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La loi passe, la crise s'enlise...
C dans l'air- 1 h 3 min
- Français
- indisponible
- tous publics
C’est une crise politique majeure qui s’ouvre pour l’exécutif. Le ministre de la Santé Aurélien Rousseau a démissionné, de nombreux députés de la majorité dénoncent un glissement et sont vent debout après les concessions faites à la droite et au RN dans le projet de loi immigration. Le texte a été adopté, hier soir, à l’Assemblée nationale par les députés de la majorité, de LR et du RN, soit 349 voix pour et 186 voix contre, sur 573 votants. En son cœur, la loi prévoit moins d’aides sociales pour les étrangers en situation régulière, avec l’instauration d’un délais de carence, une caution à payer pour les étudiants étrangers, la fin de l’automaticité du droit du sol, l'instauration de quotas migratoires, la déchéance de nationalité pour les auteurs d'homicide volontaire contre les forces de l'ordre et l’ "expérimentation" d’un titre de séjour "exceptionnel" pour les travailleurs sans-papiers dans les métiers en tension. Marine Le Pen parle d’une "victoire idéologique du RN" avec l’inscription dans la loi de la "préférence nationale". Faux rétorque la Première ministre qui dénonce "une manœuvre grossière" du RN. La cheffe du gouvernement a également nié ce matin toute crise dans le camp présidentiel. Pourtant 59 députés de la majorité n’ont pas voté pour le projet de loi immigration et au sein du gouvernement d’autres ministres envisageraient de démissionner comme Clément Beaune, ministre des Transports et Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement Supérieur. Prochaine étape maintenant le Conseil constitutionnel, saisi ce mercredi par le chef de l’État. Les Sages vont devoir "statuer sur la conformité de tout ou partie de cette loi à notre Constitution". Ils pourraient censurer les mesures qui instaurent une différence entre le droit des Français et celui des étrangers en situation régulière. Mais avant cela, le président de la République s’exprimera ce soir à partir de 19 h dans l’émission C à vous, pour essayer de tourner la page… Nos invités : Christophe Barbier, Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - "Franc-Tireur" Soazig Quéméner, Rédactrice en chef - "La Tribune Dimanche" Dominique Reynié, Directeur général de Fondapol, fondation pour l’innovation politique David Doukhan, Rédacteur en chef du service politique – "Le Parisien/Aujourd’hui en France" Serge Rigal, En duplex de Cahors (Lot), Président du Département du Lot
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C’est une crise politique majeure qui s’ouvre pour l’exécutif. Le ministre de la Santé Aurélien Rousseau a démissionné, de nombreux députés de la majorité dénoncent un glissement et sont vent debout après les concessions faites à la droite et au RN dans le projet de loi immigration. Le texte a été adopté, hier soir, à l’Assemblée nationale par les députés de la majorité, de LR et du RN, soit 349 voix pour et 186 voix contre, sur 573 votants.
En son cœur, la loi prévoit moins d’aides sociales pour les étrangers en situation régulière, avec l’instauration d’un délais de carence, une caution à payer pour les étudiants étrangers, la fin de l’automaticité du droit du sol, l'instauration de quotas migratoires, la déchéance de nationalité pour les auteurs d'homicide volontaire contre les forces de l'ordre et l’ "expérimentation" d’un titre de séjour "exceptionnel" pour les travailleurs sans-papiers dans les métiers en tension.
Marine Le Pen parle d’une "victoire idéologique du RN" avec l’inscription dans la loi de la "préférence nationale". Faux rétorque la Première ministre qui dénonce "une manœuvre grossière" du RN. La cheffe du gouvernement a également nié ce matin toute crise dans le camp présidentiel. Pourtant 59 députés de la majorité n’ont pas voté pour le projet de loi immigration et au sein du gouvernement d’autres ministres envisageraient de démissionner comme Clément Beaune, ministre des Transports et Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement Supérieur.
Prochaine étape maintenant le Conseil constitutionnel, saisi ce mercredi par le chef de l’État. Les Sages vont devoir "statuer sur la conformité de tout ou partie de cette loi à notre Constitution". Ils pourraient censurer les mesures qui instaurent une différence entre le droit des Français et celui des étrangers en situation régulière. Mais avant cela, le président de la République s’exprimera ce soir à partir de 19 h dans l’émission C à vous, pour essayer de tourner la page…
Nos invités :
- Christophe Barbier, Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - "Franc-Tireur"
- Soazig Quéméner, Rédactrice en chef - "La Tribune Dimanche"
- Dominique Reynié, Directeur général de Fondapol, fondation pour l’innovation politique
- David Doukhan, Rédacteur en chef du service politique – "Le Parisien/Aujourd’hui en France"
- Serge Rigal, En duplex de Cahors (Lot), Président du Département du Lot
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé
Maison de production : France Télévisions / Maximal Productions