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Le n°2 du Hamas éliminé... au Liban
C dans l'air- 1 h 3 min
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L'élimination du numéro 2 de la branche politique du Hamas et d'au moins six autres cadres du mouvement islamiste, par Israël, mardi, dans la banlieue sud de Beyrouth, ravive les craintes d’une extension régionale du conflit. Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, le 7 octobre, les échanges de tirs entre le Hezbollah libanais et l’armée israélienne sont quasi-quotidiens mais ils étaient jusqu’ici limités à la zone frontalière. Là il s’agit de la première attaque israélienne menée directement dans le bastion du parti pro-iranien depuis la guerre de l'été 2006 opposant les deux ennemis déclarés. Mardi soir, le Hezbollah a qualifié dans un communiqué l’attaque israélienne "de grave agression contre le Liban" et a prévenu que l’assassinat de Saleh al-Arouri "ne restera pas sans riposte ou impuni". Le secrétaire général du parti chiite, Hassan Nasrallah, doit prononcer, ce mercredi soir, un discours très attendu. De son côté, le gouvernement israélien avait besoin d’éliminer une figure de premier plan du Hamas, comme il l’avait promis en représailles aux attaques du 7 octobre. Il ne l’a pas obtenu jusqu’ici dans la bande de Gaza, malgré un pilonnage intensif et plus de 21 000 palestiniens morts. L’élimination du numéro deux du bureau politique sert un Premier ministre israélien décrié qui avait affiché comme objectif de détruire le Hamas et de libérer tous les otages. Ce qu'il n'a pas encore atteint. La pression est énorme de la part d'une partie de l'opinion publique alors que petit à petit, les récits et les preuves dévoilent un peu plus les atrocités, viols et agressions sexuelles commis par le Hamas lors de son attaque le 7 octobre, dans une société plus traumatisée et polarisée que jamais. Alors que vont faire le Hezbollah libanais et les Houthis yéménites, alliés de l’Iran ? Retenue ou escalade ? Depuis mardi, l’armée israélienne dit se préparer "à tout scénario" dans un pays placé en état d'alerte maximale alors que les tensions montent également en mer Rouge, une zone qui se militarise... Nos invités : - Vincent Hugeux, Journaliste indépendant, essayiste, Spécialiste des enjeux internationaux - Isabelle Lasserre, Correspondante diplomatique - "Le Figaro" - Guillaume Ancel, Ancien officier de l’armée française - Écrivain - Anthony Bellanger, Éditorialiste - France Info TV et France Inter, Spécialiste des questions internationales
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L'élimination du numéro 2 de la branche politique du Hamas et d'au moins six autres cadres du mouvement islamiste, par Israël, mardi, dans la banlieue sud de Beyrouth, ravive les craintes d’une extension régionale du conflit. Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, le 7 octobre, les échanges de tirs entre le Hezbollah libanais et l’armée israélienne sont quasi-quotidiens mais ils étaient jusqu’ici limités à la zone frontalière. Là il s’agit de la première attaque israélienne menée directement dans le bastion du parti pro-iranien depuis la guerre de l'été 2006 opposant les deux ennemis déclarés.
Mardi soir, le Hezbollah a qualifié dans un communiqué l’attaque israélienne "de grave agression contre le Liban" et a prévenu que l’assassinat de Saleh al-Arouri "ne restera pas sans riposte ou impuni". Le secrétaire général du parti chiite, Hassan Nasrallah, doit prononcer, ce mercredi soir, un discours très attendu.
De son côté, le gouvernement israélien avait besoin d’éliminer une figure de premier plan du Hamas, comme il l’avait promis en représailles aux attaques du 7 octobre. Il ne l’a pas obtenu jusqu’ici dans la bande de Gaza, malgré un pilonnage intensif et plus de 21 000 palestiniens morts.
L’élimination du numéro deux du bureau politique sert un Premier ministre israélien décrié qui avait affiché comme objectif de détruire le Hamas et de libérer tous les otages. Ce qu'il n'a pas encore atteint. La pression est énorme de la part d'une partie de l'opinion publique alors que petit à petit, les récits et les preuves dévoilent un peu plus les atrocités, viols et agressions sexuelles commis par le Hamas lors de son attaque le 7 octobre, dans une société plus traumatisée et polarisée que jamais.
Alors que vont faire le Hezbollah libanais et les Houthis yéménites, alliés de l’Iran ? Retenue ou escalade ? Depuis mardi, l’armée israélienne dit se préparer "à tout scénario" dans un pays placé en état d'alerte maximale alors que les tensions montent également en mer Rouge, une zone qui se militarise...
Nos invités :
- Vincent Hugeux, Journaliste indépendant, essayiste, Spécialiste des enjeux internationaux
- Isabelle Lasserre, Correspondante diplomatique - "Le Figaro"
- Guillaume Ancel, Ancien officier de l’armée française - Écrivain
- Anthony Bellanger, Éditorialiste - France Info TV et France Inter, Spécialiste des questions internationales
Présenté par : Caroline Roux
Maison de production : France Télévisions / Maximal Productions