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Immobilier, taux... des records qui inquiètent
C dans l'air- 1 h 6 min
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Les taux de crédit immobilier ont atteint au mois de mai leur plus bas niveau historique, avec un taux moyen de 1,29%, battant ainsi le record établi en novembre 2016 (1,33%), selon les chiffres de l’observatoire Crédit logement/CSA. Et les taux pourraient encore baisser dans les prochains mois, les conditions étant réunies avec notamment la décision de la Banque centrale européenne de ne pas toucher à ses taux directeurs avant juin 2020 afin de lutter contre des perspectives de croissance en baisse. Ces taux bas sont donc une très bonne nouvelle pour le marché immobilier, incitant ainsi les potentiels acheteurs à sauter le pas pour acquérir l’appartement ou la maison dont ils rêvent. Mais malheureusement pour eux, ces taux d’intérêts au plus bas entraînent une explosion des prix dans les grandes villes et agglomérations. Paris va ainsi bientôt passer la barre des 10.000 euros le m2 en moyenne… Mais toutes les zones ne sont pas concernées par cette hausse des prix, et une ville comme Mulhouse a par exemple vu les prix s’effondrer de 20% en dix ans. Face à ces prix de l’immobilier qui flambent et qui pourraient pousser les investisseurs à répercuter la hausse des prix à l’achat sur le niveau des loyers, l’encadrement des loyers devrait revenir sur le devant de la scène dans les prochaines semaines. Instauré par la loi Alur, l’encadrement des loyers avait été effectif à Paris et à Lille entre 2015 et 2017, avant d’être annulé par le tribunal administratif. Le gouvernement avait d’ores et déjà prévu de le réinstaurer via la loi Elan à la fin de l’année 2018. Les loyers devraient donc être à nouveau encadrés dès le 1er juillet à Paris. Les propriétaires qui ne respecteraient pas les critères de l’encadrement s’exposent à des sanctions financières comprises entre 5.000 et 15.000 euros. Comment expliquer une telle chute des taux de crédit immobilier ? Quelles en sont les conséquences économiques ? Est-ce que les prix de l’immobilier peuvent baisser également ? Faut-il craindre une nouvelle bulle immobilière ? Invités :Laurent Vimont, président de Century 21Pierre Madec, économiste à l’OFCEIngrid Nappi-Choulet, économiste, professeure à l’ESSECIsabelle Rey-Lefebvre, journaliste au Monde, spécialiste du logement
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Les taux de crédit immobilier ont atteint au mois de mai leur plus bas niveau historique, avec un taux moyen de 1,29%, battant ainsi le record établi en novembre 2016 (1,33%), selon les chiffres de l’observatoire Crédit logement/CSA. Et les taux pourraient encore baisser dans les prochains mois, les conditions étant réunies avec notamment la décision de la Banque centrale européenne de ne pas toucher à ses taux directeurs avant juin 2020 afin de lutter contre des perspectives de croissance en baisse.
Ces taux bas sont donc une très bonne nouvelle pour le marché immobilier, incitant ainsi les potentiels acheteurs à sauter le pas pour acquérir l’appartement ou la maison dont ils rêvent. Mais malheureusement pour eux, ces taux d’intérêts au plus bas entraînent une explosion des prix dans les grandes villes et agglomérations. Paris va ainsi bientôt passer la barre des 10.000 euros le m2 en moyenne… Mais toutes les zones ne sont pas concernées par cette hausse des prix, et une ville comme Mulhouse a par exemple vu les prix s’effondrer de 20% en dix ans.
Face à ces prix de l’immobilier qui flambent et qui pourraient pousser les investisseurs à répercuter la hausse des prix à l’achat sur le niveau des loyers, l’encadrement des loyers devrait revenir sur le devant de la scène dans les prochaines semaines. Instauré par la loi Alur, l’encadrement des loyers avait été effectif à Paris et à Lille entre 2015 et 2017, avant d’être annulé par le tribunal administratif.
Face à ces prix de l’immobilier qui flambent et qui pourraient pousser les investisseurs à répercuter la hausse des prix à l’achat sur le niveau des loyers, l’encadrement des loyers devrait revenir sur le devant de la scène dans les prochaines semaines. Instauré par la loi Alur, l’encadrement des loyers avait été effectif à Paris et à Lille entre 2015 et 2017, avant d’être annulé par le tribunal administratif.
Le gouvernement avait d’ores et déjà prévu de le réinstaurer via la loi Elan à la fin de l’année 2018. Les loyers devraient donc être à nouveau encadrés dès le 1er juillet à Paris. Les propriétaires qui ne respecteraient pas les critères de l’encadrement s’exposent à des sanctions financières comprises entre 5.000 et 15.000 euros.
Comment expliquer une telle chute des taux de crédit immobilier ? Quelles en sont les conséquences économiques ? Est-ce que les prix de l’immobilier peuvent baisser également ? Faut-il craindre une nouvelle bulle immobilière ?
Invités :
Laurent Vimont, président de Century 21
Pierre Madec, économiste à l’OFCE
Ingrid Nappi-Choulet, économiste, professeure à l’ESSEC
Isabelle Rey-Lefebvre, journaliste au Monde, spécialiste du logement
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé