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Edouard Philippe, le démineur ?

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Édouard Philippe était l’invité ce jeudi soir sur France 2 de « L’Émission politique ». Mais le chef du gouvernement, qui s’était déjà frotté à la longue émission du service public il y a un an, a retrouvé le fauteuil de l’interviewé dans un contexte moins favorable que l’an dernier.   Démission de Nicolas Hulot, suites de l’affaire Benalla, annonce de départ anticipé et critiques à peine voilées de Gérard Collomb, flottements sur le prélèvement à la source, inquiétudes sur le ralentissement de la croissance, Budget 2019, grogne des retraités… Edouard Philippe était hier soir en première ligne pour faire le service après-vente d’un gouvernement qui traverse, pour la première fois depuis le début du quinquennat une séquence très difficile.   Selon un dernier sondage BVA, la popularité d’Emmanuel Macron se serait en effet à nouveau érodée en septembre. Le chef de l’Etat recueillerait désormais seulement 32 % de bonnes opinions, soit son plus bas niveau depuis son élection alors que le Premier ministre gagnerait en revanche un point de bonnes opinions (39 %).   Pendant près de deux heures trente, le Premier ministre a donc défendu hier soir la politique de son gouvernement et l’action du chef d’Etat, revenant notamment sur les différentes polémiques qui ont visé le président durant l'été. Un peu plus tôt, il s’était rendu au congrès de l’association Régions de France qui se tenait à Marseille pour tenter d’apaiser les tensions, avant qu’elles ne virent au conflit.   Mais si l'ancien lieutenant d'Alain Juppé monte cette semaine en première ligne pour jouer les démineurs, a-t-il pour autant convaincu les élus et l’ensemble de Français ? Que faut-il retenir du grand oral d’Edouard Philippe sur France 2 ?   Invités :   - Bruno JEUDY - Rédacteur en chef du service politique de Paris Match   - Brice TEINTURIER - Directeur délégué de l’institut de sondages IPSOS   - Marion MOURGUE - Grand reporter au service politique du Figaro   - Ludovic VIGOGNE  - Journaliste politique à L’Opinion

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Édouard Philippe était l’invité ce jeudi soir sur France 2 de « L’Émission politique ». Mais le chef du gouvernement, qui s’était déjà frotté à la longue émission du service public il y a un an, a retrouvé le fauteuil de l’interviewé dans un contexte moins favorable que l’an dernier.

 

Démission de Nicolas Hulot, suites de l’affaire Benalla, annonce de départ anticipé et critiques à peine voilées de Gérard Collomb, flottements sur le prélèvement à la source, inquiétudes sur le ralentissement de la croissance, Budget 2019, grogne des retraités… Edouard Philippe était hier soir en première ligne pour faire le service après-vente d’un gouvernement qui traverse, pour la première fois depuis le début du quinquennat une séquence très difficile.

 

Selon un dernier sondage BVA, la popularité d’Emmanuel Macron se serait en effet à nouveau érodée en septembre. Le chef de l’Etat recueillerait désormais seulement 32 % de bonnes opinions, soit son plus bas niveau depuis son élection alors que le Premier ministre gagnerait en revanche un point de bonnes opinions (39 %).

 

Pendant près de deux heures trente, le Premier ministre a donc défendu hier soir la politique de son gouvernement et l’action du chef d’Etat, revenant notamment sur les différentes polémiques qui ont visé le président durant l'été. Un peu plus tôt, il s’était rendu au congrès de l’association Régions de France qui se tenait à Marseille pour tenter d’apaiser les tensions, avant qu’elles ne virent au conflit.

 

Mais si l'ancien lieutenant d'Alain Juppé monte cette semaine en première ligne pour jouer les démineurs, a-t-il pour autant convaincu les élus et l’ensemble de Français ? Que faut-il retenir du grand oral d’Edouard Philippe sur France 2 ?

 

Invités :

 

- Bruno JEUDY - Rédacteur en chef du service politique de Paris Match

 

- Brice TEINTURIER - Directeur délégué de l’institut de sondages IPSOS

 

- Marion MOURGUE - Grand reporter au service politique du Figaro

 

- Ludovic VIGOGNE  - Journaliste politique à L’Opinion

Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé