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Israël : de la trêve au cessez-le-feu ?
C dans l'air- 1 h 5 min
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Après ceux d'hier, ce sont de nouveau 13 otages israéliens qui doivent être libérés aujourd'hui par le Hamas. Au deuxième jour de la trêve signée entre Israël et le mouvement islamiste palestinien, les deux partis sont tombés d'accord pour un échange de prisonniers. Pas moins de 39 détenus palestiniens vont être libérés. Un soulagement pour les familles israéliennes qui manifestaient depuis des semaines à Jérusalem et Tel-Aviv pour réclamer l'aide de la communauté internationale. Côté palestinien, les familles de prisonniers ont accueilli les revenants dans des scènes de liesse en Cisjordanie occupée. Pendant ce temps, les habitants de Gaza profitent de la trêve pour retourner dans leurs maisons, dont beaucoup ont été détruites par les bombardements israéliens. Au moins 56 000 bâtiments ont été détruits ou endommagés dans toute l'enclave palestinienne, depuis le 7 octobre. À quelques milliers de kilomètres de là, on s'agite au Qatar. Depuis l'offensive du Hamas, le pétro-état est devenu l'interlocuteur indispensable pour conduire les négociations entre Israéliens et membres du Hamas. C'est d'ailleurs à Doha, à l'abri des bombes, que vivent la majorité des cadres politiques du mouvement islamiste. Cette spécificité de parler à tout le monde, le Qatar la travaille depuis des années. En 2008 déjà, c'était lui qui avait permis la libération du jeune soldat israélien Gilad Shalit, contre 1027 prisonniers palestiniens. Plus récemment, le Qatar a permis en septembre la libération de cinq Américains qui étaient détenus en Iran depuis des années. Après avoir accueilli le mondial de foot l'hiver dernier, le Qatar devrait donc rester pendant quelques mois sur le devant de la scène internationale. La communauté internationale, et surtout les familles israéliennes comptent sur lui pour retrouver les quelques 200 otages encore détenus par le Hamas. Parmi ces dizaines d'otages encore prisonniers du Hamas se trouvent notamment des Français ou franco-israéliens. Pour l'instant, aucun d'entre eux n'a fait partie des libérés. Ce qui n'a pas manqué de faire réagir Emmanuel Macron : "Je salue la libération d'un premier groupe d'otages (...) Pensées particulières pour les otages français et leurs familles. Ils peuvent compter sur notre détermination", a écrit hier le président de la République sur X (ex-Twitter). Au même moment, une manifestation se tenait à Paris pour réclamer la libération des otages, notamment français. "C'est un suspens, c'est un compte-goutte (…) vraiment c'est difficile", témoignait un proche d'un otage. Plusieurs personnalités publiques étaient présentes pour l'occasion, comme l'ancienne présentatrice télé Anne Sinclair. Sur France inter, c'est une figure du petit écran, l'animateur Arthur, qui témoignait de l'antisémitisme qui continue de s'exprimer dans la société française depuis le retour de la guerre au Proche-Orient. "On est en France, on est en 2023, j'habite Paris, et j'ai des agents qui protègent ma famille et moi-même parce que je suis juif (...) C'est lunaire non ?", a-t-il déclaré. Depuis l'offensive du Hamas, le ministère de l'Intérieur a recensé plus de 1 500 actes antisémites sur le territoire français, dont des tags, insultes et agressions. Comment se négocient les échanges d'otages au Proche-Orient ? Quel est le rôle du Qatar dans ces tractations hautement sensibles ? Où en est la France dans la libération de nos otages ? Et comment agir contre le retour de l'antisémitisme dans la société française ?
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Après ceux d'hier, ce sont de nouveau 13 otages israéliens qui doivent être libérés aujourd'hui par le Hamas. Au deuxième jour de la trêve signée entre Israël et le mouvement islamiste palestinien, les deux partis sont tombés d'accord pour un échange de prisonniers. Pas moins de 39 détenus palestiniens vont être libérés. Un soulagement pour les familles israéliennes qui manifestaient depuis des semaines à Jérusalem et Tel-Aviv pour réclamer l'aide de la communauté internationale. Côté palestinien, les familles de prisonniers ont accueilli les revenants dans des scènes de liesse en Cisjordanie occupée. Pendant ce temps, les habitants de Gaza profitent de la trêve pour retourner dans leurs maisons, dont beaucoup ont été détruites par les bombardements israéliens. Au moins 56 000 bâtiments ont été détruits ou endommagés dans toute l'enclave palestinienne, depuis le 7 octobre.
À quelques milliers de kilomètres de là, on s'agite au Qatar. Depuis l'offensive du Hamas, le pétro-état est devenu l'interlocuteur indispensable pour conduire les négociations entre Israéliens et membres du Hamas. C'est d'ailleurs à Doha, à l'abri des bombes, que vivent la majorité des cadres politiques du mouvement islamiste. Cette spécificité de parler à tout le monde, le Qatar la travaille depuis des années. En 2008 déjà, c'était lui qui avait permis la libération du jeune soldat israélien Gilad Shalit, contre 1027 prisonniers palestiniens. Plus récemment, le Qatar a permis en septembre la libération de cinq Américains qui étaient détenus en Iran depuis des années. Après avoir accueilli le mondial de foot l'hiver dernier, le Qatar devrait donc rester pendant quelques mois sur le devant de la scène internationale. La communauté internationale, et surtout les familles israéliennes comptent sur lui pour retrouver les quelques 200 otages encore détenus par le Hamas.
Parmi ces dizaines d'otages encore prisonniers du Hamas se trouvent notamment des Français ou franco-israéliens. Pour l'instant, aucun d'entre eux n'a fait partie des libérés. Ce qui n'a pas manqué de faire réagir Emmanuel Macron : "Je salue la libération d'un premier groupe d'otages (...) Pensées particulières pour les otages français et leurs familles. Ils peuvent compter sur notre détermination", a écrit hier le président de la République sur X (ex-Twitter). Au même moment, une manifestation se tenait à Paris pour réclamer la libération des otages, notamment français. "C'est un suspens, c'est un compte-goutte (…) vraiment c'est difficile", témoignait un proche d'un otage. Plusieurs personnalités publiques étaient présentes pour l'occasion, comme l'ancienne présentatrice télé Anne Sinclair. Sur France inter, c'est une figure du petit écran, l'animateur Arthur, qui témoignait de l'antisémitisme qui continue de s'exprimer dans la société française depuis le retour de la guerre au Proche-Orient. "On est en France, on est en 2023, j'habite Paris, et j'ai des agents qui protègent ma famille et moi-même parce que je suis juif (...) C'est lunaire non ?", a-t-il déclaré. Depuis l'offensive du Hamas, le ministère de l'Intérieur a recensé plus de 1 500 actes antisémites sur le territoire français, dont des tags, insultes et agressions.
Comment se négocient les échanges d'otages au Proche-Orient ? Quel est le rôle du Qatar dans ces tractations hautement sensibles ? Où en est la France dans la libération de nos otages ? Et comment agir contre le retour de l'antisémitisme dans la société française ?
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé
Maison de production : France Télévisions / Maximal Productions