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Bayrou, Oudéa-Castéa... le casse-tête d'Attal
C dans l'air- 1 h 5 min
- Français
- indisponible
- tous publics
Près d'un mois après l'arrivée de Gabriel Attal à Matignon, la composition complète du gouvernement devrait bientôt être dévoilée. Evoquée pour le début de semaine, la liste des noms des ministres délégués et des secrétaires d’Etat se fait toujours attendre. Une "situation inédite" pointée par François Hollande ce matin. "Pendant ce temps, la vie des Français continue. Sur le logement, sur la santé, sur des questions de transports, il est nécessaire d'avoir des ministres. Ou alors il faut supprimer des gouvernements", a tranché l’ancien président. Plusieurs postes sont en effet toujours vacants, notamment au ministère des Transports ou du Logement. En grande difficulté à l'Éducation nationale, Amélie Oudéa-Castéra devrait également être fixée sur son sort alors que le nom de François Bayrou circule avec insistance ces dernières heures pour la remplacer. Le président du MoDem, relaxé lundi dans l’affaire des assistants parlementaires de son parti, a fait acte de candidature. Il a été reçu mardi par le chef de l’Etat et doit s’entretenir avec Gabriel Attal ce mercredi après-midi. Les tractations se poursuivent et le président de la République laisse entendre qu’il n’est guère pressé de finaliser l’équipe qui doit compléter le "pack" de ministres annoncés le 11 janvier. Hier, après avoir déjeuné pendant plus de deux heures avec Gabriel Attal, sans parvenir à finaliser une liste de noms permettant de remplir toutes les exigences requises (parité, représentation des forces politiques du camp présidentiel…), Emmanuel Macron s’est rendu dans le Doubs pour, explique l’Elysée, "échanger en petit comité, avec différents agriculteurs sur une exploitation". Au cours de ce déplacement sans caméra le chef de l’Etat s’est arrêté discuter dans un bar-tabac pour prendre le pouls de l'opinion à quelques mois des élections européennes et alors que le gouvernement Attal est confronté à ses premières difficultés : colère des agriculteurs, grève dans l’Education nationale, revendication sur le pouvoir d’achat et succession des faits divers qui relancent la question de la sécurité, notamment à l’approche des Jeux Olympiques et de la cérémonie d’ouverture au cœur de la capitale. Alors pourquoi le remaniement du gouvernement tarde-t-il à être annoncé ? Qui pourrait rejoindre l’équipe de Gabriel Attal ? L'insécurité augmente-t-elle en France ? Comment la France travaille-t-elle sur un plan B pour la cérémonie d’ouverture des JO ? Enfin pourquoi Tony Estanguet, président du comité d’organisation des JO 2024, est-il visé par une enquête du parquet national financier sur les conditions de sa rémunération ? Nos experts : - Jérôme Jaffré, Politologue, chercheur associé au Cevipof - Hervé Gattegno, Directeur de la rédaction – "Radio Classique" - Audrey Goutard, Grand reporter, spécialiste des faits de société – France Télévisions - Brice Teinturier, Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos
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Près d'un mois après l'arrivée de Gabriel Attal à Matignon, la composition complète du gouvernement devrait bientôt être dévoilée. Evoquée pour le début de semaine, la liste des noms des ministres délégués et des secrétaires d’Etat se fait toujours attendre. Une "situation inédite" pointée par François Hollande ce matin. "Pendant ce temps, la vie des Français continue. Sur le logement, sur la santé, sur des questions de transports, il est nécessaire d'avoir des ministres. Ou alors il faut supprimer des gouvernements", a tranché l’ancien président. Plusieurs postes sont en effet toujours vacants, notamment au ministère des Transports ou du Logement. En grande difficulté à l'Éducation nationale, Amélie Oudéa-Castéra devrait également être fixée sur son sort alors que le nom de François Bayrou circule avec insistance ces dernières heures pour la remplacer.
Le président du MoDem, relaxé lundi dans l’affaire des assistants parlementaires de son parti, a fait acte de candidature. Il a été reçu mardi par le chef de l’Etat et doit s’entretenir avec Gabriel Attal ce mercredi après-midi. Les tractations se poursuivent et le président de la République laisse entendre qu’il n’est guère pressé de finaliser l’équipe qui doit compléter le "pack" de ministres annoncés le 11 janvier. Hier, après avoir déjeuné pendant plus de deux heures avec Gabriel Attal, sans parvenir à finaliser une liste de noms permettant de remplir toutes les exigences requises (parité, représentation des forces politiques du camp présidentiel…), Emmanuel Macron s’est rendu dans le Doubs pour, explique l’Elysée, "échanger en petit comité, avec différents agriculteurs sur une exploitation".
Au cours de ce déplacement sans caméra le chef de l’Etat s’est arrêté discuter dans un bar-tabac pour prendre le pouls de l'opinion à quelques mois des élections européennes et alors que le gouvernement Attal est confronté à ses premières difficultés : colère des agriculteurs, grève dans l’Education nationale, revendication sur le pouvoir d’achat et succession des faits divers qui relancent la question de la sécurité, notamment à l’approche des Jeux Olympiques et de la cérémonie d’ouverture au cœur de la capitale.
Alors pourquoi le remaniement du gouvernement tarde-t-il à être annoncé ? Qui pourrait rejoindre l’équipe de Gabriel Attal ? L'insécurité augmente-t-elle en France ? Comment la France travaille-t-elle sur un plan B pour la cérémonie d’ouverture des JO ? Enfin pourquoi Tony Estanguet, président du comité d’organisation des JO 2024, est-il visé par une enquête du parquet national financier sur les conditions de sa rémunération ?
Nos experts :
- Jérôme Jaffré, Politologue, chercheur associé au Cevipof
- Hervé Gattegno, Directeur de la rédaction – "Radio Classique"
- Audrey Goutard, Grand reporter, spécialiste des faits de société – France Télévisions
- Brice Teinturier, Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé
Maison de production : France Télévisions / Maximal Productions