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Lucie Castets, Xavier Bertrand... Qui pour Matignon ?
C dans l'air- Décryptage & investigation
- 1 h 10 min
- Français
- indisponible
- tous publics
Pas de trêve pendant les Jeux olympiques. Le Premier ministre démissionnaire Gabriel Attal occupe le terrain. On le voit chaque jour en tribune supporter les sportifs tricolores et il est également très actif sur les réseaux sociaux pour les féliciter de leur moisson de médailles.En l'absence d'Emmanuel Macron, il a présidé hier après-midi une réunion qui ressemblait à s'y méprendre à un conseil des ministres. Toujours chef du gouvernement, Gabriel Attal était entouré de vingt-et-un de ses collègues pour faire un point sur le déroulement des JO. Ce rendez-vous de travail lui a surtout permis de montrer aux Français qu’il est à la tâche durant cette période où la planète a les yeux rivés sur l’Hexagone. Une manière d'essayer de renforcer sa popularité à l’heure où la nomination du futur Premier Ministre se fait toujours attendre, suite à l’échec du camp présidentiel lors des dernières législatives.Le député des Hauts-de-Seine s’active, par ailleurs en vue de la rentrée parlementaire. Il prépare un « pacte d’actions » d’une quarantaine d’idées, susceptible de servir de base de discussion pour d’éventuelles coalitions, tant réclamées par le président de la République.Emmanuel Macron est lui en vacances au fort de Brégançon, dans le Var. Il réfléchit au profil du futur Premier ministre qu’il devrait nommer en août. Le profil souhaité ? Un homme ou une femme consensuelle. Lucie Castets, la candidate du Nouveau Front Populaire, âgée de 37 ans, n'a pas retenu son attention, en l’absence d’une majorité parlementaire acquise à la gauche.L’intéressée reste, elle, persuadée que son avenir est à Matignon. Elle laboure donc le terrain pour se faire connaître et faire pression sur l’Élysée. Après un déplacement à Lille et à l'hôpital de Roubaix samedi dernier, elle était hier près d'Orléans, dans l'usine Duralex. La visite de la célèbre verrerie, reprise par ses salariés, était l’occasion d’y rencontrer les employés et des élus. Quelques heures plus tôt, Lucie Castets avait parlé d'un "dialogue social approfondi" avec cinq des huit principaux chefs de file syndicaux nationaux.Pendant ce temps, le budget de l’Etat pour 2025 se prépare dans l’incertitude. L'été est en effet traditionnellement dévolu à la rédaction du projet de loi de finances, qui doit être présenté au Parlement le 1er octobre au plus tard. Mais la dissolution de l'Assemblée et l'absence de nouveau gouvernement risquent de retarder les arbitrages politiques, laissant planer un flou sur ce dossier crucial.Le gouvernement démissionnaire avance donc sur ce dossier. Bruno Le Maire annonce d’assez bons chiffres de croissance, mais le pays a été pointé du doigt comme un mauvais élève. La France est en effet placée en procédure pour déficit public excessif par la Commission européenne, après que son déficit a atteint 5,5 % du PIB en 2023.Lucie Castets a, elle, précisé les contours de sa vision sur le plan économique et pour la fiscalité du pays dans un long entretien auprès de La Tribune Dimanche. Elle n’a pas pour "objectif premier de respecter le pacte de stabilité" européen qui limite le déficit public à 3 %. La haute fonctionnaire a révélé qu’elle souhaitait lancer "une grande réforme fiscale", portant sur "la progressivité de l’impôt sur le revenu" qui "passera à 14 tranches" et sur le retour de l'ISF. Son intention est d’aller "chercher des recettes fiscales et sociales à hauteur de 150 milliards d’euros à l’horizon 2027, afin de financer notre programme et de réduire le déficit".Dans l'Hérault, une équipe de C dans l'air est allée à la rencontre de Patrick Vignal. L'ancien député macroniste macroniste avait choisi de se retirer pour faire barrage au candidat présenté par l’alliance Ciotti-RN lors des dernières élections législatives. Au lendemain de la défaite du camp présidentiel, il pointe les erreurs d'Emmanuel Macron, qu'il juge déconnecté du peuple.Nos invités : Carl Meeus, Rédacteur en chef - "Le Figaro Magazine"Claire Gatinois, Journaliste politique - Le MondeAntoine Oberdorff, Journaliste politique - L’OpinionFrédéric Dabi, Directeur général Opinion de l’Institut de sondages IFOP
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Pas de trêve pendant les Jeux olympiques. Le Premier ministre démissionnaire Gabriel Attal occupe le terrain. On le voit chaque jour en tribune supporter les sportifs tricolores et il est également très actif sur les réseaux sociaux pour les féliciter de leur moisson de médailles.
En l'absence d'Emmanuel Macron, il a présidé hier après-midi une réunion qui ressemblait à s'y méprendre à un conseil des ministres. Toujours chef du gouvernement, Gabriel Attal était entouré de vingt-et-un de ses collègues pour faire un point sur le déroulement des JO. Ce rendez-vous de travail lui a surtout permis de montrer aux Français qu’il est à la tâche durant cette période où la planète a les yeux rivés sur l’Hexagone. Une manière d'essayer de renforcer sa popularité à l’heure où la nomination du futur Premier Ministre se fait toujours attendre, suite à l’échec du camp présidentiel lors des dernières législatives.
Le député des Hauts-de-Seine s’active, par ailleurs en vue de la rentrée parlementaire. Il prépare un « pacte d’actions » d’une quarantaine d’idées, susceptible de servir de base de discussion pour d’éventuelles coalitions, tant réclamées par le président de la République.
Emmanuel Macron est lui en vacances au fort de Brégançon, dans le Var. Il réfléchit au profil du futur Premier ministre qu’il devrait nommer en août. Le profil souhaité ? Un homme ou une femme consensuelle. Lucie Castets, la candidate du Nouveau Front Populaire, âgée de 37 ans, n'a pas retenu son attention, en l’absence d’une majorité parlementaire acquise à la gauche.
L’intéressée reste, elle, persuadée que son avenir est à Matignon. Elle laboure donc le terrain pour se faire connaître et faire pression sur l’Élysée. Après un déplacement à Lille et à l'hôpital de Roubaix samedi dernier, elle était hier près d'Orléans, dans l'usine Duralex. La visite de la célèbre verrerie, reprise par ses salariés, était l’occasion d’y rencontrer les employés et des élus. Quelques heures plus tôt, Lucie Castets avait parlé d'un "dialogue social approfondi" avec cinq des huit principaux chefs de file syndicaux nationaux.
Pendant ce temps, le budget de l’Etat pour 2025 se prépare dans l’incertitude. L'été est en effet traditionnellement dévolu à la rédaction du projet de loi de finances, qui doit être présenté au Parlement le 1er octobre au plus tard. Mais la dissolution de l'Assemblée et l'absence de nouveau gouvernement risquent de retarder les arbitrages politiques, laissant planer un flou sur ce dossier crucial.
Le gouvernement démissionnaire avance donc sur ce dossier. Bruno Le Maire annonce d’assez bons chiffres de croissance, mais le pays a été pointé du doigt comme un mauvais élève. La France est en effet placée en procédure pour déficit public excessif par la Commission européenne, après que son déficit a atteint 5,5 % du PIB en 2023.
Lucie Castets a, elle, précisé les contours de sa vision sur le plan économique et pour la fiscalité du pays dans un long entretien auprès de La Tribune Dimanche. Elle n’a pas pour "objectif premier de respecter le pacte de stabilité" européen qui limite le déficit public à 3 %. La haute fonctionnaire a révélé qu’elle souhaitait lancer "une grande réforme fiscale", portant sur "la progressivité de l’impôt sur le revenu" qui "passera à 14 tranches" et sur le retour de l'ISF. Son intention est d’aller "chercher des recettes fiscales et sociales à hauteur de 150 milliards d’euros à l’horizon 2027, afin de financer notre programme et de réduire le déficit".
Dans l'Hérault, une équipe de C dans l'air est allée à la rencontre de Patrick Vignal. L'ancien député macroniste macroniste avait choisi de se retirer pour faire barrage au candidat présenté par l’alliance Ciotti-RN lors des dernières élections législatives. Au lendemain de la défaite du camp présidentiel, il pointe les erreurs d'Emmanuel Macron, qu'il juge déconnecté du peuple.
Nos invités :
Carl Meeus, Rédacteur en chef - "Le Figaro Magazine"
Claire Gatinois, Journaliste politique - Le Monde
Antoine Oberdorff, Journaliste politique - L’Opinion
Frédéric Dabi, Directeur général Opinion de l’Institut de sondages IFOP
Présenté par : Axel de Tarlé
Maison de production : France Télévisions / Maximal Productions