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JO, météo : quel impact sur le tourisme ?
C dans l'air- Décryptage & investigation
- 1 h 7 min
- Français
- indisponible
- tous publics
Entre une météo pluvieuse et un pouvoir d’achat en berne, pour cause de forte inflation, rarement le mois de juillet n’aura été aussi décourageant pour les professionnels du tourisme. Dans les régions, la fréquentation est en baisse dans les hôtels et les campings par rapport à l'été dernier. Dans ces derniers, de nombreux mobil-homes et emplacement restent également vides.Selon la société de conseil ProTourisme, les réservations sont en baisse de 12% en Normandie, 8% en Bretagne, et 7% en Nouvelle-Aquitaine, par rapport à l'été dernier.Seules la Côte d'Azur et la Provence tirent leur épingle du jeu. Les vacanciers sont venus là où ils étaient certains d’avoir du soleil. Résultats, les commerçants et les restaurateurs font grise mine. Le bilan provisoire de la saison estivale est morose, comme la météo. Mais les professionnels misent sur le mois d’août et attendent un afflux record de touristes étrangers.En région parisienne, l'accueil des Jeux olympiques semble responsable d'une baisse de fréquentation. Dans des lieux emblématiques comme Versailles, les établissements ne font pas le plein. En cause, le "phénomène d'évitement". À l'image de certains quartiers touristiques parisiens, au château de Versailles, qui accueille notamment les épreuves d'équitation, les chiffres de la fréquentation touristique de juillet sont en baisse de 25% par rapport à une année classique, selon la direction du monument. Elle comptabilise environ 13 000 entrées par jour pendant les JO, contre 15 000 à 18 000 en temps normal.Une aubaine pour ceux qui ont fait le choix de s'y rendre. Les jardins sont en effet presque vides et de nombreuses salles sont ouvertes gratuitement avec des réservations qui peuvent se faire le jour J. La situation n’inquiète pas la direction du site. Le même phénomène d'évitement est en effet apparu à Londres pour les JO de 2012. Elle mise sur un effet rebond : "les images fabuleuses que le monde entier voit, en ce moment, du château vont donner une envie de Versailles !", espère Louis-Samuel Berger, directeur administratif adjoint du monument.À la montagne, le secteur touristique représente 60 à 70% de l’activité économique de la vallée de Chamonix. Mais avec la forte augmentation du nombre de vacanciers ces dernières années, le nombre de locations de meublés de tourisme explose. Conséquence : de nombreux locaux voient le prix des logements flamber.Le maire dénonce la spéculation immobilière et a donc décidé de serrer la vis. La vallée de Chamonix-Mont-Blanc va en effet mettre en place des encadrements et des restrictions aux locations de meublés de tourisme à partir du 1er mai 2025. Objectif : enrayer la flambée des prix et favoriser le logement permanent.Le nouveau règlement a été voté le 25 juillet dernier par la communauté de communes de la vallée, qui rassemble des communes classées "zones tendues" depuis août 2023. Mesure phare : le nombre de meublés en location sera limité à un bien par personne physique à Chamonix. Les multipropriétaires, qui avaient investi dans l'immobilier, déchantent. Les locaux, eux, s'en félicitent. La vallée devient ainsi le premier territoire de montagne en France à limiter le nombre de locations touristiques pour favoriser le logement à l'année.Après ce mois de juillet en demi-teinte quelles sont les perspectives pour le mois d'août ?Comment concilier la qualité de vie des habitants et le tourisme dans des zones tendues comme Chamonix ?Nos invités : Pascale Hebel, Directrice associée chez C-Ways, spécialiste des questions de consommation Elie Cohen, Economiste, spécialiste de l’industrie, directeur de recherche au CNRSGavin's Clemente Ruiz, Secrétaire Général du Guide du Routard Mathilde Visseyrias, Journaliste au “Figaro économie” Jean Viard, Sociologue, Directeur de recherche au Cevipof/CNRS
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Entre une météo pluvieuse et un pouvoir d’achat en berne, pour cause de forte inflation, rarement le mois de juillet n’aura été aussi décourageant pour les professionnels du tourisme. Dans les régions, la fréquentation est en baisse dans les hôtels et les campings par rapport à l'été dernier. Dans ces derniers, de nombreux mobil-homes et emplacement restent également vides.
Selon la société de conseil ProTourisme, les réservations sont en baisse de 12% en Normandie, 8% en Bretagne, et 7% en Nouvelle-Aquitaine, par rapport à l'été dernier.
Seules la Côte d'Azur et la Provence tirent leur épingle du jeu. Les vacanciers sont venus là où ils étaient certains d’avoir du soleil. Résultats, les commerçants et les restaurateurs font grise mine. Le bilan provisoire de la saison estivale est morose, comme la météo. Mais les professionnels misent sur le mois d’août et attendent un afflux record de touristes étrangers.
En région parisienne, l'accueil des Jeux olympiques semble responsable d'une baisse de fréquentation. Dans des lieux emblématiques comme Versailles, les établissements ne font pas le plein. En cause, le "phénomène d'évitement". À l'image de certains quartiers touristiques parisiens, au château de Versailles, qui accueille notamment les épreuves d'équitation, les chiffres de la fréquentation touristique de juillet sont en baisse de 25% par rapport à une année classique, selon la direction du monument. Elle comptabilise environ 13 000 entrées par jour pendant les JO, contre 15 000 à 18 000 en temps normal.
Une aubaine pour ceux qui ont fait le choix de s'y rendre. Les jardins sont en effet presque vides et de nombreuses salles sont ouvertes gratuitement avec des réservations qui peuvent se faire le jour J. La situation n’inquiète pas la direction du site. Le même phénomène d'évitement est en effet apparu à Londres pour les JO de 2012. Elle mise sur un effet rebond : "les images fabuleuses que le monde entier voit, en ce moment, du château vont donner une envie de Versailles !", espère Louis-Samuel Berger, directeur administratif adjoint du monument.
À la montagne, le secteur touristique représente 60 à 70% de l’activité économique de la vallée de Chamonix. Mais avec la forte augmentation du nombre de vacanciers ces dernières années, le nombre de locations de meublés de tourisme explose. Conséquence : de nombreux locaux voient le prix des logements flamber.
Le maire dénonce la spéculation immobilière et a donc décidé de serrer la vis. La vallée de Chamonix-Mont-Blanc va en effet mettre en place des encadrements et des restrictions aux locations de meublés de tourisme à partir du 1er mai 2025. Objectif : enrayer la flambée des prix et favoriser le logement permanent.
Le nouveau règlement a été voté le 25 juillet dernier par la communauté de communes de la vallée, qui rassemble des communes classées "zones tendues" depuis août 2023. Mesure phare : le nombre de meublés en location sera limité à un bien par personne physique à Chamonix. Les multipropriétaires, qui avaient investi dans l'immobilier, déchantent. Les locaux, eux, s'en félicitent. La vallée devient ainsi le premier territoire de montagne en France à limiter le nombre de locations touristiques pour favoriser le logement à l'année.
Après ce mois de juillet en demi-teinte quelles sont les perspectives pour le mois d'août ?
Comment concilier la qualité de vie des habitants et le tourisme dans des zones tendues comme Chamonix ?
Nos invités :
Pascale Hebel, Directrice associée chez C-Ways, spécialiste des questions de consommation
Elie Cohen, Economiste, spécialiste de l’industrie, directeur de recherche au CNRS
Gavin's Clemente Ruiz, Secrétaire Général du Guide du Routard
Mathilde Visseyrias, Journaliste au “Figaro économie”
Jean Viard, Sociologue, Directeur de recherche au Cevipof/CNRS
Présenté par : Axel de Tarlé
Maison de production : France Télévisions / Maximal Productions