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Affaire Quatennens : malaise à gauche - Irène Thery et Mathilde Viot

C l'hebdo

  • francetv
  • 25 min 29 s
  • indisponible
  • tous publics
Invitées de C l'hebdo, Irène Thery, sociologue, directrice d'étude à l'EHESS et Mathilde Viot, cofondatrice de l'Observatoire des violences sexuelles et sexistes, créatrice de #MeTooPolitique.   Les affaires Quatennens et Bayou provoquent une déflagration sur la scène politique. Ce mouvement arrive 5 ans après #MeToo. “Depuis le début, je pense que Metoo a deux côtés”, explique Irène Thery. “Il y a un côté qui consiste à faire apparaître tout un continent de violences qui étaient cachées, qui n’étaient pas vues, qui n’étaient pas dites [...] mais il y a toujours eu depuis le début un autre côté, qui est plus ordinaire, une exigence de la part des nouvelles générations féministes, c’est-à-dire que l’ordinaire des systèmes d’attente, des moeurs, des façons d’agir, des règles implicites et explicites changent.”   Mathilde Viot ajoute : “On voit que c’est apparu dans certains milieux précis. Dans le journalisme, dans le théâtre, dans le cinéma, dans la politique. Tout simplement parce que c’est des masculinités, la masculinité blanche, bourgeoise, qui n’avait été encore, jusqu’à présent, qu’assez peu attaquée. C’était cette masculinité qui avait le droit de séduire, d’importuner.”

Du même programme

Invitées de C l'hebdo, Irène Thery, sociologue, directrice d'étude à l'EHESS et Mathilde Viot, cofondatrice de l'Observatoire des violences sexuelles et sexistes, créatrice de #MeTooPolitique.

 

Les affaires Quatennens et Bayou provoquent une déflagration sur la scène politique. Ce mouvement arrive 5 ans après #MeToo. “Depuis le début, je pense que Metoo a deux côtés”, explique Irène Thery. “Il y a un côté qui consiste à faire apparaître tout un continent de violences qui étaient cachées, qui n’étaient pas vues, qui n’étaient pas dites [...] mais il y a toujours eu depuis le début un autre côté, qui est plus ordinaire, une exigence de la part des nouvelles générations féministes, c’est-à-dire que l’ordinaire des systèmes d’attente, des moeurs, des façons d’agir, des règles implicites et explicites changent.”

 

Mathilde Viot ajoute : “On voit que c’est apparu dans certains milieux précis. Dans le journalisme, dans le théâtre, dans le cinéma, dans la politique. Tout simplement parce que c’est des masculinités, la masculinité blanche, bourgeoise, qui n’avait été encore, jusqu’à présent, qu’assez peu attaquée. C’était cette masculinité qui avait le droit de séduire, d’importuner.”

Présenté par : Ali Baddou