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Retraites, grèves... Janvier noir pour Macron ?

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"L'année 2023 sera celle d'une réforme des retraites". Emmanuel Macron n'a pas évité les conflits à venir en présentant samedi soir ses vœux aux Français. Les hostilités sur cette réforme vont débuter le 10 janvier lorsque Élisabeth Borne annoncera l'architecture du projet. L'opposition est déjà dans les starting-blocks pour contrer ce texte, tout comme les syndicats, sur le qui-vive avec l'intention ferme de mobiliser les travailleurs. Des préavis de grève ont été déposés pour les semaines à venir, faisant craindre à l'exécutif un blocage du pays. Le chef de l’État a insisté par ailleurs sur la nécessité de "travailler davantage" pour faire face aux crises. Dix-sept fois, le président de la République a utilisé le terme "travail" dans son discours, notamment pour se féliciter de sa réforme de l’assurance-chômage. Selon l’Élysée, la réussite de ce second quinquennat sera déterminée par la question du travail. L’objectif est de créer un lien entre les différentes réformes à venir avec une ambition : le plein-emploi, soit moins de 5% de chômage. De son côté, l'inflation continue en tout cas de miner le portefeuille des Français. Dans les cantines scolaires, les désinscriptions des élèves se multiplient. Ces restaurants ont lancé un appel à l’aide, réclamant aux collectivités des hausse de contrats pour pouvoir continuer à servir 3,2 millions de repas par jour et pour faire face aux hausses des prix de l’énergie. Une situation difficile pour les maires et élus locaux qui veulent éviter une addition trop salée. Pendant ce temps, loin de surfer sur les colères du moment, la France insoumise s'embourbe dans les polémiques et querelles internes, sur fond d'affaire Quatennens interminable et de dissension autour de la nouvelle gouvernance. Celle-ci s'incarne aujourd'hui par Manuel Bompard et le cercle proche de Jean-Luc Mélenchon. Les voix dissonantes du mouvement ont surtout été écartées, celle de Clémentine Autain ou de François Ruffin par exemple, ce qui a suscité de vives critiques. Alors, 2023 sera-t-elle en France une année de turbulences politiques ? Comment les collectivités locales peuvent-elles aider leurs habitants face à l'inflation ? La France insoumise peut-elle se relever de la crise qu'elle traverse ? Invités : - Yves Thréard, éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro - Soazig Quéméner, rédactrice en chef du service politique - Marianne - Bernard Vivier, directeur de l’Institut Supérieur du Travail, spécialiste du dialogue social - Brice Teinturier, directeur général délégué - Institut de sondages IpsosEn savoir plus
"L'année 2023 sera celle d'une réforme des retraites". Emmanuel Macron n'a pas évité les conflits à venir en présentant samedi soir ses vœux aux Français. Les hostilités sur cette réforme vont débuter le 10 janvier lorsque Élisabeth Borne annoncera l'architecture du projet. L'opposition est déjà dans les starting-blocks pour contrer ce texte, tout comme les syndicats, sur le qui-vive avec l'intention ferme de mobiliser les travailleurs. Des préavis de grève ont été déposés pour les semaines à venir, faisant craindre à l'exécutif un blocage du pays.
Le chef de l’État a insisté par ailleurs sur la nécessité de "travailler davantage" pour faire face aux crises. Dix-sept fois, le président de la République a utilisé le terme "travail" dans son discours, notamment pour se féliciter de sa réforme de l’assurance-chômage. Selon l’Élysée, la réussite de ce second quinquennat sera déterminée par la question du travail. L’objectif est de créer un lien entre les différentes réformes à venir avec une ambition : le plein-emploi, soit moins de 5% de chômage.
De son côté, l'inflation continue en tout cas de miner le portefeuille des Français. Dans les cantines scolaires, les désinscriptions des élèves se multiplient. Ces restaurants ont lancé un appel à l’aide, réclamant aux collectivités des hausse de contrats pour pouvoir continuer à servir 3,2 millions de repas par jour et pour faire face aux hausses des prix de l’énergie. Une situation difficile pour les maires et élus locaux qui veulent éviter une addition trop salée.
Pendant ce temps, loin de surfer sur les colères du moment, la France insoumise s'embourbe dans les polémiques et querelles internes, sur fond d'affaire Quatennens interminable et de dissension autour de la nouvelle gouvernance. Celle-ci s'incarne aujourd'hui par Manuel Bompard et le cercle proche de Jean-Luc Mélenchon. Les voix dissonantes du mouvement ont surtout été écartées, celle de Clémentine Autain ou de François Ruffin par exemple, ce qui a suscité de vives critiques.
Alors, 2023 sera-t-elle en France une année de turbulences politiques ? Comment les collectivités locales peuvent-elles aider leurs habitants face à l'inflation ? La France insoumise peut-elle se relever de la crise qu'elle traverse ?

Invités

- Yves Thréard, éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro

- Soazig Quéméner, rédactrice en chef du service politique - Marianne 

Bernard Vivier, directeur de l’Institut Supérieur du Travail, spécialiste du dialogue social

Brice Teinturier, directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos

Présenté par :
Caroline Roux, Axel de Tarlé