Macron : une semaine sous haute tension - Nathalie Saint-Cricq et Antoine Bristielle
C l'hebdo- Décryptage & investigation
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Alors qu'Emmanuel Macron a signé une quasi victoire en parvenant à faire promulguer sa réforme des retraites presque en globalité, ses premiers déplacements au chevet des Français frisent le chaos. En effet, le chef d'État a clairement démontré sa volonté de passer à autre chose en tournant définitivement la page de la séquence retraite. Pour regagner la confiance des Français, le président a repris le terrain, ce qui lui a valu de nombreuses critiques et un accueil houleux de la part des anti-réforme. Seulement un an après sa réélection, Emmanuel Macron doit aujourd'hui affronter le son des casseroles, devenu le nouveau symbole de la contestation.
"C’est un mouvement extrêmement organisé […] c’est extrêmement humiliant car ça veut dire ‘On veut pas te parler, on veut pas t’entendre. Tu nous dis les choses, ça ne nous intéresse pas, on y croit pas, on n’en veut pas" explique Nathalie Saint-Cricq qui constate que le discours du chef d’État est devenu "inaudible" au regard de la gronde sociale.
En marge de la tournée d’Emmanuel Macron en Alsace, trois personnes seront jugées prochainement après avoir commis des gestes déplacés et proféré des insultes à l’égard du président. Des doigts d’honneur qui pourront se solder par une peine lourde : un an de prison et 15 000 euros d’amende. Des poursuites judiciaires qui alimentent la défiance contre le gouvernement, au vu du récent bras d’honneur du ministre de la Justice en pleine séance à l’Assemblée nationale, et qui posent la question de l’exemplarité politique.
À l’heure où la crise démocratique prend un virage décisif, comment Emmanuel peut-il poursuivre sereinement son quinquennat ? Les "100 jours d’apaisement" suffiront-ils à apaiser les tensions dans le pays ? La réponse avec la journaliste de France Télévisions, Nathalie Saint-Cricq, et le spécialiste de l’opinion à la fondation Jean Jaurès, Antoine Bristielle.
Présenté par : Ali Baddou