La vidéo n'est pas disponible
On parle de ce qui vous intéresse ?
Juste pour vous proposer des recommandations… qui vous intéressent ;)
Des tanks entrent dans Gaza...
C dans l'air- 1 h 4 min
- Français
- indisponible
- tous publics
Des chars sont brièvement entrés cette nuit dans l’enclave palestinienne pour des "opérations ciblées" selon Tsahal "afin de préparer la prochaine phase des combats". Des images de l’opération qui visait à "préparer le champ de bataille" ont été diffusées par l’armée israélienne, quelques heures après une nouvelle allocution de Benyamin Netanyahou. Hier soir le Premier ministre israélien a confirmé la préparation d’une "entrée au sol" tout en restant très évasif sur la date exacte de son lancement. Plus de deux semaines après l'attaque du Hamas, il a également concédé pour la première fois qu'il devrait lui aussi "rendre des comptes" sur les "défaillances". "Mais tout ça se déroulera après la guerre", a-t-il déclaré. Une communication en mots mais aussi en images pour montrer à tous, et en premier lieu aux Israéliens que le gouvernement maitrise le calendrier. Une façon ainsi de tenter de rassurer un pays qui s’est estimé abandonné par son exécutif et ses forces de sécurité après l’attaque du 7 octobre. Déjà fragilisé par une impopulaire réforme judiciaire, Benjamin Netanyahou, désormais à la tête d'un "gouvernement d'urgence", est mis en en cause dans l'attentat meurtrier du Hamas. Ses détracteurs lui reprochent d'avoir ignoré la menace terroriste et renforcé le mouvement contrôlant la bande de Gaza au détriment de l'Autorité palestinienne. Néanmoins malgré la colère et l'incompréhension de l'opinion publique, l'heure n'est pas encore au règlement de comptes en Israël, où prévaut une forme d'union nationale et une mobilisation de l’ensemble de la société. À Gaza, le Hamas parle de son côté désormais de plus de 7 000 morts dans les frappes israéliennes dont 700 pour la seule journée d’hier. L’enclave palestinienne où l’aide humanitaire arrive au compte-goutte est privée de presque tout s’alarme l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) qui pourrait devoir cesser ses opérations, faute de carburant. Mais face à l'aggravation de la situation, le Conseil de sécurité des Nations unies n'est pas parvenu à s'entendre mercredi soir sur deux résolutions, l'une présentée par les États-Unis appelant à "des pauses" dans les combats, l'autre par la Russie réclamant un "cessez-le-feu", afin d'acheminer de l'aide à la population civile de Gaza. Les dirigeants de l’UE sont réunis en sommet à Bruxelles aujourd’hui et demain pour discuter de la guerre entre Israël et Hamas. Avant de décoller du Caire, Emmanuel Macron a mis en garde ce jeudi : engager une offensive terrestre "massive" dans la bande de Gaza, déjà assiégée et pilonnée sans répit par l'armée israélienne en riposte à l'attaque sanglante du Hamas, serait une "erreur". Une telle opération ne serait "pas compatible avec le respect des populations civiles, du droit international humanitaire et même des règles de la guerre", a jugé le président de la République. Tout en soulignant que "cela n'est pas de nature à protéger dans la durée Israël". Depuis l’attaque du 7 octobre plus de 1 400 personnes ont été tuées en Israël, essentiellement des civils massacrés par le Hamas ce jour-là, et quelque 220 Israéliens, étrangers ou binationaux sont depuis retenus en otage à Gaza. Deux Américaines et deux Israéliennes ont été libérées ces derniers jours par le mouvement palestinien, après des négociations menées par le Qatar. 31 Français sont morts et 9 autres sont retenus en otage a expliqué hier Emmanuel Macron depuis le Caire. Pour la France, il s’agit du plus lourd bilan dans un attentat depuis celui du 14 juillet 2016 à Nice. Nos experts : Général Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU Nicole Bacharan, politologue et éditorialiste - Ouest France Marc Semo, grand reporter - Challenges Marius Schattner, correspondant à Jérusalem - AFP
En savoir plusDu même programme
- C dans l'air C dans l'air Spécial Iran diffusé le 26/05 | 2 h 17 min
- C dans l'air C dans l'air Edition spéciale Etats-Unis diffusé le 13/10 | 2 h 20 min
- C dans l'air plus que 1j C dans l'air Communes : le retour de la taxe d'habitation ? diffusé le 23/10 | 1 h 5 min
- C dans l'air plus que 2j C dans l'air Le député achetait de la drogue dans le métro... diffusé le 24/10 | 1 h 4 min
Des chars sont brièvement entrés cette nuit dans l’enclave palestinienne pour des "opérations ciblées" selon Tsahal "afin de préparer la prochaine phase des combats". Des images de l’opération qui visait à "préparer le champ de bataille" ont été diffusées par l’armée israélienne, quelques heures après une nouvelle allocution de Benyamin Netanyahou. Hier soir le Premier ministre israélien a confirmé la préparation d’une "entrée au sol" tout en restant très évasif sur la date exacte de son lancement. Plus de deux semaines après l'attaque du Hamas, il a également concédé pour la première fois qu'il devrait lui aussi "rendre des comptes" sur les "défaillances". "Mais tout ça se déroulera après la guerre", a-t-il déclaré.
Une communication en mots mais aussi en images pour montrer à tous, et en premier lieu aux Israéliens que le gouvernement maitrise le calendrier. Une façon ainsi de tenter de rassurer un pays qui s’est estimé abandonné par son exécutif et ses forces de sécurité après l’attaque du 7 octobre.
Déjà fragilisé par une impopulaire réforme judiciaire, Benjamin Netanyahou, désormais à la tête d'un "gouvernement d'urgence", est mis en en cause dans l'attentat meurtrier du Hamas. Ses détracteurs lui reprochent d'avoir ignoré la menace terroriste et renforcé le mouvement contrôlant la bande de Gaza au détriment de l'Autorité palestinienne. Néanmoins malgré la colère et l'incompréhension de l'opinion publique, l'heure n'est pas encore au règlement de comptes en Israël, où prévaut une forme d'union nationale et une mobilisation de l’ensemble de la société.
À Gaza, le Hamas parle de son côté désormais de plus de 7 000 morts dans les frappes israéliennes dont 700 pour la seule journée d’hier. L’enclave palestinienne où l’aide humanitaire arrive au compte-goutte est privée de presque tout s’alarme l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) qui pourrait devoir cesser ses opérations, faute de carburant. Mais face à l'aggravation de la situation, le Conseil de sécurité des Nations unies n'est pas parvenu à s'entendre mercredi soir sur deux résolutions, l'une présentée par les États-Unis appelant à "des pauses" dans les combats, l'autre par la Russie réclamant un "cessez-le-feu", afin d'acheminer de l'aide à la population civile de Gaza. Les dirigeants de l’UE sont réunis en sommet à Bruxelles aujourd’hui et demain pour discuter de la guerre entre Israël et Hamas.
Avant de décoller du Caire, Emmanuel Macron a mis en garde ce jeudi : engager une offensive terrestre "massive" dans la bande de Gaza, déjà assiégée et pilonnée sans répit par l'armée israélienne en riposte à l'attaque sanglante du Hamas, serait une "erreur". Une telle opération ne serait "pas compatible avec le respect des populations civiles, du droit international humanitaire et même des règles de la guerre", a jugé le président de la République. Tout en soulignant que "cela n'est pas de nature à protéger dans la durée Israël".
Depuis l’attaque du 7 octobre plus de 1 400 personnes ont été tuées en Israël, essentiellement des civils massacrés par le Hamas ce jour-là, et quelque 220 Israéliens, étrangers ou binationaux sont depuis retenus en otage à Gaza. Deux Américaines et deux Israéliennes ont été libérées ces derniers jours par le mouvement palestinien, après des négociations menées par le Qatar. 31 Français sont morts et 9 autres sont retenus en otage a expliqué hier Emmanuel Macron depuis le Caire. Pour la France, il s’agit du plus lourd bilan dans un attentat depuis celui du 14 juillet 2016 à Nice.
Nos experts :
Général Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU
Nicole Bacharan, politologue et éditorialiste - Ouest France
Marc Semo, grand reporter - Challenges
Marius Schattner, correspondant à Jérusalem - AFP
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé
Maison de production : France Télévisions / Maximal Productions