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Réveillon : Combien de verres ?
C dans l'air- 1 h 6 min
- Français
- indisponible
- tous publics
Le réveillon approche à grands pas. De nombreux Français se préparent à la fête, parfois synonyme d'excès, notamment en ce qui concerne la consommation d'alcool. Mais après les festivités, le mois de janvier peut être un moment propice pour questionner la place de l'alcool dans notre quotidien. Certains en profitent même pour faire la diète. Ne pas boire d'alcool pendant un mois, du 1ᵉʳ au 31 janvier, est ainsi le défi qu'invite à relever le "Dry January" (littéralement "janvier sec"). Cette initiative, née au Royaume-Uni et lancée en 2020 en France par une soixantaine d'organisations, veut permettre à chacun d'évaluer son niveau de dépendance. Mais alors que la Fédération Addiction juge les politiques de prévention en la matière sont insuffisantes en France, l'État s'est toujours refusé à soutenir l'initiative. Et ce n’est pas encore cette année, semble-t-il, que le gouvernement apportera son appui officiel. Le débat a rebondi avec l’interpellation du ministre de la santé, Aurélien Rousseau, par une cinquantaine d’universitaires et d’enseignants en addictologie. Dans un courrier en date du 21 novembre, dont Le Parisien s’est fait l’écho le 12 décembre dernier, ce collectif de scientifiques et de médecins a appelé l’Etat à soutenir cette "opération positive qui consiste pour chacun (…) à s’interroger sur la place que prend l’alcool dans sa vie et à relever le défi de ne pas en consommer pendant cette période, sur une base volontaire qui n’est ni normative ni moralisatrice". Ils n'ont pas reçu de réponse. S'il est en revanche une nouvelle qui peut réjouir les spécialistes de la santé publique, c'est la baisse de la consommation de vin en France. Seule 11% de la population consommait du vin tous les jours ou presque, selon une étude réalisée par FranceAgriMer et le Cniv (Comité national des interprofessions des vins à appellation d'origine et à indication géographique). C'est cinq points de moins qu'en 2015. Pour les viticulteurs par contre, c'est une source d'inquiétude. Ils sont de plus en plus nombreux à devoir arracher de pieds de vigne, faute de clients en nombre suffisant. Un malaise s'est emparé d'une partie de la profession. Mais si, pour les spécialistes de la santé publique, le gouvernement n'est pas assez intransigeant avec l'alcool, il se montre en revanche intraitable sur la question du cannabis. Mais alors que la France dispose de l'arsenal législatif le plus répressif d'Europe en la matière, le pays est celui qui compte le plus de consommateurs occasionnels et réguliers du continent. Et bien que des rapports parlementaires proposent de faire évoluer la législation, l'Élysée et Matignon ne veulent pas en entendre parler. Nos voisins sont, eux, de plus en pus nombreux à sauter le pas. Les Allemands sont ainsi sur le point d’autoriser l’usage récréatif de cette drogue. Le conseil des ministres a approuvé, le 16 août, un projet de loi en ce sens qui sera débattu au parlement à la rentrée. L'Uruguay et le Canada ont totalement légalisé le cannabis, comme un vingtaine d'États américains. Le gouvernement doit-il soutenir le "Dry january" ? Comment accompagner les viticulteurs, face à l'évolution de la consommation de vin dans le pays ? Faut-il légaliser le cannabis ? Nos invités : Alain Marty, Président du Cercle Wine business Pascale Hebel, Directrice associée chez C-Ways, Spécialiste des questions de consommation Dr Faiza Bossy, Médecin généraliste, nutritionniste Philippe Dessertine, Économiste, directeur de l’Institut de Haute Finance, directeur de la chaire Finagri à la Sorbonne
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Le réveillon approche à grands pas. De nombreux Français se préparent à la fête, parfois synonyme d'excès, notamment en ce qui concerne la consommation d'alcool.
Mais après les festivités, le mois de janvier peut être un moment propice pour questionner la place de l'alcool dans notre quotidien. Certains en profitent même pour faire la diète. Ne pas boire d'alcool pendant un mois, du 1ᵉʳ au 31 janvier, est ainsi le défi qu'invite à relever le "Dry January" (littéralement "janvier sec"). Cette initiative, née au Royaume-Uni et lancée en 2020 en France par une soixantaine d'organisations, veut permettre à chacun d'évaluer son niveau de dépendance.
Mais alors que la Fédération Addiction juge les politiques de prévention en la matière sont insuffisantes en France, l'État s'est toujours refusé à soutenir l'initiative. Et ce n’est pas encore cette année, semble-t-il, que le gouvernement apportera son appui officiel. Le débat a rebondi avec l’interpellation du ministre de la santé, Aurélien Rousseau, par une cinquantaine d’universitaires et d’enseignants en addictologie. Dans un courrier en date du 21 novembre, dont Le Parisien s’est fait l’écho le 12 décembre dernier, ce collectif de scientifiques et de médecins a appelé l’Etat à soutenir cette "opération positive qui consiste pour chacun (…) à s’interroger sur la place que prend l’alcool dans sa vie et à relever le défi de ne pas en consommer pendant cette période, sur une base volontaire qui n’est ni normative ni moralisatrice". Ils n'ont pas reçu de réponse.
S'il est en revanche une nouvelle qui peut réjouir les spécialistes de la santé publique, c'est la baisse de la consommation de vin en France. Seule 11% de la population consommait du vin tous les jours ou presque, selon une étude réalisée par FranceAgriMer et le Cniv (Comité national des interprofessions des vins à appellation d'origine et à indication géographique). C'est cinq points de moins qu'en 2015.
Pour les viticulteurs par contre, c'est une source d'inquiétude. Ils sont de plus en plus nombreux à devoir arracher de pieds de vigne, faute de clients en nombre suffisant. Un malaise s'est emparé d'une partie de la profession.
Mais si, pour les spécialistes de la santé publique, le gouvernement n'est pas assez intransigeant avec l'alcool, il se montre en revanche intraitable sur la question du cannabis.
Mais alors que la France dispose de l'arsenal législatif le plus répressif d'Europe en la matière, le pays est celui qui compte le plus de consommateurs occasionnels et réguliers du continent. Et bien que des rapports parlementaires proposent de faire évoluer la législation, l'Élysée et Matignon ne veulent pas en entendre parler.
Nos voisins sont, eux, de plus en pus nombreux à sauter le pas. Les Allemands sont ainsi sur le point d’autoriser l’usage récréatif de cette drogue. Le conseil des ministres a approuvé, le 16 août, un projet de loi en ce sens qui sera débattu au parlement à la rentrée. L'Uruguay et le Canada ont totalement légalisé le cannabis, comme un vingtaine d'États américains.
Le gouvernement doit-il soutenir le "Dry january" ?
Comment accompagner les viticulteurs, face à l'évolution de la consommation de vin dans le pays ? Faut-il légaliser le cannabis ?
Nos invités :
- Alain Marty, Président du Cercle Wine business
- Pascale Hebel, Directrice associée chez C-Ways, Spécialiste des questions de consommation
- Dr Faiza Bossy, Médecin généraliste, nutritionniste
- Philippe Dessertine, Économiste, directeur de l’Institut de Haute Finance, directeur de la chaire Finagri à la Sorbonne
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé
Maison de production : France Télévisions / Maximal Productions