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Prix : Les supermarchés dans le viseur
C dans l'air- 1 h 5 min
- Français
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En attendant le Salon de l’agriculture dans trois semaines à Paris, les tracteurs quittent ce jeudi peu à peu les barrages. La FNSEA et la Coordination rurale ont appelé à suspendre les barrages après les nouvelles mesures annoncées jeudi par le gouvernement de Gabriel Attal dont une aide d’urgence de 150 millions d’euros. Le troisième syndicat agricole, la Confédération paysanne, appelle en revanche toujours à poursuivre la mobilisation avec au cœur de ses revendications la question des revenus. Sur ce point, le gouvernement a promis un renforcement de la loi Egalim, cette loi visant à garantir le revenu des agriculteurs dans le cadre des négociations commerciales. "Il y aura des contrôles massifs chez les industriels et la grande distribution et aucun contrat n’échappera à la répression des fraudes" a averti Bruno Le Maire. Dans les prochains jours, toutes les grandes chaînes de supermarchés devraient ainsi avoir de la visite. Dans le viseur également : les centrales d’achat basées à l’étranger, par lesquelles les enseignes négocieraient de plus en plus pour échapper à la législation française. Insuffisant juge la Confédération paysanne qui dénonce "les marges" de la grande distribution et de l’agroalimentaire, et appelle à la mise en place d’un prix minimum d’achat. De son côté, le président de Lidl France dit avoir écrit à Gabriel Attal pour lui demander de revoir dans la loi Egalim le sujet de la rémunération. "Pourquoi ne met-on pas dans la loi un prix minimum garanti ?", a-t-il affirmé, avant d'avancer un élément de réponse : "Il y a des lobbyistes très forts du côté des industriels pour ne pas inscrire ce genre de choses dans la loi", a-t-il affirmé, regrettant qu'on soit aujourd'hui "l'opacité la plus totale" entretenue par les multinationales pendant les négociations commerciales. À l’heure où les négociations commerciales entre distributeurs et industriels viennent de s’achever, et que la hausse des prix continue de peser sur le pouvoir d’achat des Français, les étiquettes vont être scrutées dans les supermarchés par les agriculteurs et les consommateurs. Alors l'inflation alimentaire va-t-elle se poursuivre ? Qu’est-ce que la loi Egalim ? Comment sont fixés les prix des aliments ? Pourquoi les agriculteurs sont-ils remontés contre les centrales d’achat européennes ? Nos invités : - Dominique Seux, Directeur délégué de la rédaction - "Les Echos" - Thomas Porcher, Économiste et membre des "Économistes Atterrés" - Pascale Hébel, Directrice associée chez C-Ways et spécialiste des questions de consommation - Karine Jacquemart, Directrice de Foodwatch France
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En attendant le Salon de l’agriculture dans trois semaines à Paris, les tracteurs quittent ce jeudi peu à peu les barrages. La FNSEA et la Coordination rurale ont appelé à suspendre les barrages après les nouvelles mesures annoncées jeudi par le gouvernement de Gabriel Attal dont une aide d’urgence de 150 millions d’euros. Le troisième syndicat agricole, la Confédération paysanne, appelle en revanche toujours à poursuivre la mobilisation avec au cœur de ses revendications la question des revenus.
Sur ce point, le gouvernement a promis un renforcement de la loi Egalim, cette loi visant à garantir le revenu des agriculteurs dans le cadre des négociations commerciales. "Il y aura des contrôles massifs chez les industriels et la grande distribution et aucun contrat n’échappera à la répression des fraudes" a averti Bruno Le Maire. Dans les prochains jours, toutes les grandes chaînes de supermarchés devraient ainsi avoir de la visite. Dans le viseur également : les centrales d’achat basées à l’étranger, par lesquelles les enseignes négocieraient de plus en plus pour échapper à la législation française.
Insuffisant juge la Confédération paysanne qui dénonce "les marges" de la grande distribution et de l’agroalimentaire, et appelle à la mise en place d’un prix minimum d’achat. De son côté, le président de Lidl France dit avoir écrit à Gabriel Attal pour lui demander de revoir dans la loi Egalim le sujet de la rémunération. "Pourquoi ne met-on pas dans la loi un prix minimum garanti ?", a-t-il affirmé, avant d'avancer un élément de réponse : "Il y a des lobbyistes très forts du côté des industriels pour ne pas inscrire ce genre de choses dans la loi", a-t-il affirmé, regrettant qu'on soit aujourd'hui "l'opacité la plus totale" entretenue par les multinationales pendant les négociations commerciales.
À l’heure où les négociations commerciales entre distributeurs et industriels viennent de s’achever, et que la hausse des prix continue de peser sur le pouvoir d’achat des Français, les étiquettes vont être scrutées dans les supermarchés par les agriculteurs et les consommateurs. Alors l'inflation alimentaire va-t-elle se poursuivre ? Qu’est-ce que la loi Egalim ? Comment sont fixés les prix des aliments ? Pourquoi les agriculteurs sont-ils remontés contre les centrales d’achat européennes ?
Nos invités :
- Dominique Seux, Directeur délégué de la rédaction - "Les Echos"
- Thomas Porcher, Économiste et membre des "Économistes Atterrés"
- Pascale Hébel, Directrice associée chez C-Ways et spécialiste des questions de consommation
- Karine Jacquemart, Directrice de Foodwatch France
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé
Maison de production : France Télévisions / Maximal Productions