Maintien de l'ordre : la bonne méthode ?
C dans l'air- 1 h 4 min
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Des nuages de gaz lacrymogènes, et des scènes de violence. Le traditionnel défilé syndical du 1er-Mai s'est élancé ce mercredi à Paris dans un climat électrique et une grande confusion. Signe de la tension ambiante : le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez a été contraint momentanément de quitter la manifestation en raison des heurts qui ont éclaté entre des militants radicaux et des policiers, avant même le coup d'envoi officiel du cortège. Dans un communiqué, la CGT a « dénoncé fermement les violences en cours à Paris », ainsi qu'une « répression inouïe et sans discernement ». La FSU, principal syndicat des enseignants, a également décidé de quitter la manifestation, placée sous haute surveillance.
Pour prévenir l’action redoutée de black blocs, 7.400 policiers et gendarmes ont été déployés dans la capitale. Plus de 12500 contrôles préventifs ont été réalisés et 206 personnes ont été interpellées, selon un bilan en milieu d’après-midi de la préfecture de police de Paris. Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, avait justifié hier cet important dispositif de sécurité par le fait que des appels à transformer la ville en « capitale de l'émeute » circulaient depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux. Le préfet de police de Paris avait de son côté ordonné la fermeture des commerces, débits de boissons et restaurants sur le parcours du cortège intersyndical parisien, le temps de la manifestation.
En province, de nombreux Gilets jaunes et militants syndicaux étaient présents dans les cortèges. Le rapprochement tant souhaité par les syndicats est-il en train de s’opérer ? A Marseille, le chef de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon a appelé à « une convergence populaire ». A Metz, la présidente du RN Marine Le Pen a, elle, estimé qu'il y avait « une sorte de complaisance du gouvernement » à l’égard des violences.
Alors quel est le dispositif de maintien de l'ordre pour ce 1er-Mai ? Est-ce la bonne méthode ? Que retiendra-t-on de ce mercredi ? Rouge, noir, jaune, quelle couleur domine ce 1er-Mai 2019 ? Quels rapports de force après cette journée ?
Invités :
- Alain Bauer, professeur de criminologie
- Bruno Jeudy, rédacteur en chef du service politique de Paris Match
- Bernard Vivier, directeur de l'Institut supérieur du travail
- Vanessa Codaccioni, historienne et politologue
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé