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Kamala-mania : Trump se déchaîne
C dans l'air- Décryptage & investigation
- 1 h 9 min
- Français
- indisponible
- tous publics
C'est historique. L’Occident et la Russie ont procédé hier au plus grand échange de prisonniers depuis la fin de la Guerre froide, en 1991. Les trois Américains libérés ont été accueillis dans la soirée par le président américain Joe Biden près de Washington. "Une honte" pour l'ancien président et actuel candidat Donald Trump, qui critique l'accord obtenu par Biden. Le président américain a, lui, savouré la libération de ses trois compatriotes détenus en Russie. Un coup d’éclat auquel il a associé sa vice-présidente Kamala Harris, présente sur le tarmac de l'aéroport. Les yeux étaient rivés sur elle. Depuis sa désignation comme candidate du camp camp démocrate, un immense élan d'enthousiasme s'est emparé de millions d'Américains. La décision de Joe Biden de renoncer à un second mandat au bénéfice de sa vice-présidente a fortement perturbé la stratégie des républicains. L'entrée en lice de Kamala Harris bouscule même le statut de favori de Donald Trump. Au fil des jours, les sondages font état d’un resserrement des intentions de vote entre les deux candidats. Et ce n'est pas tout. L'équipe de campagne de Kamala Harris annonce aujourd'hui avoir récolté 310 millions de dollars en juillet. Les nombreux dons, de montant modeste, témoignent de l'engouement pour sa candidature. Son concurrent a, lui, collecté 138,7 millions de dollars au cours du même mois. Face à cette nouvelle adversité, il redouble d'agressivité. "Elle est devenue noire" pour des raisons électoralistes, a affirmé Donald Trump mercredi, lors d'un échange avec des journalistes afro-américaines à Chicago. "Elle était indienne à fond et tout d'un coup, elle a changé et elle est devenue une personne noire", a-t-il assuré. Kamala Harris, née d'un père jamaïcain et d'une mère indienne, a moqué cette attaque comme un "manque de respect". Le candidat républicain n'est pas le seul à tenir des propos outranciers à l'encontre de sa rivale. Récemment désigné comme son colistier pour l’élection présidentielle américaine de novembre, J.D. Vance a été contraint de revenir sur certaines de ses anciennes déclarations sexistes contre Kamala Harris. En 2021, le sénateur du Parti républicain l'accusait de faire partie d’une bande de "femmes à chats sans enfants malheureuses". Ces mots lui reviennent en pleine figure ces derniers jours. Une équipe de C dans l'air s'est rendue dans un village de Floride, auprès de retraités plutôt séduits par le parti républicain. Sur place, une équipe de militants démocrates viennent défendre leurs idées. L'occasion de discussions politiques de fond et de voir ce qui est reproché aux démocrates en terre républicaine. A Miami, la plus grande ville de l'état, l'inflation impacte la vie quotidienne des habitants. C dans l'air a rencontré une citoyenne qui ne peut prendre sa retraite en raison de difficultés financières. La chasse aux promotions est pour elle une nécessité. Beaucoup ont du mal à joindre les deux bouts. Le rêve américain n'est pas accessible à tous. Certains perdent l'espoir et l'envie de voter.Nos invités : Anthony Bellanger, Éditorialiste - France Info TV, Spécialiste des questions internationalesAnne-Elisabeth Moutet, Éditorialiste - "The Daily Telegraph"Melissa Bell, Journaliste - Correspondante à Paris pour CNN James André, Grand reporter - France 24Sonia Dridi, Correspondante aux Etats-Unis (en duplex)
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C'est historique. L’Occident et la Russie ont procédé hier au plus grand échange de prisonniers depuis la fin de la Guerre froide, en 1991. Les trois Américains libérés ont été accueillis dans la soirée par le président américain Joe Biden près de Washington. "Une honte" pour l'ancien président et actuel candidat Donald Trump, qui critique l'accord obtenu par Biden. Le président américain a, lui, savouré la libération de ses trois compatriotes détenus en Russie. Un coup d’éclat auquel il a associé sa vice-présidente Kamala Harris, présente sur le tarmac de l'aéroport. Les yeux étaient rivés sur elle. Depuis sa désignation comme candidate du camp camp démocrate, un immense élan d'enthousiasme s'est emparé de millions d'Américains. La décision de Joe Biden de renoncer à un second mandat au bénéfice de sa vice-présidente a fortement perturbé la stratégie des républicains. L'entrée en lice de Kamala Harris bouscule même le statut de favori de Donald Trump. Au fil des jours, les sondages font état d’un resserrement des intentions de vote entre les deux candidats. Et ce n'est pas tout. L'équipe de campagne de Kamala Harris annonce aujourd'hui avoir récolté 310 millions de dollars en juillet. Les nombreux dons, de montant modeste, témoignent de l'engouement pour sa candidature. Son concurrent a, lui, collecté 138,7 millions de dollars au cours du même mois. Face à cette nouvelle adversité, il redouble d'agressivité. "Elle est devenue noire" pour des raisons électoralistes, a affirmé Donald Trump mercredi, lors d'un échange avec des journalistes afro-américaines à Chicago. "Elle était indienne à fond et tout d'un coup, elle a changé et elle est devenue une personne noire", a-t-il assuré. Kamala Harris, née d'un père jamaïcain et d'une mère indienne, a moqué cette attaque comme un "manque de respect". Le candidat républicain n'est pas le seul à tenir des propos outranciers à l'encontre de sa rivale. Récemment désigné comme son colistier pour l’élection présidentielle américaine de novembre, J.D. Vance a été contraint de revenir sur certaines de ses anciennes déclarations sexistes contre Kamala Harris. En 2021, le sénateur du Parti républicain l'accusait de faire partie d’une bande de "femmes à chats sans enfants malheureuses". Ces mots lui reviennent en pleine figure ces derniers jours. Une équipe de C dans l'air s'est rendue dans un village de Floride, auprès de retraités plutôt séduits par le parti républicain. Sur place, une équipe de militants démocrates viennent défendre leurs idées. L'occasion de discussions politiques de fond et de voir ce qui est reproché aux démocrates en terre républicaine. A Miami, la plus grande ville de l'état, l'inflation impacte la vie quotidienne des habitants. C dans l'air a rencontré une citoyenne qui ne peut prendre sa retraite en raison de difficultés financières. La chasse aux promotions est pour elle une nécessité. Beaucoup ont du mal à joindre les deux bouts. Le rêve américain n'est pas accessible à tous. Certains perdent l'espoir et l'envie de voter.
Nos invités :
Anthony Bellanger, Éditorialiste - France Info TV, Spécialiste des questions internationales
Anne-Elisabeth Moutet, Éditorialiste - "The Daily Telegraph"
Melissa Bell, Journaliste - Correspondante à Paris pour CNN
James André, Grand reporter - France 24
Sonia Dridi, Correspondante aux Etats-Unis (en duplex)
Présenté par : Axel de Tarlé
Maison de production : France Télévisions / Maximal Productions