Gouvernement Barnier : les heures décisives
C dans l'air- Décryptage & investigation
- 1 h 4 min
- Français
- indisponible
- tous publics
Du même programme
- C dans l'air C dans l'air Edition spéciale Etats-Unis diffusé le 13/10 | 2 h 20 min
- C dans l'air plus que 2h C dans l'air Trump : l'outrance, la surenchère... et la victoire ? diffusé le 22/10 | 1 h 3 min
- C dans l'air plus que 2j C dans l'air Communes : le retour de la taxe d'habitation ? diffusé le 23/10 | 1 h 5 min
- C dans l'air plus que 3j C dans l'air Le député achetait de la drogue dans le métro... diffusé le 24/10 | 1 h 4 min
Bientôt la fin du suspense ? Deux semaines après sa nomination, Michel Barnier touche au but et devrait enfin pouvoir dévoiler son gouvernement. L'annonce officielle pourrait même avoir lieu dans l'après-midi. Hier soir, "l’architecture et la composition du gouvernement finalisées ont été transmises à l’Élysée", a indiqué Matignon. Le binôme exécutif s'est ensuite entretenu au téléphone autour de la composition du gouvernement.
La presse annonce, depuis plusieurs jours, les contours de la future équipe gouvernementale. Mais le casting fut bien difficile à finaliser. De nombreux ajustements ont dû avoir lieu, en raison des polémiques autour de certains noms, jugés trop conservateurs par les membres de la coalition présidentielle.
C'est notamment le cas de Bruno Retailleau, figure de la droite conservatrice, auquel aurait été proposé le ministère de l’intérieur. Le président du groupe Les Républicains (LR) au Sénat représente la droite la plus dure. Ses positions, en matière d'immigration notamment, sont très proches de celles défendues par le RN. Il n'hésite pas à parler de “Français de papier”. Son nom hérisse bien des macronistes.
Cette droitisation pressentie de l'exécutif a donc beaucoup interrogé. C'est le MoDem de François Bayrou qui s'est montré le plus réticent à entrer au gouvernement. Le parti, qui regrettait également l'absence de la gauche, a toutefois fini par donner son accord. Il aurait obtenu en échange l'octroi d'un portefeuille ministériel supplémentaire, celui des Relations avec le parlement.
Bien loin des tractations d'appareil qui ont lieu dans la capitale, la France des sous-préfectures continue de perdre un à un ses services publics. C'est le cas de Lure, que ses habitants décrivent comme une « ville morte ». Et pour cause, on ne trouve plus dans la sous-préfecture de Haute-Saône ni tribunal de grande instance, ni commissariat, ni maternité… Depuis vingt-cinq ans, la cité a vu son offre de services publics se réduire comme peau de chagrin, au plus grand désarroi de la population.
Des habitants s'en vont et parmi ceux qui restent, le RN séduit de plus en plus. Sur la principale artère commerçante, on ne compte plus les magasins fermés ou à vendre.
De l'autre côté de l'Atlantique, en Martinique, les commerces sont bien ouverts mais les prix des produits flambent. A neuf euros le pack d’eau, ou encore quatre euros la plaquette de beurre, les habitants ne parviennent plus à se nourrir.
Un collectif, le Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéens, se mobilise contre la vie chère et organise des actions de blocage sur l’île. Mais en marge de cette mobilisation, des violences urbaines se multiplient depuis quelques jours. La police a même été ciblée par des tirs à balles réelles.
Quelle sera la composition finale du gouvernement de Miche Barnier ?
Comment financer le retour des services publics partout sur le territoire ?
Comment expliquer le niveau des prix en Martinique ?
Les experts :
- CARL MEEUS - Rédacteur en chef - « Le Figaro Magazine »
- ALEXANDRA SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de la rédaction - « Libération »
- CLAIRE GATINOIS - Journaliste au service politique - « Le Monde »
- LAURE SALVAING - Directrice générale de l’Institut de sondages Vérian
- OLIVIER BABEAU (en duplex) - Economiste, Président de l’Institut Sapiens
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé
Maison de production : France Télévisions / Maximal Productions