Percée ukrainienne et folles rumeurs à Moscou...
C dans l'air- 1 h 4 min
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C'est une grande première. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky doit s'adresser devant le Conseil de sécurité de l'ONU, ce mercredi 20 septembre, au lendemain de son premier discours en présentiel devant l'assemblée générale des Nations Unies. Il y fera face à la Russie, membre permanent de l'instance, pour la première fois depuis le début de la guerre. Pays qu’il a accusé hier à la tribune de l’ONU de commettre un génocide en déportant des "dizaines de milliers" d'enfants ukrainiens. Le président ukrainien a également dénoncé dans l’enceinte de l’ONU le fait que la Russie se serve de l’alimentation et de l’énergie nucléaire "comme d’une arme" ce qui impacte l’Ukraine comme "le reste du monde" et a appelé les dirigeants de la planète à l’aider à préparer "un sommet de la paix". "Beaucoup de sièges ici seront bientôt vides si la Russie continue sa guerre de propagation", a par ailleurs mis en garde Volodymyr Zelensky, alors qu'une quarantaine de pays parmi les 193 membres ont préféré jusqu’à présent rester neutres dans le conflit. Il a en outre conseillé les pays du Sud réceptifs aux sirènes économiques de la Russie à ne pas faire confiance à Moscou. "On ne peut pas se fier au mal". "Je sais que des accords louches sont en train d’être négociés. Demandez à Prigojine si Poutine respecte ses promesses" a-t-il lancé.
À l’offensive sur le front diplomatique pour tenter de rallier les pays non-alignés, Volodymyr Zelensky entend également à travers ce déplacement aux États-Unis obtenir de Washington le soutien à une guerre longue alors que le Congrès américain doit se prononcer sur de nouvelles aides militaires et que cette question fait l’objet d’intenses débats outre-Atlantique sur fond de campagne présidentielle. Pour la deuxième fois depuis le début de la guerre, le président ukrainien retrouvera Joe Biden, ce jeudi à la Maison Blanche, pour discuter de son soutien à Kiev. Une rencontre qui interviendra à un "moment critique, moment où la Russie cherche désespérément de l'aide auprès de pays comme la Corée du Nord pour mener sa guerre brutale en Ukraine" a expliqué le conseiller à la sécurité nationale, Jake Sullivan. Et ce alors que sur le terrain, les autorités ukrainiennes ont affirmé, lundi, avoir perforé la ligne de défense russe, près de Bakhmout, dans l’est du pays.
Depuis le lancement de sa contre-offensive en juin dernier, l’armée ukrainienne grignote peu à peu du terrain dans l’est du pays, mais cette percée confirmée par les services secrets britanniques pourrait-elle marquer un véritable tournant dans le conflit ? Que se passe-t-il sur le front ukrainien ? Quels sont les enjeux du déplacement de Volodymyr Zelensky aux États-Unis ? Pourquoi la santé de Ramzan Kadyrov, le dictateur de Tchétchénie, fait-elle l’objet d’autant de rumeurs ? La Tchétchénie est-elle une poudrière ? Enfin qui sont ces Russes qui se battent aux côtés de l'Ukraine ?
Nos experts :
- Général Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU
- Anthony Bellanger, éditorialiste, spécialiste des questions internationales - France Inter
- Paul Gogo, journaliste et correspondant à Moscou
- Nicole Bacharan, politologue spécialiste des États-Unis
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé
Maison de production : France Télévisions / Maximal Productions