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La ministre s'excuse, Macron s'explique
C dans l'air- 1 h 3 min
- Français
- indisponible
- tous publics
Un troisième "prime time" en moins d’un mois. Après son interview fleuve du 20 décembre dans "C à vous" sur France 5, puis ses vœux du 31 décembre, Emmanuel Macron prendra à nouveau la parole ce soir, lors d’une conférence de presse donnée depuis l’Élysée et retransmise par six chaines. Au programme : au moins deux heures de direct où le président de la République essayera de reprendre la main. Pour cela, il devrait préciser le cap – toujours flou – qu’il entend donner à la suite de son quinquennat, sept jours après avoir nommé Gabriel Attal à la tête d’un gouvernement ayant mis la barre à droite. Pouvoir d’achat, fin de vie, transition écologique, Europe, guerre en Ukraine, conflits au Proche-Orient… Autant de sujets qui ne manqueront pas d’être abordés par le Président de la République. Ce dernier a dû expliquer la veille, aux parlementaires de son camp très divisé, ses choix sur la loi immigration et le remaniement. Il devrait être également questionné sur ces sujets par les journalistes, et notamment sur la nomination très critiquée au ministère de la Culture de Rachida Dati, mise en examen pour corruption passive et pointée du doigt pour sa proximité avec l’Azerbaïdjan après plusieurs articles du Monde et du Canard enchainé. Le chef de l’État sera probablement interrogé sur la première crise qui sape déjà la "régénération" du second quinquennat : sa nouvelle ministre de l’Éducation nationale Amélie Oudéa-Castéra et ses propos sur la scolarisation de ses enfants au sein du groupe scolaire catholique Stanislas, sujet d’une enquête administrative à propos d'accusations d'homophobie et de sexisme, à la suite d'enquêtes de Mediapart et de L'Express, et dont l’importance des financements publiques est pointée par plusieurs autres enquêtes journalistiques. Cet exercice de la conférence de presse a, jusqu’à présent, été très peu utilisé par Emmanuel Macron. Ce n’est que le troisième rendez-vous du genre en cinq ans. Le chef de l’État depuis son élection en 2017 avait préféré multiplier les formats de communication différents à la télévision, sur les réseaux sociaux ou dans la presse régionale. Cette fois il a donc décidé de revenir à la conférence de presse dans la "grande tradition gaullienne" pour poursuivre son "rendez-vous avec la Nation commencé avec les vœux du 31 décembre" explique l’Élysée. L'horaire, en revanche, est complètement inédit. Une diffusion qui commence à 20h15, au moment du journal télévisé, afin de toucher un maximum de Français, et rappeler, avant le discours de politique générale du Premier ministre, qu’il reste le patron, face à un Gabriel Attal omniprésent dans les médias depuis une semaine. Nos invités : - Nathalie Schuck, grand reporter - “Le Point” - Yves Thréard, éditorialiste - Directeur adjoint de la rédaction - “Le Figaro” - Frédéric Dabi, Directeur général du département Opinion - IFOP - Anne-Charlène Bezzina, Politologue
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Un troisième "prime time" en moins d’un mois. Après son interview fleuve du 20 décembre dans "C à vous" sur France 5, puis ses vœux du 31 décembre, Emmanuel Macron prendra à nouveau la parole ce soir, lors d’une conférence de presse donnée depuis l’Élysée et retransmise par six chaines. Au programme : au moins deux heures de direct où le président de la République essayera de reprendre la main. Pour cela, il devrait préciser le cap – toujours flou – qu’il entend donner à la suite de son quinquennat, sept jours après avoir nommé Gabriel Attal à la tête d’un gouvernement ayant mis la barre à droite.
Pouvoir d’achat, fin de vie, transition écologique, Europe, guerre en Ukraine, conflits au Proche-Orient… Autant de sujets qui ne manqueront pas d’être abordés par le Président de la République.
Ce dernier a dû expliquer la veille, aux parlementaires de son camp très divisé, ses choix sur la loi immigration et le remaniement. Il devrait être également questionné sur ces sujets par les journalistes, et notamment sur la nomination très critiquée au ministère de la Culture de Rachida Dati, mise en examen pour corruption passive et pointée du doigt pour sa proximité avec l’Azerbaïdjan après plusieurs articles du Monde et du Canard enchainé. Le chef de l’État sera probablement interrogé sur la première crise qui sape déjà la "régénération" du second quinquennat : sa nouvelle ministre de l’Éducation nationale Amélie Oudéa-Castéra et ses propos sur la scolarisation de ses enfants au sein du groupe scolaire catholique Stanislas, sujet d’une enquête administrative à propos d'accusations d'homophobie et de sexisme, à la suite d'enquêtes de Mediapart et de L'Express, et dont l’importance des financements publiques est pointée par plusieurs autres enquêtes journalistiques.
Cet exercice de la conférence de presse a, jusqu’à présent, été très peu utilisé par Emmanuel Macron. Ce n’est que le troisième rendez-vous du genre en cinq ans. Le chef de l’État depuis son élection en 2017 avait préféré multiplier les formats de communication différents à la télévision, sur les réseaux sociaux ou dans la presse régionale. Cette fois il a donc décidé de revenir à la conférence de presse dans la "grande tradition gaullienne" pour poursuivre son "rendez-vous avec la Nation commencé avec les vœux du 31 décembre" explique l’Élysée. L'horaire, en revanche, est complètement inédit. Une diffusion qui commence à 20h15, au moment du journal télévisé, afin de toucher un maximum de Français, et rappeler, avant le discours de politique générale du Premier ministre, qu’il reste le patron, face à un Gabriel Attal omniprésent dans les médias depuis une semaine.
Nos invités :
- Nathalie Schuck, grand reporter - “Le Point”
- Yves Thréard, éditorialiste - Directeur adjoint de la rédaction - “Le Figaro”
- Frédéric Dabi, Directeur général du département Opinion - IFOP
- Anne-Charlène Bezzina, Politologue
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé
Maison de production : France Télévisions / Maximal Productions