuivent et que le FBI a dévoilé les premiers éléments de l’enquête. "Nous enquêtons sur cette tentative d'assassinat, mais la considérons également comme un potentiel acte de terrorisme intérieur", a déclaré l'agent du FBI Bobby Wells à la presse. Selon le FBI, le tireur présumé a été identifié comme étant Thomas Matthew Crooks. Originaire de Pennsylvanie, le jeune Américain de 20 ans a tiré à plusieurs reprises depuis le toit d'un hangar surplombant le rassemblement de campagne de Donald Trump, le blessant à l'oreille et tuant un spectateur. Il a été abattu par les tireurs d'élite du Secret Service. Des expositifs par ailleurs ont été retrouvés dans son véhicule. Pourquoi a-t-il essayé d’abattre l'ancien président des Etats-Unis ? A-t-il agi pour des raisons politiques ? Comment a-t-il pu s’installer avec une arme à seulement 130 mètres de Donald Trump ? Le service secret américain va devoir répondre à ces questions alors de nombreuses théories abondent déjà sur les réseaux sociaux. De son côté, Joe Biden a appelé les Américains "à faire baisser la température de notre vie politique" au nom l’unité de la nation. La politique n'est pas un "champ de bataille meurtrier" et "la violence ne doit pas devenir quelque chose de normal", a-t-il affirmé dans une allocution solennelle depuis le Bureau ovale à la Maison-Blanche. "Si fortes soient-elles, nos convictions ne doivent jamais sombrer dans la violence. (...) Il est temps de se calmer" a ajouté le président américain. Un candidat démocrate obligé de mettre sa campagne en pause et qui peine toujours à faire oublier son âge et ses absences. Alors que sait-on du profil du tireur présumé et des circonstances ? Quelles conséquences sur la présidentielle américaine ? Est-ce un tournant dans la campagne ? Nos invités : Bruno Tertrais, Directeur adjoint de la FRS, Conseiller géopolitique à l’Institut Montaigne Isabelle Lasserre, Ancienne correspondante en Russie, correspondante diplomatique - "Le Figaro" Tamara Boussac, Historienne, spécialiste de la vie politique des États-Unis, Paris 1-Panthéon Sorbonne Xavier Yvon, Chef du service reportages - France Inter, ex-correspondant aux États-Unis En duplex: Alain Bauer, Professeur au CNAM, responsable du pôle sécurité, défense et renseignement Sonia Dridi, Correspondante aux États-Unis, auteure de "Joe Biden, le pari de l’Amérique anti-Trump" En savoir plus
Samedi soir, alors qu’il tenait un meeting en Pennsylvanie, Donald Trump a été visé par des tirs et touché à l’oreille. Il a été aussitôt évacué par des agents du Secret Service, chargés de la sécurité des présidents et anciens présidents. Avant de quitter l’estrade sur laquelle il se tenait, le candidat républicain a brandi le poing et a semblé crier le mot "fight" (combat, NDLR). L’image a depuis fait le tour du monde et la trumpania est en force dans le pays.
Le milliardaire, blessé à l’oreille, est lui arrivé hier soir à Milwaukee dans le Wisconsin où doit se tenir la convention républicaine. "Pas question qu’un tireur m’impose un changement de calendrier" a-t-il expliqué sur son réseau social "Truth Social". L’ancien président a donc tenu son agenda d’autant qu’il doit être investi officiellement par son parti pour la présidentielle de novembre prochain. Un candidat républicain désormais mystifié par ses partisans qui a appelé au "calme" mais ne se prive pas de surfer sur cette tentative d’assassinat. "Je ne devrais pas être ici, je devrais être mort" a assuré Donald Trump dans une interview au New York Post. C'était une "expérience très surréaliste", a-t-il également déclaré alors que les investigations se poursuivent et que le FBI a dévoilé les premiers éléments de l’enquête.
"Nous enquêtons sur cette tentative d'assassinat, mais la considérons également comme un potentiel acte de terrorisme intérieur", a déclaré l'agent du FBI Bobby Wells à la presse. Selon le FBI, le tireur présumé a été identifié comme étant Thomas Matthew Crooks. Originaire de Pennsylvanie, le jeune Américain de 20 ans a tiré à plusieurs reprises depuis le toit d'un hangar surplombant le rassemblement de campagne de Donald Trump, le blessant à l'oreille et tuant un spectateur. Il a été abattu par les tireurs d'élite du Secret Service. Des expositifs par ailleurs ont été retrouvés dans son véhicule.
Pourquoi a-t-il essayé d’abattre l'ancien président des Etats-Unis ? A-t-il agi pour des raisons politiques ? Comment a-t-il pu s’installer avec une arme à seulement 130 mètres de Donald Trump ? Le service secret américain va devoir répondre à ces questions alors de nombreuses théories abondent déjà sur les réseaux sociaux.
De son côté, Joe Biden a appelé les Américains "à faire baisser la température de notre vie politique" au nom l’unité de la nation. La politique n'est pas un "champ de bataille meurtrier" et "la violence ne doit pas devenir quelque chose de normal", a-t-il affirmé dans une allocution solennelle depuis le Bureau ovale à la Maison-Blanche. "Si fortes soient-elles, nos convictions ne doivent jamais sombrer dans la violence. (...) Il est temps de se calmer" a ajouté le président américain. Un candidat démocrate obligé de mettre sa campagne en pause et qui peine toujours à faire oublier son âge et ses absences.
Alors que sait-on du profil du tireur présumé et des circonstances ? Quelles conséquences sur la présidentielle américaine ? Est-ce un tournant dans la campagne ?

Nos invités : 

Bruno Tertrais, Directeur adjoint de la FRS, Conseiller géopolitique à l’Institut Montaigne

Isabelle Lasserre,  Ancienne correspondante en Russie, correspondante diplomatique - "Le Figaro"

Tamara Boussac, Historienne, spécialiste de la vie politique des États-Unis, Paris 1-Panthéon Sorbonne

Xavier Yvon, Chef du service reportages - France Inter, ex-correspondant aux États-Unis

En duplex:

Alain Bauer, Professeur au CNAM, responsable du pôle sécurité, défense et renseignement

Sonia Dridi,  Correspondante aux États-Unis, auteure de "Joe Biden, le pari de l’Amérique anti-Trump"

Présenté par :
Caroline Roux
Maison de production :
France Télévisions / Maximal Productions