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Ghosn ne lâche rien... la justice non plus
C dans l'air- 1 h 4 min
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Carlos Ghosn a été interpellé ce jeudi 4 avril à son domicile japonais, peu avant six heures du matin en heure locale, avant d’être mis en examen par le parquet puis conduit à la prison de Tokyo. C’est dans cette même prison qu’il avait passé plus de cent jours en détention provisoire entre novembre et le 6 mars, date à laquelle il avait été libéré sous caution. L’ancien PDG de Renault est toujours accusé de malversations financières dans le cadre de ses fonctions à la tête du groupe automobile, notamment des détournements de fonds. Cette nouvelle mise en examen se base sur des soupçons d’abus de confiance aggravé : Carlos Ghosn aurait détourné à son profit une partie des 28 millions d’euros que le groupe versait à Suhail Bahwan Automobiles, concessionnaire exclusif de Renault et Nissan à Oman depuis 2004. Dans une interview accordée à la chaîne LCI et diffusé jeudi, Carlos Ghosn avait anticipé son arrestation et avait demandé de l’aide à l’État français : « je fais appel au gouvernement pour me défendre, pour préserver mes droits en tant que citoyen pris dans un engrenage incroyable à l’étranger », avait-il notamment déclaré. Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a de son côté, indiqué que Carlos Ghosn était « un justiciable comme les autres » et qu’il « bénéficiait de la protection consulaire et de la présomption d’innocence ». La priorité pour le gouvernement est que Renault, dont l’État est actionnaire, « tourne bien ». Bruno Le Maire a donc salué le travail de Jean-Dominique Senard, qui a remplacé Ghosn à la tête du constructeur automobile et son choix de toucher une rémunération deux fois moindre que celle de son prédécesseur, qui occupait également les fonctions de président de Nissan et Mitsubishi. Cette nouvelle arrestation, comme l’affaire Ghosn dans son ensemble, pose un certain nombre de questions : Qu’est-ce qui attend Carlos Ghosn ? Quelle stratégie de défense peut-il adopter ? Comment Renault peut réussir la succession de Ghosn dans un contexte si compliqué ? Faut-il encadrer les rémunérations et fonctions des grands patrons ? Invités : - Dominique Seux, directeur délégué de la rédaction des Echos - Christine Kerdellant, directrice de la rédaction de l'Usine Nouvelle - Isabelle Raymond, cheffe adjointe du service économie de France Info - Clément Lacombe, reporter pour l'Obs.
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Carlos Ghosn a été interpellé ce jeudi 4 avril à son domicile japonais, peu avant six heures du matin en heure locale, avant d’être mis en examen par le parquet puis conduit à la prison de Tokyo. C’est dans cette même prison qu’il avait passé plus de cent jours en détention provisoire entre novembre et le 6 mars, date à laquelle il avait été libéré sous caution. L’ancien PDG de Renault est toujours accusé de malversations financières dans le cadre de ses fonctions à la tête du groupe automobile, notamment des détournements de fonds.
Cette nouvelle mise en examen se base sur des soupçons d’abus de confiance aggravé : Carlos Ghosn aurait détourné à son profit une partie des 28 millions d’euros que le groupe versait à Suhail Bahwan Automobiles, concessionnaire exclusif de Renault et Nissan à Oman depuis 2004.
Dans une interview accordée à la chaîne LCI et diffusé jeudi, Carlos Ghosn avait anticipé son arrestation et avait demandé de l’aide à l’État français : « je fais appel au gouvernement pour me défendre, pour préserver mes droits en tant que citoyen pris dans un engrenage incroyable à l’étranger », avait-il notamment déclaré.
Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a de son côté, indiqué que Carlos Ghosn était « un justiciable comme les autres » et qu’il « bénéficiait de la protection consulaire et de la présomption d’innocence ». La priorité pour le gouvernement est que Renault, dont l’État est actionnaire, « tourne bien ».
Bruno Le Maire a donc salué le travail de Jean-Dominique Senard, qui a remplacé Ghosn à la tête du constructeur automobile et son choix de toucher une rémunération deux fois moindre que celle de son prédécesseur, qui occupait également les fonctions de président de Nissan et Mitsubishi.
Bruno Le Maire a donc salué le travail de Jean-Dominique Senard, qui a remplacé Ghosn à la tête du constructeur automobile et son choix de toucher une rémunération deux fois moindre que celle de son prédécesseur, qui occupait également les fonctions de président de Nissan et Mitsubishi.
Cette nouvelle arrestation, comme l’affaire Ghosn dans son ensemble, pose un certain nombre de questions : Qu’est-ce qui attend Carlos Ghosn ?
Quelle stratégie de défense peut-il adopter ?
Comment Renault peut réussir la succession de Ghosn dans un contexte si compliqué ?
Faut-il encadrer les rémunérations et fonctions des grands patrons ?
Quelle stratégie de défense peut-il adopter ?
Comment Renault peut réussir la succession de Ghosn dans un contexte si compliqué ?
Faut-il encadrer les rémunérations et fonctions des grands patrons ?
Invités :
- Dominique Seux, directeur délégué de la rédaction des Echos
- Christine Kerdellant, directrice de la rédaction de l'Usine Nouvelle
- Isabelle Raymond, cheffe adjointe du service économie de France Info
- Clément Lacombe, reporter pour l'Obs.
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé