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Agriculture française : puissante ou faible ?
C dans l'air- 1 h 5 min
- Français
- indisponible
- tous publics
C'est un exercice traditionnel, presque obligatoire pour tous les présidents de la République : le passage annuel au Salon de l'agriculture de Paris. Emmanuel Macron y a fait le déplacement toute une journée pour son ouverture aujourd’hui. Au contact des professionnels de l'élevage, de la pêche et de l'industrie agro-alimentaire, le chef de l'État profite de l'événement pour reprendre la main dans cette période marquée par le débat sur la réforme des retraites. Une tentative déjà amorcée mardi dernier, lors d'un déplacement à Rungis, où le locataire de l'Élysée a demandé aux Français de faire preuve de "bon sens" pour "travailler un peu plus longtemps". Au parc des expositions de la Porte de Versailles ce matin, les déclarations ont donc ponctué la déambulation. Emmanuel Macron a tenté de rassurer les agriculteurs en interpellant les distributeurs, à qui il a demandé de "faire un effort sur les marges" dans ce contexte inflationniste. Sur les pesticides, le chef de l'État propose un "cadre pour une nouvelle approche", tandis qu'il annonce un "plan de sobriété" pour l'eau afin d'éviter tout gaspillage. Car la sécheresse refait bel et bien la une de l'actualité. Avec un record de trente-deux jours sans véritable pluie, la France métropolitaine est déjà en alerte en plein mois de février. L'inquiétude grandit dans le secteur agricole, surtout que l'épisode survient en hiver, période de recharge cruciale des nappes phréatiques. Après des canicules exceptionnelles en 2022, illustrant les conséquences du réchauffement climatique, l'année 2023 pourrait être pire encore pour les agriculteurs, déjà à bout de souffle avec la crise énergétique. La filière biologique est de ce fait en mauvaise passe. Avec la hausse des prix, les Français se détournent de ces produits qui alourdissent les factures. Une crise voit le jour dans ce secteur, si bien que certains agriculteurs font le choix radical de se dé-convertir. Alors, les annonces d'Emmanuel Macron suffiront-elles à aider le monde agricole ? Que peut faire l'État face à cette sécheresse record ? Allons-nous vers un retour en arrière sur la question du bio ? Nos experts : - Frédéric Denhez, journaliste, spécialiste des questions environnementales - Philippe Dessertine, directeur de la chaire Finagri à la Sorbonne - Marion Guillou, ancienne présidente de l’INRAE (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement) - Nicole Ouvrard, ingénieure agronome, directrice déléguée de l’agence Agra (agence de presse spécialisée en agriculture)
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C'est un exercice traditionnel, presque obligatoire pour tous les présidents de la République : le passage annuel au Salon de l'agriculture de Paris. Emmanuel Macron y a fait le déplacement toute une journée pour son ouverture aujourd’hui. Au contact des professionnels de l'élevage, de la pêche et de l'industrie agro-alimentaire, le chef de l'État profite de l'événement pour reprendre la main dans cette période marquée par le débat sur la réforme des retraites. Une tentative déjà amorcée mardi dernier, lors d'un déplacement à Rungis, où le locataire de l'Élysée a demandé aux Français de faire preuve de "bon sens" pour "travailler un peu plus longtemps".
Au parc des expositions de la Porte de Versailles ce matin, les déclarations ont donc ponctué la déambulation. Emmanuel Macron a tenté de rassurer les agriculteurs en interpellant les distributeurs, à qui il a demandé de "faire un effort sur les marges" dans ce contexte inflationniste. Sur les pesticides, le chef de l'État propose un "cadre pour une nouvelle approche", tandis qu'il annonce un "plan de sobriété" pour l'eau afin d'éviter tout gaspillage.
Car la sécheresse refait bel et bien la une de l'actualité. Avec un record de trente-deux jours sans véritable pluie, la France métropolitaine est déjà en alerte en plein mois de février. L'inquiétude grandit dans le secteur agricole, surtout que l'épisode survient en hiver, période de recharge cruciale des nappes phréatiques. Après des canicules exceptionnelles en 2022, illustrant les conséquences du réchauffement climatique, l'année 2023 pourrait être pire encore pour les agriculteurs, déjà à bout de souffle avec la crise énergétique.
La filière biologique est de ce fait en mauvaise passe. Avec la hausse des prix, les Français se détournent de ces produits qui alourdissent les factures. Une crise voit le jour dans ce secteur, si bien que certains agriculteurs font le choix radical de se dé-convertir.
Alors, les annonces d'Emmanuel Macron suffiront-elles à aider le monde agricole ? Que peut faire l'État face à cette sécheresse record ? Allons-nous vers un retour en arrière sur la question du bio ?
Nos experts :
- Frédéric Denhez, journaliste, spécialiste des questions environnementales
- Philippe Dessertine, directeur de la chaire Finagri à la Sorbonne
- Marion Guillou, ancienne présidente de l’INRAE (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement)
- Nicole Ouvrard, ingénieure agronome, directrice déléguée de l’agence Agra (agence de presse spécialisée en agriculture)
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé