Européennes : Macron monte au front
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À trois semaines du scrutin, la pression s’accroît. Alors que ce vendredi s'achève le dépôt des listes pour les élections européennes, la lutte pour la première place s'annonce serrée, et l'inquiétude à propos de la campagne de La République en marche commencerait à gagner le sommet de la hiérarchie.
Il faut dire que la liste « Renaissance », portée par Nathalie Loiseau, fait du sur-place dans les enquêtes d'opinion qui la placent au coude-à-coude ou derrière celle du Rassemblement national. Ainsi pour la deuxième fois depuis mi-avril, le liste RN arriverait en tête des intentions de vote avec 22,5%, devant La République en Marche en légère baisse à 21,5% d’après un sondage Ifop-Fiducial, publié jeudi 2 mai.
Une situation qui serait due à un contexte social national détournant largement l'attention d’une élection qui traditionnellement est marquée par un fort taux d’abstention, mais aussi, sans doute, à une campagne fragilisée par les nombreux faux-pas médiatiques de l’ex-ministre des Affaires européennes. Alors dans cette dernière ligne droite, la candidate LREM qui était ces derniers jours au Royaume-Uni pour discuter avec de futurs alliés potentiel, va recevoir un coup de main du Premier ministre. Edouard Philippe, annoncé à ses côtés à Caen le 6 mai, aurait programmé deux à trois meetings par semaine à compter de cette date.
De son côté, le Rassemblement national a tenu le 1er mai, à Metz, son plus gros meeting de campagne. Soucieux d'accompagner le mouvement des Gilets jaunes, Jordan Bardella a multiplié les attaques contre la politique d’Emmanuel Macron tandis que Marine Le Pen s’est livrée à une violente charge contre l’UE.
Objectif : mobiliser la base électorale sur la promesse de battre le chef de l’État mais aussi crédibiliser le discours du parti sur le sujet européen afin de parvenir à former un groupe susceptible de tout bloquer à Bruxelles et Strasbourg. À la recherche d'alliances européennes, Marine Le Pen multiplie d’ailleurs les mains tendues et les signaux à ses homologues d'extrême droite dans toute l'UE. Ainsi après avoir félicité Vox, le « jeune et vigoureux parti » d’extrême droite pour son « entrée fracassante » au Parlement espagnol plus de quarante ans après la fin de la dictature de Franco, la présidente du RN tiendra meeting le 18 mai prochain à Milan avec Matteo Salvini.
Invités :
Marc Lazar - Directeur du Centre d’histoire de Sciences Po et auteur de « Peuplecratie. La métamorphose de nos démocraties »
Françoise Fressoz - Editorialiste au Monde
Cécile Cornudetv- Editorialiste politique aux Echos
Brice Teinturier - Directeur général délégué de l’institut de sondages IPSOS
Présenté par : Laurent Bazin