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Terrorisme, sécurité... Macron à l'épreuve
C dans l'air- 1 h 5 min
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Ce vendredi 23 avril, un homme de 36 ans a fait irruption dans le commissariat de Rambouillet, dans les Yvelines, armé d’un couteau et a tué une fonctionnaire de police. Le suspect, qui a crié "Allahu akbar" au moment de l’attaque, a été immédiatement abattu. Et le parquet antiterroriste a été saisi de l’affaire. Inconnu des services de police et de renseignements, l’assaillant s’était récemment radicalisé et souffrait de troubles mentaux. Le gouvernement, pointé du doigt ? Les réactions politiques se sont multipliées après cette attaque meurtrière. "Il faut arrêter le laxisme (...) c'est un tour de vis dont le pays a besoin pour être à nouveau en sécurité", a exhorté la présidente du RN Marine Le Pen. "Si on veut lutter contre le terrorisme de manière efficace, il faut d’abord cesser de nier le lien entre terrorisme et immigration", a plaidé Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France ce dimanche. "Nous sommes en guerre, nous devons nous donner les moyens de protéger les Français. Je propose une peine de 50 ans pour ceux reconnus coupables de terrorisme", a proposé sur LCI Xavier Bertrand, président de la région des Hauts-de-France. Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, quant à lui, s’est dit "sidéré" par l'intervention "de vautours", estimant que certains discours à droite "visent à dresser les gens les uns contre les autres". La justice elle aussi remise en cause ? Ce week-end a aussi été marqué par des manifestations dans toute la France. Des milliers de personnes ont battu le pavé pour contester la décision de la Cour de Cassation, dans l’affaire Sarah Halimi, qui a validé l’irresponsabilité pénale du meurtrier. Ce dernier ne sera pas jugé pour le meurtre antisémite de cette sexagénaire. Le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, a d’ailleurs annoncé ce dimanche qu’un projet de loi serait présenté « fin mai en Conseil des ministres » en vue de combler le vide juridique apparu dans cette affaire. Autre procès dont le verdict fait polémique, celui de "de Viry-Châtillon" où 4 policiers ont été blessés dans une attaque au cocktail Molotov menée par une vingtaine de personnes. Cinq d'entre eux ont été condamnés à des peines allant de 6 à 18 ans de réclusion criminelle et huit autres ont été acquittés. Un verdict dénoncé notamment par les syndicats de police. Dans le registre sanitaire, les plaintes liées au Covid s’accumulent. De nombreux ministres comme Olivier Véran ou Jean-Michel Blanquer se font épingler concernant leur gestion de la pandémie de Covid. "Mise en danger de la vie d’autrui", "homicide involontaire"… Plus d’une centaine de plaintes ont été déposées, à ce jour, devant la Cour de justice de la République (CJR), sans compter les plus de 200 000 modèles de plainte contre X téléchargés sur le site PlainteCovid. Quelles vont être les mesures proposées par le gouvernement en matière de sécurité ? Sera-t-elle l’un des thèmes centrales de l’élection présidentielle ? Que va-t-il advenir des plaintes déposées contre les membres du gouvernement concernant leur gestion de crise liée au Covid ? Invités : - Nathalie Saint-Cricq, éditorialiste politique à France Télévisions - Jérôme Fourquet, directeur du pôle "opinion et stratégies d’entreprise" de l’Ifop. - Driss Aït Youssef, docteur en droit public, spécialiste des questions de sécurité - Ivanne Trippenbach, journaliste à l’Opinion, en charge des questions régaliennes
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Ce vendredi 23 avril, un homme de 36 ans a fait irruption dans le commissariat de Rambouillet, dans les Yvelines, armé d’un couteau et a tué une fonctionnaire de police. Le suspect, qui a crié "Allahu akbar" au moment de l’attaque, a été immédiatement abattu. Et le parquet antiterroriste a été saisi de l’affaire. Inconnu des services de police et de renseignements, l’assaillant s’était récemment radicalisé et souffrait de troubles mentaux.
Le gouvernement, pointé du doigt ? Les réactions politiques se sont multipliées après cette attaque meurtrière. "Il faut arrêter le laxisme (...) c'est un tour de vis dont le pays a besoin pour être à nouveau en sécurité", a exhorté la présidente du RN Marine Le Pen. "Si on veut lutter contre le terrorisme de manière efficace, il faut d’abord cesser de nier le lien entre terrorisme et immigration", a plaidé Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France ce dimanche. "Nous sommes en guerre, nous devons nous donner les moyens de protéger les Français. Je propose une peine de 50 ans pour ceux reconnus coupables de terrorisme", a proposé sur LCI Xavier Bertrand, président de la région des Hauts-de-France. Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, quant à lui, s’est dit "sidéré" par l'intervention "de vautours", estimant que certains discours à droite "visent à dresser les gens les uns contre les autres".
La justice elle aussi remise en cause ? Ce week-end a aussi été marqué par des manifestations dans toute la France. Des milliers de personnes ont battu le pavé pour contester la décision de la Cour de Cassation, dans l’affaire Sarah Halimi, qui a validé l’irresponsabilité pénale du meurtrier. Ce dernier ne sera pas jugé pour le meurtre antisémite de cette sexagénaire. Le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, a d’ailleurs annoncé ce dimanche qu’un projet de loi serait présenté « fin mai en Conseil des ministres » en vue de combler le vide juridique apparu dans cette affaire. Autre procès dont le verdict fait polémique, celui de "de Viry-Châtillon" où 4 policiers ont été blessés dans une attaque au cocktail Molotov menée par une vingtaine de personnes. Cinq d'entre eux ont été condamnés à des peines allant de 6 à 18 ans de réclusion criminelle et huit autres ont été acquittés. Un verdict dénoncé notamment par les syndicats de police.
Dans le registre sanitaire, les plaintes liées au Covid s’accumulent. De nombreux ministres comme Olivier Véran ou Jean-Michel Blanquer se font épingler concernant leur gestion de la pandémie de Covid. "Mise en danger de la vie d’autrui", "homicide involontaire"… Plus d’une centaine de plaintes ont été déposées, à ce jour, devant la Cour de justice de la République (CJR), sans compter les plus de 200 000 modèles de plainte contre X téléchargés sur le site PlainteCovid.
Quelles vont être les mesures proposées par le gouvernement en matière de sécurité ? Sera-t-elle l’un des thèmes centrales de l’élection présidentielle ? Que va-t-il advenir des plaintes déposées contre les membres du gouvernement concernant leur gestion de crise liée au Covid ?
Invités :
- Nathalie Saint-Cricq, éditorialiste politique à France Télévisions
- Jérôme Fourquet, directeur du pôle "opinion et stratégies d’entreprise" de l’Ifop.
- Driss Aït Youssef, docteur en droit public, spécialiste des questions de sécurité
- Ivanne Trippenbach, journaliste à l’Opinion, en charge des questions régaliennes
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé