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Depuis Londres, Trump défie l’Europe
C dans l'air- 1 h 4 min
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Le président américain est arrivé à Londres lundi pour une visite officielle. Si Donald Trump a eu des mots très flatteurs envers la reine Elizabeth II, qui l’a accueilli lundi matin, parlant d’une « femme formidable » ayant eu un « règne remarquable » depuis son couronnement en 1953, c’est une des seules personnalités britanniques ayant eu droit aux louanges de Donald Trump. Le président américain avait en effet préparé son arrivée avec fracas en s’en prenant notamment au maire de Londres Sadiq Khan (« un loser total ») et à la première ministre Theresa May, à qui il reproche la façon dont elle a mené les négociations sur le Brexit avec l’Union européenne. Il conseille au Royaume-Uni de sortir sans accord et a donc adoubé les deux plus célèbres chantres du « Hard Brexit » : Boris Johnson et Nigel Farage. L’arrivée de Donald Trump en Europe est également tendue en raison de la guerre commerciale que mène le président américain avec la Chine, marquée par une nouvelle hausse des droits de douane au 1er juin. Trump souhaite notamment que Londres exclue Huawei de son futur réseau 5G. Il y a quelques semaines, le président américain avait également fait pression sur l’Allemagne pour qu’elle ne noue pas d’accord avec le géant chinois des télécoms pour la mise en place de son réseau 5G. La chancelière allemande Angela Merkel s'en est d'ailleurs prise au président américain et à sa politique commerciale dans un discours donné à Harvard le 31 mai. Si elle ne cite pas directement Donald Trump dans son discours, ses mots laissent peu de place au doute : « Le protectionnisme et les conflits commerciaux menacent les bases de notre prospérité », a déclaré la chancelière. « Plus que jamais nous devons agir de manière multilatérale plutôt qu’unilatérale, globale plutôt que nationale, ouverte plutôt qu’isolée », a-t-elle ajouté. Même son de cloche du côté d’Emmanuel Macron lors de son discours prononcé lundi à l’Elysée : « les États-Unis ont décidé de mettre en place des droits de douane avec des arguments pas raisonnables », a déclaré le président, en anglais. « Ils vont détruire beaucoup de richesse et de croissance pour eux et les autres. L'Europe doit préserver ses intérêts, en érigeant de nouvelles protections », a poursuivi Emmanuel Macron, qui rencontrera Donald Trump jeudi à l’occasion du 75ème anniversaire du débarquement. La visite de Donald Trump en Europe se fait donc dans un contexte très tendu qui soulève bon nombre de questions : jusqu’où ira la guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis ? L’Europe va-t-elle être impactée par cette guerre ? Faut-il, comme le suggère Macron, répondre à l’isolationnisme de Trump par des mesures protectionnistes envers notre industrie ? Invités : Pascal Boniface - Directeur de L’Institut de relations internationales et stratégiquesLaure Mandeville - Grand reporter au Figaro – Auteure de « Qui est vraiment Donald Trump ? »Jean-Bernard Cadier - Correspondant de BFM TV à Washington, auteur de « Neron à la maison Blanche ».Philip Turle - Journaliste britannique et chroniqueur international à France 24
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Le président américain est arrivé à Londres lundi pour une visite officielle. Si Donald Trump a eu des mots très flatteurs envers la reine Elizabeth II, qui l’a accueilli lundi matin, parlant d’une « femme formidable » ayant eu un « règne remarquable » depuis son couronnement en 1953, c’est une des seules personnalités britanniques ayant eu droit aux louanges de Donald Trump.
Le président américain avait en effet préparé son arrivée avec fracas en s’en prenant notamment au maire de Londres Sadiq Khan (« un loser total ») et à la première ministre Theresa May, à qui il reproche la façon dont elle a mené les négociations sur le Brexit avec l’Union européenne. Il conseille au Royaume-Uni de sortir sans accord et a donc adoubé les deux plus célèbres chantres du « Hard Brexit » : Boris Johnson et Nigel Farage.
L’arrivée de Donald Trump en Europe est également tendue en raison de la guerre commerciale que mène le président américain avec la Chine, marquée par une nouvelle hausse des droits de douane au 1er juin. Trump souhaite notamment que Londres exclue Huawei de son futur réseau 5G. Il y a quelques semaines, le président américain avait également fait pression sur l’Allemagne pour qu’elle ne noue pas d’accord avec le géant chinois des télécoms pour la mise en place de son réseau 5G.
La chancelière allemande Angela Merkel s'en est d'ailleurs prise au président américain et à sa politique commerciale dans un discours donné à Harvard le 31 mai. Si elle ne cite pas directement Donald Trump dans son discours, ses mots laissent peu de place au doute : « Le protectionnisme et les conflits commerciaux menacent les bases de notre prospérité », a déclaré la chancelière. « Plus que jamais nous devons agir de manière multilatérale plutôt qu’unilatérale, globale plutôt que nationale, ouverte plutôt qu’isolée », a-t-elle ajouté.
Même son de cloche du côté d’Emmanuel Macron lors de son discours prononcé lundi à l’Elysée : « les États-Unis ont décidé de mettre en place des droits de douane avec des arguments pas raisonnables », a déclaré le président, en anglais. « Ils vont détruire beaucoup de richesse et de croissance pour eux et les autres. L'Europe doit préserver ses intérêts, en érigeant de nouvelles protections », a poursuivi Emmanuel Macron, qui rencontrera Donald Trump jeudi à l’occasion du 75ème anniversaire du débarquement.
La visite de Donald Trump en Europe se fait donc dans un contexte très tendu qui soulève bon nombre de questions : jusqu’où ira la guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis ? L’Europe va-t-elle être impactée par cette guerre ? Faut-il, comme le suggère Macron, répondre à l’isolationnisme de Trump par des mesures protectionnistes envers notre industrie ?
Invités :
Pascal Boniface - Directeur de L’Institut de relations internationales et stratégiques
Laure Mandeville - Grand reporter au Figaro – Auteure de « Qui est vraiment Donald Trump ? »
Jean-Bernard Cadier - Correspondant de BFM TV à Washington, auteur de « Neron à la maison Blanche ».
Philip Turle - Journaliste britannique et chroniqueur international à France 24
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé