1er-Mai : Castaner face aux « ultras »
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Ils seront nombreux, les policiers et les gendarmes à travailler demain. En ce 1er-Mai, Fête du travail chômée par la plupart des salariés, un important dispositif de sécurité va être déployé pour encadrer les manifestations, notamment dans la capitale où l’on s’attend à une journée bien compliquée à gérer.
A Paris, outre les traditionnels défilés des organisations syndicales, les autorités craignent la venue d’autres acteurs : des « ultras jaunes » - la frange la plus radicale des Gilets jaunes - mais aussi des « black blocs ». Comme lors des actes 3 et 18 des Gilets jaunes, le 1er décembre et le 16 mars derniers, ces derniers ont annoncé via les réseaux sociaux leur participation à cette journée, notamment via un événement Facebook nommé rien de moins que « Paris, capitale de l’émeute ».
Alors, ce mardi les autorités peaufinent leur stratégie pour éviter de voir se reproduire le scénario noir du 1er-Mai 2018, lorsque des « black blocs » avaient saccagé un McDonald's près de la gare d'Austerlitz, en marge de violents affrontements avec les forces de l'ordre sur les bords de la Seine. Un dispositif spécifique va être mis en place. Les forces de l'ordre seront déployées aux abords des gares ferroviaires parisiennes. Le but est de contrôler en amont le flot de voyageurs et de faire en sorte que parmi eux ne se trouvent pas d'individus connus, fichés et venus pour casser. Dans une note distribuée lundi 29 avril à ses équipes, le patron de la sécurité de proximité a particulièrement mis l'accent sur les trains en provenance de l'étranger.
En prévision d'éventuels débordements, la préfecture de police a également pris un arrêté obligeant les commerces à fermer et à protéger leurs vitrines s’ils sont situés sur le parcours parisien de la manifestation intersyndicale. Celle-ci partira de Montparnasse et ira jusqu’à la place d’Italie. Des interdictions de stationnement ont également été prononcées.
De leur côté, les syndicats ont décidé de grossir leur service d'ordre. « Nous avons fait appel à plusieurs centaines de militants supplémentaires pour sécuriser le cortège », a indiqué Jean-Luc Acquart, responsable de l'union régionale Île-de-France CGT. « Même s'ils sont difficiles à reconnaître, il est évident que si des black blocs pénètrent notre cortège, ils en seront immédiatement expulsés. La défense sera proportionnelle à l'attaque ! ». Alors à quoi faut-il s'attendre ? Quel dispositif de sécurité pour ce 1er-Mai 2019 ? A Paris les défilés syndicaux seront-ils débordés par des black blocs comme l’année dernière ? Qui sont les black blocs et les ultras jaunes ?
Invités :
- Christophe Barbier, éditorialiste à L’Express
- Emmanuelle Anizon, Grand Reporter à L’Obs
- Nicolas Chapuis, journaliste au Monde
- Le commandant Christophe Rouget, porte-parole du Syndicat des cadres de la sécurité intérieure (SCSI-CFDT)
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé