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J-3 : Une surprise est-elle encore possible ?
C dans l'air- Décryptage & investigation
- 1 h 5 min
- Français
- indisponible
- tous publics
Il ne reste plus que trois jours de campagne avant le premier tour des législatives anticipées, ce dimanche 30 juin. Les candidats lancent toutes leurs forces dans la bataille et les états-majors s’interrogent sur la stratégie à adopter au second tour alors que les résultats du premier tour pourraient être marqués par de nombreuses triangulaires. Au total, les études évoquent à l’heure actuelle plus de 100 triangulaires possibles pour le second tour. Un chiffre conséquent qui pourrait avoir des conséquences déterminantes sur les résultats le 7 juillet. En effet dans ces territoires, si le candidat du Rassemblement national est en mesure de l’emporter au second tour, celui arrivé en troisième position devra faire un choix : se désister ou non. D’ores et déjà, à gauche, plusieurs voix ont annoncé un retrait du troisième candidat s’il y a un risque que l’extrême droite l’emporte la 7 juillet. C’est le cas par exemple du patron du Parti socialiste Olivier Faure et de la cheffe de EELV Marine Tondelier. L’ancien président François Hollande a dit souhaiter un "désistement républicain" face au RN et Jean-Luc Mélenchon a appelé les électeurs à ne pas faire la "bêtise" de voter pour l’extrême droite, précisant que des consignes de vote seront données par LFI au soir du premier tour. Au sein du camp présidentiel, comme chez les LR, en revanche, alors que de nombreux candidats pourraient être éliminés au premier tour, ou qualifiés en triangulaire, la question divise et les partis refusent de donner une consigne générale de désistement avant le premier tour. Ainsi chez les macronistes, l'ancien ministre Clément Beaune, figure de l'aile gauche, est un des rares à dire qu'il voterait LFI pour faire barrage au RN alors que Gérald Darmanin opterait pour le ni-ni : "ni Rassemblement national, ni LFI". Le patron du MoDem François Bayrou, lui, qualifie cette question de "piège" et refuse d'y répondre, histoire de ne pas partir battu et Édouard Philippe ne répond pas non plus mais répondra après le premier tour. En attendant dimanche, la campagne bat son plein et le climat devient extrêmement tendu. Insultes racistes, agressions… Des militants ont porté plainte à Besançon, Ivry-sur-Seine, Maisons-Alfort ou encore à Bordeaux. Sur les réseaux, plusieurs personnalités comme les journalistes Mohamed Bouhafsi et Karim Rissouli ont fait connaître les messages à caractère raciste qui leur sont adressés. Parallèlement ces dernières heures une chanson "Je partira pas", aux propos xénophobes et racistes, est largement relayée sur X, TikTok et YouTube. La vidéo a déjà été vue des millions de fois. SOS Racisme a annoncé porter plainte pour provocation à la haine. L'association anti-raciste demande également "aux plateformes sur lesquelles sont publiés ces propos immondes de les dépublier et appelle les autorités compétentes à prendre des mesures immédiates pour faire retirer ces contenus auprès des plateformes récalcitrantes et sanctionner les auteurs".
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Il ne reste plus que trois jours de campagne avant le premier tour des législatives anticipées, ce dimanche 30 juin. Les candidats lancent toutes leurs forces dans la bataille et les états-majors s’interrogent sur la stratégie à adopter au second tour alors que les résultats du premier tour pourraient être marqués par de nombreuses triangulaires. Au total, les études évoquent à l’heure actuelle plus de 100 triangulaires possibles pour le second tour. Un chiffre conséquent qui pourrait avoir des conséquences déterminantes sur les résultats le 7 juillet.
En effet dans ces territoires, si le candidat du Rassemblement national est en mesure de l’emporter au second tour, celui arrivé en troisième position devra faire un choix : se désister ou non.
D’ores et déjà, à gauche, plusieurs voix ont annoncé un retrait du troisième candidat s’il y a un risque que l’extrême droite l’emporte la 7 juillet. C’est le cas par exemple du patron du Parti socialiste Olivier Faure et de la cheffe de EELV Marine Tondelier. L’ancien président François Hollande a dit souhaiter un "désistement républicain" face au RN et Jean-Luc Mélenchon a appelé les électeurs à ne pas faire la "bêtise" de voter pour l’extrême droite, précisant que des consignes de vote seront données par LFI au soir du premier tour.
Au sein du camp présidentiel, comme chez les LR, en revanche, alors que de nombreux candidats pourraient être éliminés au premier tour, ou qualifiés en triangulaire, la question divise et les partis refusent de donner une consigne générale de désistement avant le premier tour. Ainsi chez les macronistes, l'ancien ministre Clément Beaune, figure de l'aile gauche, est un des rares à dire qu'il voterait LFI pour faire barrage au RN alors que Gérald Darmanin opterait pour le ni-ni : "ni Rassemblement national, ni LFI". Le patron du MoDem François Bayrou, lui, qualifie cette question de "piège" et refuse d'y répondre, histoire de ne pas partir battu et Édouard Philippe ne répond pas non plus mais répondra après le premier tour.
En attendant dimanche, la campagne bat son plein et le climat devient extrêmement tendu. Insultes racistes, agressions… Des militants ont porté plainte à Besançon, Ivry-sur-Seine, Maisons-Alfort ou encore à Bordeaux. Sur les réseaux, plusieurs personnalités comme les journalistes Mohamed Bouhafsi et Karim Rissouli ont fait connaître les messages à caractère raciste qui leur sont adressés. Parallèlement ces dernières heures une chanson "Je partira pas", aux propos xénophobes et racistes, est largement relayée sur X, TikTok et YouTube. La vidéo a déjà été vue des millions de fois. SOS Racisme a annoncé porter plainte pour provocation à la haine. L'association anti-raciste demande également "aux plateformes sur lesquelles sont publiés ces propos immondes de les dépublier et appelle les autorités compétentes à prendre des mesures immédiates pour faire retirer ces contenus auprès des plateformes récalcitrantes et sanctionner les auteurs".
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé
Maison de production : France Télévisions / Maximal Productions