C l'hebdo
S9 - Invités : Jérôme Pierrat, Guillaume Farde, Juliette Campion, Lio, Hélène Gateau
Magazines d'actualité
57 min 22 s
Français
DROIT DE RÉPONSE À LADEMANDE D’OLIVIER GERBAULT :
Le 1er décembre 2024, le site France.tv a mis en ligne l’émission «C L’HEBDO » dans laquelle figure une séquence intitulée «Nez patate : le calvaire des patients d’un chirurgien star ».
À cette occasion, je suis accusé d’avoir raté une opération de rhinoplastieen donnant au nez d’une jeune femme la forme d’une patate, puis, dans un secondtemps, de lui avoir fracturé le nez et ainsi de l’avoir mutilée.
De cet unique témoignage, il est néanmoins tiré la conséquence que je serai «le calvaire des patients », qui vivraient un «cauchemar », ce qui aurait d’ailleurs conduit à ma radiation del’Ordre, d’autant que j’aurais exercé illégalement pendant deux ans.
Je tenais donc à rappeler d’emblée que dans le cas évoqué, comme dans 100 %des cas, un gonflement nasal – soit un « nez patate »– est une suite normale et temporaire d’une rhinoplastie, ce dont les patientssont informés avant l’opération. Les photos comparatives avant/après de lapatiente, présentées de manière décontextualisée, avec un éclairage différent,ne peuvent conforter cette imputation.
Je conteste surtout le témoignage émanant d’une patiente opérée il y a sixans et dont le témoignage est incomplet dès lors que j’ai pris la suite d’unepremière opération insatisfaisante qui n’était pas de mon fait. Cette patiente,comme tous mes patients, était informée de façon extensive des suites etrisques de l’opération avant tout geste et les a acceptés après une périodeobligatoire de réflexion. S’agissant des affirmations de ce témoin, je doisencore rappeler que, comme pour toute rhinoplastie, plusieurs fractures des osde son nez étaient obligatoires pour l’affiner le nez. Le secret médicalm’interdit néanmoins d’aller au-delà de ces précisions, sauf à ajouterqu’aucune expertise judiciaire n’a été sollicitée en l’espèce afin de constaterun éventuel résultat défavorable de l’opération.
Il ne saurait, au demeurant, être fait de cet unique témoignage un exempletopique du prétendu « calvaire » ou «cauchemar » subi par mes patients.
Je souhaitais préciser, enfin, que si j’ai été transitoirement dansl’impossibilité d’exercer pour des raisons administratives, n’étant plusinscrit à aucun tableau de l’Ordre, cela n’était pas du tout lié à une sanctionordinale ou à une mauvaise pratique dans mon activité, autant d’éléments quej’aurais aimé pouvoir préciser dans le cadre de ce sujet.